Page d'accueil

Mistral

Musée FUSCO

Lorient

Flottille

Amphibie

TCD

Orage

TCD

Ouragan

Les

LST

Les

BDC

BTS

Bougainville

TCD

Siroco

BPC

Tonnerre

TCD

Foudre

Les

BATRAL

BPC

Dixmude

LSD

Foudre

 

 

Actualités

 

2006

 

Meilleurs voeux 2006

 

Janvier / Sortie en mer avec le Tonnerre

Février - Arrivée Toulon

   

Source : ICI

 

Février

 

Après avoir suivi l'ensemble des essais de qualification de la plateforme propulsée, le BPC Mistral, premier des deux Bâtiments de Projection et de Commandement pour la Marine nationale, a quitté le 7 février le site de DCN Brest pour rejoindre Toulon.

A Toulon, il poursuivra des essais du système de combat avant l'acceptation du navire par la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) puis la prise en charge par la Marine nationale.

DCN, maître d'œuvre du projet sous maîtrise d'ouvrage DGA, assure la conception et la réalisation des deux BPC Mistral et Tonnerre. L'organisation industrielle de ce grand projet permet de mobiliser les compétences de chaque industriel. Ainsi, la partie arrière des deux navires, qui abrite des éléments ayant des spécificités militaires, est réalisée à Brest par DCN. La partie avant, où se situent la plupart des éléments civils, est réalisée sur le site de Saint-Nazaire par les Chantiers de l'Atlantique. L'optimisation du besoin, l'apport de solutions techniques innovantes et le choix de réaliser simultanément ces deux parties, avant et arrière, a permis de réduire les délais de fabrication et les coûts d'environ 30% par rapport à la génération précédente (Foudre et Siroco).

D'une longueur de 199 m, d'un déplacement de 21 000 tonnes et d'une vitesse de 19 nds, les BPC sont caractérisés par leur grande capacité d'emport : 450 commandos, 16 hélicoptères lourds, plus 2 hovercrafts, 4 LCM (barges de débarquement) ou un tiers d'un régiment mécanisé (1 000 t), qu'ils sont capables de projeter à travers le monde. Ils sont dotés d'une propulsion électrique par pods, et leur haut niveau d'automatisation permet de réduire leur équipage à 160 personnes. Ils offrent également une capacité hôpital pour des missions humanitaires de grande ampleur. Leur système de communication particulièrement performant en fait des plates-formes de commandement idéales au sein d'une force navale.

Les capacités exemplaires des BPC et leur conception modulaire offrent également à cette nouvelle classe de navire un potentiel pour les marines étrangères.

Source : DCN / ICI

       

 

Le 9 mars 2006, au large de Toulon, le prototype italien NH-90 (PT5) a, pour la première fois, apponté sur le nouveau Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral.

 

15 mars 2006 - Web Source ICI

Le Mistral, le nouveau bateau à tout faire de Marine Nationale

Le deuxième plus gros navire militaire français après le porte-avion Charles de Gaulle a été livré fin février 2006 à la Marine. Actuellement à l’essai au large de Toulon, c’est une base flottante complète, destinée à soutenir des actions à terre.


Le Mistral et son jumeau, le Tonnerre, dont la livraison est prévue cet été, remplacent l’Orage et l’Ouragan, en service depuis près de 40 ans.

Le Mistral, le bateau multi-usages de la Marine Nationale [© Pascal Fournier/Marine Nationale]

Le Mistral, le bateau multi usages de la Marine Nationale

© Pascal Fournier/Marine Nationale

Un remplaçant au profil multifonctions


On lui prête l’obscure appellation de BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement). En clair, l’énorme navire aux faux airs de porte-avions est une base flottante très mobile sur les océans, disposant d’équipements d’une diversité impressionnante. La commande de ce bâtiment par la Direction Générale des Armées (DGA) répondait à plusieurs besoins.


Premièrement le remplacement des TCD (Transports de Chalands de Débarquement) Orage et Ouragan. Conçus au début des années 60 et livrés en 1968, ils ne répondaient plus « non aux besoins de la Marine, mais des armées », selon le Capitaine de Frégate Vincent Bril. Mistral et Tonnerre sont donc pourvus des améliorations technologiques les plus récentes.


Deuxièmement, la nécessité de posséder des unités capables de se positionner au large et de projeter des actions à terre, « dans le cadre d’une opération de gestion de crise par exemple », ajoute Vincent Bril. C’est le concept de « sea-basing ». Lors de la crise ivoirienne, avec ce type de navire, pas besoin de l’hôtel Ivoire à Abidjan comme point de regroupement par exemple. L’Armée pourra projeter ses forces à partir du Mistral ou du Tonnerre, via ses hélicoptères ou ses quatre chalands de débarquement.

Un état major d’au moins 150 opérateurs à bord


A la différence des bâtiments qu’ils remplacent, les deux BPC jumeaux possèdent tant une capacité amphibie qu’aéromobile. Leurs ponts d’envol permettent d’abriter jusqu’à seize hélicoptères et chacun peut transporter 60 blindés. Avec une capacité d’accueil de 450 soldats, ils offrent à la France le moyen d’établir une base arrière n’importe où sur le globe, tremplin d’opérations terrestres. Les capacités de stockage de matériel, de véhicules et d’équipement sont triplées.

 


Outre cette force de projection, le Mistral et le Tonnerre disposent de postes de commandement de 850m² chacun, modulables, aptes à accueillir un état major élargi à 150 personnes. « Le PC est doté des moyens de transmission moderne à haut débit, dans un cadre national ou international », précise Vincent Bril. Autre différence avec les TCD, la taille de l’équipage : 160 pour le Mistral (21 500 tonnes), 220 sur l’Orage (12 000 tonnes). Un rapport de chiffres explicite
.

Un nouveau système de combat et un hôpital de campagne


«Ce sont les premiers navires dits NTE (Navires Tout Électrique), dans le sens où la production d’électricité est commune pour les besoins de propulsion et les moyens du bord », note le Capitaine de Frégate. Ce sont aussi les premiers navires dans le monde à être propulsés par PODs (propulseurs en nacelles suspendus sous la coque) ce qui leur confère une « manoeuvrabilité exemplaire, nécessaire pour les opérations amphibies ».


L’équipement de direction des opérations est lui aussi novateur. Il comporte deux radars de navigation et d’appontage, et un radar de veille en trois dimensions pour la surveillance air et surface. C’est un système d’exploitation numérique des informations tactiques (SENIN) de la même famille que celui du Charles de Gaulle.


Quant à l’hôpital, il est « comparable à celui d’une ville comme Briançon », souligne le vice-amiral d’escadre Philippe Sautter.


Pourtant, la DGA, maître d’œuvre et signataire du contrat avec la société DCN, a émis deux réserves, lors de la réception du Mistral. Celles-ci portaient sur l’intégration des radars au système de combat. « Les problèmes sont résolus, affirme Vincent Bril, mais nécessitent encore des réglages, inhérents à la complexité et au caractère innovant de cette installation ». Le contrat prévoyant des pénalités en cas de retard (le Mistral a été livré 6 mois après la date prévue), la DGA pourrait les réclamer lors de la livraison du Tonnerre.


