Tôt ce matin, le vice amiral d’escadre Sautter a retrouvé sa chambre à bord, à peine fermée depuis Djibouti.
Il est en route vers la
Polynésie et profite de notre escale pour rencontrer
la marine singapourienne, mais aussi trois bâtiments
français qui relâchent ici cette semaine.
Juste avant lui, le contre amiral Gilier, commandant
la force des fusiliers marins et commandos était
arrivé pour diriger ses troupes.
Mais la journée était avant tout dédiée aux
relations diplomatiques et tout l’équipage était à
bord compte tenu du travail à accomplir. Ainsi, la
cuisine était