Pour l’heure, le Mistral poursuit ses tests en Méditerranée, en l’attente de voir son sister-ship le rejoindre, vraisemblablement cet été. Ils participeront rapidement aux opérations de commandement dans le cadre de la Nato Response Force de l’OTAN.
 

Grégoire DECONIHOUT

 

Mistral, le bateau presque à tout faire, montre ses capacités devant Toulon / Éric Estrade AFP

20Minutes.fr avec AFP, éditions du 10/03/2006

Mistral, le nouveau bateau presque à tout faire de la Marine nationale - il peut projeter des forces, se transformer en poste de commandement et soigner ou opérer malades et blessés - a commencé à démontrer ses capacités en croisant devant Toulon, son port d'attache.

Mistral, le nouveau bateau presque à tout faire de la Marine nationale - il peut projeter des forces, se transformer en poste de commandement et soigner ou opérer malades et blessés - a commencé à démontrer ses capacités en croisant devant Toulon, son port d'attache.

"La mer est devenue une base arrière, ce concept ne cesse de s'étendre", et le nouveau bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral s'inscrit dans la stratégie d'action de la France pour les 30 ans à venir, a expliqué le vice-amiral d'escadre Philippe Sautter, commandant de la force d'action navale, lors d'une visite pour la presse à bord du nouveau bâtiment, jeudi.

Long de 199 mètres, deuxième plus gros navire militaire français après le porte-avions Charles de Gaulle, Mistral est un navire polyvalent capable d'assurer, au large d'un pays en crise, trois grands types de missions:

- transportant 450 soldats, quatre chalands de débarquement, 60 blindés, 16 hélicoptères (Tigre ou le tout neuf NH90 d'Eurocopter qui a réalisé jeudi un appontage), Mistral est le nouvel outil de la France pour la "projection de forces", a expliqué le commandant du navire, Frédéric Jubelin.

- il est aussi un poste de commandement, capable d'héberger un état-major national ou inter-allié de 150 personnes à la tête d'une "grosse force navale ou terrestre", soit une capacité d'accueil en la matière nettement supérieure à celle du Charles de Gaulle.

- avec deux blocs opératoires, une salle d'urgences, 69 lits, et bientôt un scanner, Mistral est enfin "un hôpital, comparable à celui d'une ville comme Briançon". Il peut notamment effectuer des missions humanitaires telles que l'assistance aux victimes du tsunami en Asie du sud-est, selon le vice-amiral Sautter.

"Avec Mistral, plus besoin de l'Hôtel Ivoire à Abidjan" (un des points de regroupement qui a été utilisé par l'armée française dans la capitale ivoirienne), remarque le vice-amiral.

Les premières vérifications opérationnelles effectuées par les militaires depuis que le navire leur a été remis le 27 février sont conformes aux attentes, estime le capitaine Jubelin. Mais Mistral est actuellement presque vide de ses capacités d'intervention, puisqu'il ne renferme qu'un chaland, deux hélicoptères et aucun passager, troupes ou personnels d'état-majors.

Base arrière pour l'intervention lointaine, Mistral, et son "sistership" Tonnerre qui doit être livré "avant l'été", a été conçu pour le pré-positionnement de troupes ou de moyens "dans la durée".

"On doit pouvoir durer trois ou quatre mois devant une côte, pour faire peser, si besoin est, une menace française d'intervention", explique un officier du bord, montrant les salles de gymnastique et les foyers qui équipent les différents "quartiers" réservés à l'équipage et aux troupes embarquées.

La France espère vendre prochainement une réplique du Mistral à l'Australie, mais se trouve en concurrence avec l'Espagne, qui a son propre projet, a expliqué au cours de la visite Gérard Rivoal, directeur du programme à la DGA (Direction générale pour l'armement). L'Afrique du sud s'intéresse également au BPC français.

La livraison de Mistral a eu lieu "avec huit mois de retard", du fait de complications dans la mise au point de systèmes de données.

La question des pénalités à la charge du maître d'oeuvre, DCN, n'a pas encore été évoquée, a précisé Jean-Pierre d'Hérouville, directeur des opérations bâtiments de surface de DCN.

© 2006 AFP 

 

20 mars / Hôpital de pointe

Le Mistral et le Tonnerre devront permettre le débarquement de troupes mais aussi l’évacuation de ressortissants ou l’aide aux victimes de catastrophes, comme ce fut le cas récemment en Asie. A cet effet, ils disposent d’installations médicales très développées, l’hôpital s’étalant sur une superficie de 850 mètres carrés. Avec une capacité de 69 lits, les BPC disposent de capacités équivalentes à celles d’une ville de 40.000 habitants. « Nous disposons d’une salle de triage et de déchoquage, l’équivalent des urgences ; d’une salle pour les grands brûlés, d’une salle de radiologie pouvant accueillir un scanner et de deux blocs opératoires », précise le médecin du bord, Charles Perrichot. En temps normal, le navire compte un médecin, deux infirmiers et 19 lits armés. En cas de besoins, des éléments cliniques embarqués peuvent venir en renfort : « En utilisant 8 éléments techniques modulaires, nous pouvons disposer de quatre blocs opératoires complets et une équipe médicale de 100 personnes, dont 12 chirurgiens ! ». Pour faire face à l’afflux massif de blessés, la circulation des chariots roulants est une priorité. Les anciennes coursives étroites et les portes étanches qu’il fallait enjamber disparaissent : Le Mistral est conçu pour limiter au maximum la manutention des victimes et faciliter leur circulation. Ainsi, un ascenseur relie tous les ponts et permet l’acheminement direct des blessés, depuis le pont d’envol jusqu'à l’hôpital. Ces derniers passent ensuite par une salle de triage d’où ils seront transférés, suivant leur état, vers l’unité de soins adaptée. Pour la première fois dans la marine, le bâtiment est également doté d’une salle de téléassistance médicale : « Grâce à une liaison satellite, le chirurgien pourra réaliser tous types d’opérations, y compris celles qui ne sont pas de sa spécialité. Dans ce cas, il sera assisté par un collègue spécialiste, qui suivra, depuis la terre, l’intervention en direct, via une caméra ».

Date :

Source : Mer et Marine

 

Mars - Édition Tampon officiel

Source : ICI

 

22 juin 2006 / Reportage TF1 sur le Mistral

 

Opération Baliste / Beyrouth

Source et résumé opération en cours : ICI

Mistral et Sirocco à Beyrouth

 

Photos diverses / source Web

     

   

 

21 juillet

Le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var commandé par le capitaine de frégate Rémi Poisot a appareillé le jeudi 20 juillet à 17h de Toulon pour gagner début août par le canal de Suez, l’océan Indien. Sur zone dès le 3 août, il prendra les fonctions de bâtiment de commandement de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) en remplacement du BCR Marne.

Le Var, lors de son passage à proximité de la zone d’opération « Baliste », ravitaillera le lundi 24 juillet (après-midi) en eau, combustible, vivres, médicaments et matériels médical les quatre unités (BPC Mistral, TCD Siroco, les frégates Jean Bart et Jean de Vienne) de la Marine nationale déployées depuis le samedi 15 juillet.

Ces ravitaillements augmenteront l’autonomie des forces aéronavales actuellement employées entre le Liban et Chypre au rapatriement volontaire des ressortissants.

Source : Marine Nationale

 

Opération Baliste

119 Ko

 

 
20Minutes.fr avec AFP, éditions du 21/07/2006

Trois mille Français évacués du Liban

Quelque 3.000 ressortissants français au total auront été évacués du Liban vendredi soir grâce aux moyens mis en place par la France, a indiqué en milieu de journée le ministère des Affaires étrangères.

Environ 2.000 personnes ont déjà regagné la France et un millier d'autres devaient embarquer sur le ferry Iera Petra qui devait quitter dans la soirée Beyrouth pour Larnaca (Chypre), avant d'être transférées sur Paris, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi.

Quelque 900 étrangers, principalement des Européens, ont également pu quitter ce pays grâce au dispositif français.

M. Mattéi a ajouté que le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco de la Marine nationale serait à Beyrouth dans la journée, où il doit embarquer environ 300 personnes. Un autre bâtiment de la Marine, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, qui peut transporter jusqu'à 4.000 civils, sera sur zone dimanche, a-t-il ajouté.

Paris estime entre 4 et 5.000 le nombre des Français qui pourraient encore bénéficier des moyens d'évacuation mis en place par la France, mais souligne que ce chiffre reste susceptible d'évoluer. "Les rotations continueront aussi longtemps que nécessaire", a assuré M. Mattéi.

M. Mattéi a indiqué ne pas avoir connaissance de ressortissant français tué ou blessé dans les combats actuels.

© 2006 AFP

 

26 juillet / Le Mistral embarque des ressortissants français et étrangers à Beyrouth

A 05h28, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a été rappelé au poste de mise en garde. A l’approche du port de Beyrouth, les marins ont rejoint leur poste tandis que les troupes embarquées se sont préparées à déployer le dispositif d’accueil des ressortissants. De 09h30 à 14h00, c’est 1153 ressortissants français et étrangers qui ont embarqué à bord du bâtiment.

L’installation des passagers a été effectuée partout avec convivialité et, à 14h30, le Mistral a quitté le port de Beyrouth : cap sur Mersin en Turquie. Les plus petits ont été rapidement couvés par les marins et soldats, la régie du bord a passé des dessins animés en boucle tandis que l’aumônier célébrait une émouvante messe au hangar aviation. Mercredi matin, le Mistral a confié ses passagers au dispositif mis en place par le Ministère des Affaires étrangères pour la dernière phase de leur périple.

Source : Marine Nationale

 

20Minutes.fr avec AFP, éditions du 28/07/2006

La France a évacué vendredi plus de 2.000 ressortissants de Beyrouth, le plus important transfert mené jusqu'à présent dans le cadre de l'opération Baliste, en déployant pour la première fois l'ensemble de ses moyens militaires mobilisés depuis le début de la crise.

Quatre navires de guerre ont participé à cette opération de rapatriement des Français et étrangers, mise en place après le début du conflit entre Israël et le parti chiite libanais du Hezbollah le 12 juillet.

Selon une source militaire, quelque 1.380 ressortissants ont été évacués à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, deuxième plus gros bâtiment de la flotte française.

Environ 600 ont embarqué sur le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco et quelque 200 ont été évacuées à bord de la frégate anti-sous-marine Jean-de-Vienne, soit un total d'environ 2.180 personnes.

Le quatrième navire, la frégate anti-aérienne Jean-Bart, était chargée de la "sécurisation" du port pendant les opérations d'évacuation. Au total, près de 1.500 militaires français ont été dépêchés en Méditerranée orientale, indique-t-on de source militaire.

Les ressortissants désirant quitter le pays, Français et étrangers de tous âges, ont commencé à embarquer dans le calme à bord des navires vers 10H00 (07H00 GMT), jusqu'à environ 17H00.

Comme lors des opérations précédentes, elles avaient été regroupées tôt dans la matinée au lycée franco-libanais de Beyrouth, pour être conduites en bus au port de la capitale libanaise. Une quarantaine de bus ont effectué des rotations au cours de la journée.

Le Siroco a quitté le port de la capitale libanaise en début d'après-midi. Le Mistral, le Jean-de-Vienne et le Jean-Bart devaient appareiller vers 18H00 (15H00 GMT), pour un retour prévu à Larnaca (Chypre) samedi matin.

Les opérations de débarquement, qui devaient commencer initialement vendredi soir, ont été retardées, Larnaca n'étant "pas en mesure d'accueillir pour la nuit tous ces rapatriés", a expliqué à l'AFP le commandant en second du Siroco, Thierry Fromont.

Les évacuations de vendredi constituent le plus important transfert mené jusqu'à présent dans le cadre du dispositif français de rapatriement.

Elles portent à quelque 10.500, dont 8.500 Français, le nombre de personnes rapatriées par la France depuis le début de la crise le 12 juillet, selon le ministère français des Affaires étrangères.

Selon le ministère, les estimations initiales, faites au début de la crise, portaient sur environ 8.000 personnes désirant partir, un chiffre susceptible d'évoluer en fonction du conflit et de situations personnelles imprévues.

Aucune nouvelle rotation n'est ainsi prévue pour le moment, mais le dispositif reste en place jusqu'à nouvel ordre.

"La situation sur place est très volatile et nous nous tenons prêts à assurer d'autres opérations si nécessaire", a souligné le porte-parole de Baliste, le capitaine de frégate Bertrand Bonneau.

A Chypre, quelque 6.000 personnes de différentes nationalités évacuées du Liban attendaient toujours d'être rapatriées dans des camps de transit ou des hôtels, selon les modalités arrangées par leurs ambassades respectives.

Quelque 47.000 personnes, sur un total d'environ 90.000 ayant fui le Liban, sont arrivées à Chypre depuis le début de la crise. 41.000 d'entre elles sont reparties par avion.

Un dernier navire américain chargé des évacuations devait quitter Beyrouth pour une arrivée prévue vendredi soir à Chypre.

Par ailleurs vendredi, quelque 550 Canadiens évacués du Liban sont arrivés en Turquie.

© 2006 AFP

 

7 août / Déchargement de fret humanitaire et embarquement de ressortissants à Beyrouth.

Le Mistral, le Siroco, le Jean de Vienne et le La Fayette sont arrivés à Beyrouth vers 08H00. Le Mistral a débarqué 262 palettes de fret humanitaire avant d’embarquer des ressortissants tout comme le Siroco et le La Fayette.

Le groupe a ainsi fait transité vers Larnaca près de 1400 personnes. Par ailleurs la frégate anti-sous-marins Montcalm a quitté Toulon ce matin pour rejoindre le Liban et remplacer le Jean de Vienne.

Source : Marine Nationale

18 août / 2 navires français débarquent de l’aide à Saïda

Hier dans la journée, deux navires français, la frégate Georges Leygues et le porte-hélicoptères Mistral, ont accosté au port de Saïda pour y décharger leur cargaison d’aide humanitaire.

 

20 août / Activités de la force Baliste au Liban

Le Mistral, accompagné du Jean Bart, a débarqué 225 tonnes de fret humanitaire à Beyrouth.

L’hélicoptère Panther du Jean Bart a effectué un vol de reconnaissance pour évaluer l’étendue de la pollution maritime, en coordination avec le Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE).

Source : État-major des armées

 

Photo Romain Veyrié / 25 aout 2006

 

Bilan médical / Baliste 2006

Format PDF / Extrait recueil Juin 2007 / Médecine et Armées

 

8 septembre / Prise de commandement du bâtiment de projection et de commandement Mistral

Le capitaine de vaisseau Gilles Humeau a été reconnu comme nouveau commandant du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral par le vice-amiral d’escadre Philippe Sautter, commandant la force d’action navale (FAN).

Le CV Humeau, commandant en second depuis le 29 juillet 2005, succède au CV Frédéric Jubelin, commandant du BPC Mistral depuis le 6 septembre 2004. Une cérémonie a eu lieu vendredi dernier à bord du bâtiment.

Le BPC Mistral était rentré à Toulon fin août, après plus d’un mois d’ opération Baliste au large des côtes libanaises.

Source : Marine Nationale

 

Photos / Septembre 2006

 

Remerciements Mr Callet

 

19 septembre /Avec le Liban, la marine valide le concept du BPC

 

Mieux que la théorie ou qu’une série d’exercices, le déploiement lors de la crise libanaise du Mistral a été l’occasion, pour l’Etat Major de la marine, de valider le nouveau concept de Bâtiment de Projection et de Commandement. Le Capitaine de Vaisseau Frédéric Jubelin, pacha du navire jusqu’au 5 septembre dernier, a accepté de revenir avec nous sur l’opération Baliste et sur le baptême du feu du BPC. L’officier connaît particulièrement bien le navire puisqu’il est arrivé à Brest dès septembre 2004, lors de l’inscription du Mistral sur la liste navale. « Nous avons suivi sa construction et servi d’équipage de conduite pour DCN. Après 14 sorties d’essais industriels et 57 jours de mer, nous avions pressenti que le bateau recelait un potentiel énorme. Puis il y a eu la Traversée de Longue Durée et enfin l’opération Baliste, avec laquelle la pratique nous a conforté dans notre idée initiale ». Après trois mois de TLD au cours desquels le Mistral a mené ses essais en eaux chaudes, jusqu’en Inde, l’été devait être consacré aux réparations, notamment des planchers défectueux : « Le bateau n’est toujours pas admis au service actif et il venait de terminer ses essais. Il y avait des pièces à changer et des dizaines d’appels à garantie à solder. C’était un véritable chantier. Dès le 3 juillet, la moitié de l’équipage était en permission », se souvient le CV Jubelin.

Appareillage d’urgence

Face à la montée en puissance des combats entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le gouvernement français décide, mi-juillet, de renforcer les moyens navals déjà dépêchés vers le Liban (frégate ASM Jean de Vienne et Transport de Chalands de Débarquement Siroco) « Le samedi 15, j’ai reçu l’ordre d’être à 24 heures d’appareillage dès le lundi. Le 17 au matin, l’équipage était au complet et nous recevions à bord l’Antenne Chirurgicale Projetable avec son matériel et 25 personnes, dont 7 médecins et 3 chirurgiens ». En 48 heures, le vaste chantier débuté deux semaines plus tôt fait place à un navire parfaitement opérationnel, avec le plein de gasoil, de carburant aviation et des vivres pour 600 personnes et 45 jours. Parallèlement, sont embarqués 650 hommes de l’armée de Terre et 85 véhicules, dont 5 chars AMX 10 RC et une vingtaine de VAB et VBL (partis du Mans le lundi même). Le dispositif sera complété par quatre hélicoptères Puma et Gazelle, auxquels s’ajouteront deux Cougar. Le Mistral souffrant d’un problème d’injection sur un diesel alternateur, une pompe, prélevée sur le Tonnerre, à Brest, est montée dans la foulée à bord, pendant que des éléments de transmission sont installés, offrant, alors, une capacité complète de liaison par satellite. « Nous avons appareillé le 19 et, dès le 20 juillet, nous avons utilisé le bateau à fond ». En plein transit au large de la Crête, le Mistral reçoit même deux Cougar EC 725. Les appareils, qui ne s’étaient jamais posés sur une plateforme à la mer, n’ont aucun mal à atterrir sur le vaste pont de 5200 mètres carrés. Ravitaillés en 45 minutes, ils reprennent rapidement l’air avec leurs commandos, chargés de repérer le terrain pour sécuriser l’évacuation des ressortissants français et bi-nationaux présents au Liban.

Jusqu’à 4000 personnes à bord

Pendant les quatre jours de traversée entre Toulon et la côte libanaise, l’état major du Mistral a planché sur la meilleure manière d’utiliser le BPC : « Il y avait des incertitudes sur l’évolution de la situation. Nous savions que 12.000 civils étaient à évacuer immédiatement. Il fallait donc prévoir la place pour les accueillir. A vide, nous avions calculé que nous pouvions embarquer 4000 personnes pour un trajet de 8 heures, où nous n’aurions eu qu’à distribuer des casse-croûtes. Avec les troupes à bord, entre la compagnie du 2ème RIMA, l’échelon du Génie et leurs matériels, ce chiffre tombait à 1500, ce qui est déjà énorme », précise le commandant Jubelin. « Pour gagner de la place, j’ai fait concentrer les véhicules sur le pont supérieur pour laisser libre le pont à véhicules inférieur. Sur le papier, le Mistral peut embarquer 60 engins mais ce chiffre est établi suivant les normes SOLAS, avec un espace de 80 centimètres entre chaque. Si on les tasse un peu, la capacité peut en fait monter à 110 véhicules ». Ce gain potentiel de place est également valable pour le hangar hélicoptères, long de 100 mètres. Conçu pour abriter 16 appareils lourds, il peut, en réalité, accueillir jusqu’à 35 Gazelle ! Le pacha du Mistral décide finalement d’installer les 700 lits (puis 2200 matelas gonflables supplémentaires) dans le hangar hélicoptères et dans cinq coursives : « Les coursives sont très larges, ce qui permettait d’installer 45 lits dans chacune d’elles, tout en laissant un bon passage entre le lit et la cloison. Toutefois, par mesure de sécurité, j’avais laissé la coursive du bord opposé libre ».

L’espace facilite l’écoulement des flux

Accueillir des centaines de familles impatientes de fuir une zone de combats n’est pas chose aisée : « Cela demande beaucoup d’organisation et, en cela, les grands espaces du BPC ont été très importants. A Beyrouth, nous avons accosté à tribord pour nous servir de la porte latérale, qui donnait sur le quai. Elle a l’avantage de déboucher sur un espace communiquant avec le radier et les hangars. Nous y avons installé un filtrage à l’embarquement, un accueil, un point bagages, un point médical. L’idée était de fluidifier l’arrivée des ressortissants et d’éviter un goulot d’étranglement. Pendant que les gens montaient, les gros bagages étaient pris en charge par des chariots élévateurs et montés par la rampe du hangar à véhicules supérieur. Valises et sacs étaient étiquetés et rangés dans des locaux dédiés d’habitude aux paquetages des militaires. Ca s’est tellement bien organisé que, aussi incroyable que cela puisse paraître, aucune valise n’a été perdue ! ». Telle une gare de triage, la zone d’accueil a permis d’éviter de longues attentes, les civils étant répartis dans le bateau à mesure de leur arrivée. Selon Frédéric Jubelin : « Sur une frégate on ne peut pas faire ça. Même sur un TCD récent comme le Siroco car, chargé de véhicules et de troupes, il n’y a pas la place ». Avec ses 199 mètres de longs et 21.500 tonnes, le Mistral est un navire impressionnant, un bateau très haut, dont le pont d’envol s’élève un mètre au dessus de celui du porte-avions Charles de Gaulle. Malgré tout, les personnes évacuées ne semblent pas avoir eu de grosses difficultés d’orientation : « Evidemment, il y avait toujours à proximité un marin, un marsouin ou un légionnaire pour répondre à leurs demandes ou les guider, mais en plus, c’est un bateau très simple à comprendre. L’essentiel se passe sur cinq ponts, les coursives sont très larges et on comprend vite comment rejoindre les hangars ou la cafétéria ».

« Un rond point permanent »

Cette cafétéria, bien entendu, a été très sollicitée. Avec 2200 personnes à bord au plus fort des opérations d’évacuation, il faut imaginer que sur 24 heures, 6600 repas et petits déjeuners doivent sortir des cuisines, dérivées de celles embarquées sur les paquebots et spécialement conçues pour assurer un service très important. Pour satisfaire autant de bouches, les réserves doivent, toutefois, être réapprovisionnées régulièrement. Or, avec l’embargo imposé par Israël sur le port de Beyrouth, le Mistral n’avait que quelques heures pour embarquer les ressortissants, débarquer du matériel et, éventuellement, reconstituer ses vivres : « Je me souviendrai d’une image saisissante qui résume bien les capacités assez incroyables de ce bateau. On était à Beyrouth et nous devions, de manière concomitante, accueillir 1100 ressortissants, refaire des vivres et débarquer 450 palettes. Pour parvenir à sortir cette cargaison à temps, on a utilisé la grue aéro, les Fenwick par la porte de bordée latérale mais aussi la poutre à munitions. Avant d’arriver, les palettes avaient été disposées : 170 sur le pont d’envol, 230 en bas et 45 près de la poutre. Tout est sorti simultanément et, en même temps, je voyais le commissaire charger ses vivres par l’avant du navire ! C’est industriel et méthodique. En sommes, on ne bricole pas ». Pour le capitaine de vaisseau Jubelin, le BPC est une sorte de « rond point permanent qui ne s’arrête jamais. Au Liban, on ne stoppait pas, entre le chargement de fret, les évacuations, l’hôpital, les mouvements d’hélicoptères et les manœuvres amphibies ».

Hôpital de pointe

Initialement, le déploiement du Mistral en Méditerranée orientale avait été motivé par ses importantes capacités hospitalières. S’étalant sur 850 mètres carrés et disposant de 69 lits, les infrastructures embarquées par le BPC sont du même type que celles d’une ville de 40.000 habitants. On y trouve une salle de triage et de déchoquage des blessés, une salle pour les grands brûlés, ainsi qu’une salle de radiologie pouvant accueillir un scanner et de deux blocs opératoires. Pour la première fois sur un bateau, la puissance des transmissions permettent même, en cas de besoin, d’opérer avec l’aide d’un spécialiste à terre, grâce au système de téléassistance. « L’hôpital s’est révélé extrêmement utile du fait qu’il se trouve au milieu du navire. Il est très bien conçu avec ses salles permettant un flux progressif, du triage aux blocs opératoires. Nous nous en sommes beaucoup servis sur une des premières rotations, lorsque nous avons embarqué des personnes âgées ou handicapées, dont la mobilité était réduite. Elles ont essentiellement été prises en charge à l’hôpital, qui a un accès direct avec les hangars et le pont d’envol par un ascenseur. On a pu s’occuper de tout le monde sans qu’il y ait d’attente », se félicite l’ancien pacha du Mistral. Outre l’aspect purement opérationnel, l’équipage, comme les troupes terrestres embarquées, ont été confrontés au traumatisme subi par les familles : « On avait organisé des groupes de 35 à 50 personnes. Les hommes les prenaient en charge pour les accompagner d’un bout à l’autre du bateau, organiser des activités pour faire passer le temps et aussi les réconforter. Certains allaient bien mais d’autres, qui subissaient les bombardements depuis 15 jours, avaient besoin de parler et surtout, d’être écoutés. Le fait d’assurer une présence et d’avoir de l’attention fut, je pense, très bénéfique pour eux ».

Le PC embarqué fait ses armes

À son arrivée au Liban, le Mistral est utilisé comme navire de commandement des forces françaises déployées sur la zone. Le bâtiment renferme un vaste PC de près de 1000 m², spécialement conçu pour les missions interalliées et interarmées : « C’est un endroit idéal où l’Etat Major dispose du même espace et des mêmes conditions qu’à terre. On a littéralement transposé les locaux High Response Force (HRF) installés récemment à Toulon. Les gens se voient, circulent et il y a une continuité de service absolue avec des dizaines de prises permettant les branchements de matériels. Le 17 juillet au matin, le PC était vide et, lorsqu’il est entré en activité le 22, je n’en ai plus jamais entendu parler. Ce fut une réussite dès le premier coup ». Le challenge était pourtant de taille puisqu’il a fallu brancher, et faire cohabiter, les systèmes d’information et de communication de l’Etat Major des Armées, de la marine et de l’armée de terre. En tout, 150 postes d’opérateurs peuvent être installés ! Le nombre de stations de travail sera même porté à 250 pour permettre au BPC d’accueillir l’Etat Major embarqué de la force amphibie de l’OTAN. Les systèmes de communications de l’Alliance étant différents, le réseau de cuivre a été doublé d’un réseau de fibres optiques, permettant d’assurer la sécurité des données entre les différentes stations de travail. En octobre, le Mistral sera engagé dans un vaste exercice, Brillant Midas, rassemblant pas moins de 44 navires alliés. C’est à l’issue de cette campagne au large des côtes provençales que le navire doit être certifié OTAN. « Compte tenu de l’expérience désormais acquise, je ne me fais pas de souci pour cela », estime, confiant, le capitaine de vaisseau Jubelin. L’officier note, à ce sujet, comme une preuve de l’intérêt de l’Etat major embarqué pour son ancien bateau que : « Lorsque nous sommes repartis pour Toulon et que le PC a été transféré du Mistral au Sirocco, les mines étaient éloquentes... »

« Nous avons clairement passé un cap »

Frédéric Jubelin est un spécialiste de la chose amphibie. Ancien commandant de l’Ouragan, il a mené plusieurs missions avec ce Transport de Chalands de Débarquement, notamment en Afrique. Selon lui : « Avec le Mistral nous avons clairement passé un cap. C’est le cas pour les manœuvres. Grâce aux pods, je ne me suis pas servi de remorqueurs pendant 13 mois. La souplesse que ce système offre, avec les propulseurs, a été très utile pour les vingt manoeuvres que nous avons réalisées dans des ports étroits, comme Beyrouth. Pour gagner du temps dans le débarquement des ressortissants à Larnaca, nous avons utilisé le système de positionnement dynamique, qui permet au navire de jouer sur sa propulsion pour rester à un point fixe. Stationné à 1500 mètres de la côte, j’ai fait mettre le radier en eau et utilisé les deux CTM (Chalands de Transport de Matériel) pour faire les rotations. Tout était chronométré. Pendant que l’un effectuait le trajet, l’autre était chargé ». Malgré le fait qu’un groupe de civils, avec femmes, enfants, bébés, bagages diverses et même poussettes, ne soit pas aussi facile à diriger que des troupes disciplinées et entraînées, « A la troisième rotation, nous n’avons mis que trois heures pour débarquer 1400 personnes ». En matière d’opérations amphibies pures, le BPC a également connu son baptême opérationnel avec le ravitaillement de la FINUL, à Nakoura : « Les véhicules étaient chargés dans les CTM. A priori, il n’y a pas de différence avec les TCD mais, dès qu’une montée en puissance est nécessaire et qu’on n’a que 45 minutes pour débarquer les troupes et les hélicoptères, le BPC montre tout son intérêt. L’amphibie, avec un Ouragan, c’est très séquentiel. On envoie un hélico, on laisse 2 minutes de battement puis on envoie un CTM, puis un hélico après 2 minutes etc.... Désormais, on peut mener simultanément l’ensemble des manœuvres en utilisant, sans interférence, la totalité de nos capacités ». En matière d’ « opérations aéro », le saut qualitatif est quantitatif est énorme : « Pour lancer un assaut héliporté, on n’a pas à attendre. Grâce à l’ascenseur arrière, on peut déployer les pales avant l’arrivée de la machine sur le pont d’envol, ce qui permet de gagner un temps précieux. D’autre part, les grandes dimensions du navire nous permettent de préparer, pour une pontée de six hélicoptères, 70 à 90 gars avec leurs armes et leurs bagages dans la coursive du pont 6 (au niveau inférieur du pont d’envol). Nous avons calculé, pendant les exercices, qu’en une minute 45 ils étaient sur le pont, en 3 minutes dans les hélicoptères et en moins de 5 minutes, tout le monde était en l’air. C’est vraiment impressionnant ».

Les défauts de jeunesse

Navire prototype, le Mistral n’a pas échappé aux traditionnels problèmes de mise au point, notamment au niveau de son système de combat. Conséquences de ces difficultés, le navire a été livré à la Marine nationale avec huit mois de retard. « Les performances requises n’étaient pas au rendez-vous. Il faut se rappeler que ce bateau a été conçu pour être armé par un équipage réduit de 160 hommes (contre 220 pour le Siroco, deux fois moins gros). A la limite, nous pourrions le faire naviguer avec seulement 60 marins, ce que nous étions en équipage de conduite pendant les essais. Le système de combat est pensé dans cet esprit. On ne voudrait avoir qu’un seul opérateur au lieu de trois pour traiter l’ensemble des données transmises par le radar tridimensionnel ». Pour le commandant Jubelin : « Il eut été incongru que tout marche du premier coup. L’essentiel, c’est que ces problèmes n’obèrent pas les capacités du bateau ». Sur ce point de vue, l’opération Baliste a été rassurante pour l’équipage : « Quand on est survolé tous les jours par des F 16 et des drones et qu’on parvient à les détecter, on voit bien que les radars fonctionnent. Après un mois d’opérations, on a acquis beaucoup de savoir-faire et il y a moins de soucis ». Si les moyens de détection se sont révélés efficaces au large des côtes libanaises, les travaux sur le système de combat ne sont pas pour autant achevés. Afin de répondre totalement aux spécifications du contrat, DCN poursuit sont travail sur la communication du SDC, la réduction du nombre d’opérateurs pour le radar MRR 3-D, mais aussi le pistage multisenseurs. Ce système, qui permet de marier les informations du MRR et des radars de navigation, est particulièrement délicat à régler. Les trois équipements fonctionnent, en effet, sur des gammes de fréquences différentes et chacun dispose d’un mode spécifique d’extraction de plots. A la lumière de l’expérience acquise ces derniers mois, d’autres éléments seront sans doute modifiés, comme le propulseur d’étrave, dont la puissance n’est pas jugée suffisante. Enfin, comme son frère jumeau, le Tonnerre, le Mistral connaît des soucis de plancher. Les linos se décollent dans les locaux vie : « On attend de savoir exactement d’où vient le problème mais ce qui est certain, c’est que ça ne remet absolument pas en cause le concept du bâtiment et le choix des matériels ».

Des soldats satisfaits par les conditions de vie

Malgré quelques planchers gondolés ou décollés en attente de réparation, les troupes de l’armée de Terre ont pu profiter, pour la première fois en opération, des aménagements du BPC. Conçue par les Chantiers de l’Atlantique, la partie avant, qui abritent les locaux vie, a bénéficié de concepts bien rodés dans la marine marchande. Les marsouins, habitués à la vie rustique des TCD, ont découvert un autre univers : « Les hommes du 2ème RIMA venaient de traverser le pays avec leur matériel quand nous avons appareillé. Ils ont été contents de trouver des chambres correctes et le confort moderne. Il y a eu beaucoup de réactions positives. Ils reconnaissent qu’un vrai pas en avant avait été fait ». Alors que le Mistral propose des cabines de 4 places pour les soldats, sur l’Ouragan, les troupes étaient littéralement entassées, pour ne pas dire parquées, un peu partout dans le bateau. « Les conditions étaient très précaires. D’ailleurs, les gars préféraient rester à terre plutôt que de revenir sur le bateau. On ne faisait même plus le branlebas pour les laisser se reposer car on savait qu’ils n’avaient que très peu dormi de la nuit. Sur le Mistral, c’est totalement différent. Ils ont leurs cabines, avec douche et sanitaires. On savait qu’ils avaient bien dormi, dans un endroit frais et confortable ». Malgré la vie de promiscuité offerte sur les TCD type O, Frédéric Jubelin affirme ne jamais avoir connu de mauvais état d’esprit. « Les hommes de l’armée de Terre sont entraînés à vivre des situations difficiles et ils savent que sur les navires, nous avons les mêmes conditions de vie. Ils s’accommodent de tout mais c’est vrai qu’en leur proposant des conditions d’habitabilité décentes, en leur mettant à disposition des salles de réunion et des branchements rapides sur les systèmes de transmissions, tout devient plus simple ».

Article publié sur le site www.meretmarine.com le 19/09/2006

 

Stage effectué sur le bâtiment de projection et de commandement « Mistral », du 10 au 13 octobre 2006

« En qualité d’ancien officier de réserve, je me suis toujours intéressé à l’évolution de nos armées, puisqu’elles jouent un rôle majeur dans l’avenir de notre pays...

N’étant jamais auparavant monté sur un bateau de guerre, j’ai été très impressionné par l’importance du bâtiment.

Cette expérience s’est révélée très enrichissante sur le plan humain, puisque j’ai pu rencontrer de jeunes matelots ayant participé au rapatriement de civils au moment de la guerre du Liban, expérience à laquelle ils n’étaient pas préparés, et qui les a profondément marqués.

A travers ce stage dans les forces armées, j’ai découvert le professionnalisme et la rigueur de ces hommes, qui font preuve d’un engagement personnel et civique très forts, conscients de tenir un rôle important pour notre pays. J’ai été impressionné par la philosophie de vie et le sens de l’abnégation de ces hommes... »

Roger Besse
Sénateur du Cantal

Extrait site web : ICI

 

Exercice MIDAS - Octobre 2006

Document de la ville d'Argeles - PDF : ICI

- Exercice de débarquement de l’OTAN dans le sud de la France

PERPIGNAN (France), 9 octobre 2006 (AFP) - Plus de 40 bâtiments de guerre et des troupes amphibies de l’OTAN ont procédé lundi à l’aube à un exercice de débarquement dans la rade du Racou, entre Argelès et Port-Vendres, dans le sud de la France, a-t-on appris de source militaire. Baptisé "Brilliant Midas 06", l’exercice réunit des troupes de 12 pays de l’Alliance atlantique, sous commandement d’un amiral espagnol. La France accueille les manoeuvres maritimes et amphibies. 4 à 500 hommes des forces armées françaises grecque et turque ont ainsi débarqué à l’aube sur la plage du Racou. Cette "tête de pont" doit permettre le débarquement d’un "état-major embarqué" à bord du bâtiment de commandement Mistral, de retour du Liban. Les opérations qui dureront une semaine seront menées contre le fort Béar à Port-Vendres, l’ancien camp militaire de Rivesaltes et pour sécuriser l’aéroport de Perpignan. En tout, quelque 40 embarcations, dont des péniches de débarquement et six sous-marins, 30 hélicoptères de combat et quelque 7.500 hommes participent à cet exercice de déploiement rapide. L’armada s’était regroupée la semaine dernière à Toulon, avant de faire mouvement vers la Corse, puis vers son lieu de débarquement.

Source : ICI

 
 
 

12 octobre 2006 / Extrait : PROJET DE loi de finances pour 2007 (n° 3341) / TOME V

DÉFENSE /PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES MARINE

PAR M. Philippe VITEL, Député.

–– Les forces amphibies sont également concernées par le processus de renouvellement de la flotte, puisque les TCD Ouragan et Orage, entrés en service respectivement en 1965 et 1968, vont être remplacés par les deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) Mistral et Tonnerre. L’intérêt croissant porté à l’aéromobilité dans les opérations et la recherche d’une complémentarité avec les TCD Foudre et Siroco, plus récents, ont conduit à privilégier l’option de porte-hélicoptères polyvalents, similaires aux navires américains de la catégorie des landing helicopter deck (LHD). D’un déplacement de 21 000 tonnes (soit plus du double de celui de leurs prédécesseurs Ouragan et Orage), les BPC pourront embarquer un équipage de 160 personnes, ainsi que 450 à 700 hommes, selon la durée de déploiement, 60 véhicules et 16 hélicoptères (Tigre et NH 90).

Le Mistral a été réceptionné en février 2006, avec six mois de retard, suite à des difficultés de mise au point de son système de combat. Pour autant, l’utilisation opérationnelle du bâtiment s’est déroulée de façon très satisfaisante durant l’opération Baliste, la marine ayant confirmé sa bonne adaptation aux missions qui lui sont assignées, ainsi que ses excellentes caractéristiques aéronautiques et manœuvrières ; son admission au service actif devrait intervenir sous peu. La réception du Tonnerre, quant à elle, a été ajournée en mai 2006, en dépit des bons résultats des essais à la mer, du fait de l’apparition d’un problème de corrosion des sols des locaux de vie sur la partie avant du navire (réalisée par les Chantiers de l’Atlantique, devenus depuis Aker Yards), résultant d’une malfaçon. Des travaux, dont la durée est évaluée à cinq ou six mois, ont été engagés en juillet 2006. Ils conduisent à envisager la réception contractuelle du Tonnerre au plus tôt en décembre 2006, et une admission au service actif au printemps 2007. Le Mistral, lui aussi concerné par cette malfaçon, mais de façon moindre, devra faire à son tour l’objet d’une remise en état de ses sols.

 

BPC Mistral - un parrainage gagnant


Extrait du Magazine Océanes de Octobre 2006 - page 34 : Lien web : ICI

Téléchargement en PDF : ICI

 

Agréé officiellement par l’état-major de la Marine nationale en début d’année, le parrainage du bâtiment de projection et de commandement Mistral par la Ville du Havre entrera dans sa phase active dans quelques mois. D’ici là, premiers repères et premières explications sur un partenariat affectif déjà fort.

Deuxième plus gros navire (en tonnage et en longueur) de la Marine nationale, le Mistral était cet été l’une des pièces maîtresses du dispositif aéronaval déployé par la France pour rapatrier nos ressortissants du Liban. Ses capacités d’emport de matériels amphibies, de soutien logistique, médical et d’hébergement en font un outil particulièrement efficace en cas de conflit armé ou d’opération humanitaire.
Le Mistral a ainsi effectué au mois d’août de nombreuses rotations entre Beyrouth et le port de Larnaca, sur l’île de Chypre, afin d’évacuer plusieurs centaines de Français de la zone de combat.
Cette première mission d’évacuation fut, en quelque sorte, le baptême du feu pour ce tout nouveau bâtiment et son équipage ; sa première sortie en mer datant en effet du 21 mars 2005, peu de temps après que son commandement eut été confié au capitaine de vaisseau Frédéric Jubelin.
Antoine Rufenacht a tenu à saluer la présence du Mistral au Liban lors du conseil municipal du 18 septembre. Il avait auparavant adressé un message de soutien et d’encouragement début août auquel le commandant répondit par ces mots : « L’attention que vous portez à votre filleul nous va droit au cœur. Aux portes de l’Orient, l’équipage du Mistral vous remercie du salut de cette Porte océane qu’il souhaite ardemment franchir dès que possible. Veuillez transmettre les amitiés de tous nos marins et soldats à vos concitoyens. »

Un lien fort entre la Marine et la Nation

Ce premier échange entre le maire du Havre et le « pacha » du Mistral n’est donc que le début du lien affectif qui unit désormais le bâtiment à sa ville marraine, et dont l’acte officiel sera signé lors de l’escale inaugurale du navire au Havre.
Le parrainage des bâtiments de guerre est en effet un moyen privilégié de maintenir un lien entre les armées et la Nation. Une tradition qui, selon certains historiens, remonterait à l’époque de Charles VI, mais ce n’est que sous Louis XV que des villes et des états de province financèrent et purent ainsi donner leur nom à des bâtiments de la flotte française. Cette pratique, guidée à l’époque par des considérations économiques, permit de constituer la plupart des marines de guerre du monde occidental.
Si, de nos jours, le parrainage n’est bien entendu plus d’ordre financier, il représente une symbolique forte de la dimension affective qui unit la commune à son navire filleul. Ce à quoi veille tout particulièrement l’Association des Villes Marraines, créée en 1986 à l’initiative d’André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux, et de Jean-François Pintat, sénateur-maire de Soulac-sur-Mer, décédé en 1990.
Car, une fois la décision de parrainage prise à l’unanimité de l’assemblée municipale (stricte condition garantissant la pleine et entière motivation de la collectivité et sa nécessaire neutralité politique), celle-ci concerne également les administrés.
Les jeunes, tout d’abord, grâce aux échanges noués entre certaines classes des établissements scolaires de la ville et l’unité militaire. Les anciens du monde combattant également, par leur participation directe dans la mise en œuvre de relations privilégiées avec les militaires d’active.
Ainsi, la première escale du Mistral au Havre, envisagée l’année prochaine, impliquera-t-elle en premier lieu la Ville, mais aussi de nombreux citoyens havrais, jeunes et moins jeunes. A l’instar de celle qui fut organisée pour le porte-avions Charles de Gaulle en juin 2004. Une escale mémorable dont bon nombre de marins parlent encore avec admiration.
Océanes reviendra en détails dans une prochaine édition sur les caractéristiques techniques et les missions du BPC Mistral, dont le destin est désormais étroitement lié à la Ville du Havre.

Laurent Lavalle

Le Mistral a joué un rôle important dans l’évacuation de nos ressortissants au Liban
Le capitaine de vaisseau Gilles Humeau a pris le commandement du Mistral le mois dernier

Les Mistral construits au Havre

Outre le fait qu’il entérinera officiellement les liens étroits qui unissent depuis toujours Le Havre à l’histoire de la Marine nationale, le parrainage du BPC Mistral prend toute sa valeur lorsque l’on sait que sur quatre navires ayant déjà porté ce nom, deux furent construits au Havre. Qui plus est grâce aux plans d’Augustin Normand, architecte naval havrais réputé pour ses constructions navales.
Le premier Mistral, un torpilleur, fut mis sur cale aux chantiers Augustin Normand du Havre en août 1898. De type Cyclone, il faisait une longueur de 46,50 m pour une largeur de 5 m et un tirant d’eau d’1,60 m. Sa particularité tenait à son blindage qui protégeait les chaudières et la machinerie. La puissance de ses 4 200 chevaux lui permettait une vitesse de 26 nœuds.
Son armement comprenait plusieurs canons de 47 mm et trois tubes lance-torpilles. Son équipage était de 2 officiers et 28 hommes.
Lancé le 4 mai 1901, il fut affecté à la première Flottille des torpilleurs de l’Océan de 1902 à 1918, puis en 1921, au service de l’Océanographie des Glénans. En janvier 1925, il changera de nom pour celui de Borée car le nom de Mistral fut donné à un autre torpilleur alors en commande. 
En 1922, la France ayant accusé la perte de nombreux navires durant la Première Guerre mondiale, le Parlement vota un budget permettant la construction de nouveaux bâtiments dont une douzaine de torpilleurs d’escadre du type Bourrasque.
Mis sur cale en novembre 1923 aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, le second Mistral fut lancé le 6 juin 1925 avant d’être admis en service actif le 21 janvier 1928. Jusqu’en 1936, il effectuera la plus grande partie de sa carrière en Méditerranée pour finalement rejoindre l’escadre de l’Atlantique.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Mistral prit part à l’évacuation des troupes de Dunkerque. Intégré par la suite dans la Royal Navy sous le nom HMS H 03, il assura diverses missions entre l’Angleterre et l’Islande avant d’être restitué à la France le 24 août 1945.

 

Mer et Marine / 24 novembre / Source : ICI

Le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral a effectué le 23 novembre, au cours d'une sortie d'exercice en Méditerranée, un tir de missile, avec un engin portant son nom. Un Mistral a été tiré avec succès depuis son lanceur Simbad, explosant en détruisant sa cible Dornier, indique la Marine nationale. Il s'agissait du tout premier tir de missile effectué par le navire depuis sa livraison par DCN en février 2006. Très apprécié pour ses importantes capacités de commandement, de logement et de manoeuvrabilité, le Mistral reste, au goût des marins, trop peu équipé en matière d'autoprotection. Cette situation empêche tout déploiement sans escorte du BPC dans une zone pouvant présenter des risques. Faute de crédits, les deux canons de 30 mm, initialement prévus, n'ont toujours pas été embarqués. Toutefois, le ministère de la Défense envisage, ultérieurement, de remplacer les deux lanceurs doubles Simbad par des Mica VL, dérivés des missiles air-air équipant les Rafale et Mirage. Les cellules seraient logées dans les encorbellements de la poupe. DCN Equipements Naval, à Ruelle (Charente), travaille à la mise au point des futurs lanceurs du Mica VL. Un premier tir d'essai doit être effectué début 2007.

En service mi-décembre

A l'issue de son stage de mise en condition opérationnelle (MECO), qui s'est achevé samedi dernier, le Mistral va pouvoir être admis au service actif, une fois achevées quelques formalités administratives. L'ASA du bâtiment est prévue mi-décembre. Toutefois, il restera encore des réserves et, notamment, au moins une étape importante à franchir sur le système de combat, qui ne répond toujours pas aux spécifications. Après les permissions de fin d'année, le Mistral participera, du 15 janvier au 19 février, à Exenon. Cet exercice d'état-major portera, principalement, sur les capacités de commandement du bâtiment, doté d'un PC embarqué de 800 m². Cet espace a connu son baptême du feu l'été dernier, lorsque le BPC a servi de centre névralgique aux unités françaises déployées au Liban dans le cadre de l'opération Baliste. Toutefois, avec Exenon, les militaires souhaitent pousser les capacités du BPC à leur maximum en matière d'opérations internationales et interarmées. L'activité du navire, pour le premier trimestre 2007, s'achèvera avec une période de qualification des personnels du pont d'envol. D'une longueur de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le Mistral peut embarquer 450 hommes de troupe, 4 chalands de débarquement et 16 hélicoptères. Son équipage est composé de 160 marins. Un deuxième navire de ce type, le Tonnerre, doit être livré en février par DCN Brest.

 

Mardi 12 décembre / Veillée de Noël à bord du BPC MISTRAL

19 heures, plus de 500 militaires et civils de la Défense, accompagnés de leurs familles, se rassembleront à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral pour une veillée chrétienne de Noël.

Placée sous le patronage du vice-amiral d’escadre Jean Tandonnet et du vice-amiral d’escadre Philippe Sautter, cette soirée est organisée par les aumôneries militaires catholique et protestante de la région maritime Méditerranée.

Cette veillée chrétienne aura lieu à bord de la plus récente unité de la force d’action navale et sera mise en musique par une chorale catholique accompagnée par un sextuor de clarinettes de la musique des équipages de la Flotte et par un groupe de rock de l’Église protestante.

Source : Marine Nationale (Préfecture Maritime de la Méditerranée)

 

Biographie

Officiers

Musée FUSCO

Lorient

Flottille

Amphibie

TCD

Orage

TCD

Ouragan

Les

LST

Les

BDC

BTS

Bougainville

TCD

Siroco

BPC

Tonnerre

TCD

Foudre

Les

BATRAL

BPC

Mistral

LSD

Foudre

Tous droits réservés  / Déclaration CNIL N° 1133749

Les photographies diffusées sur cette page sont protégées  -  Tous droits de reproduction et de représentation sont interdits sans l'autorisation de l'auteur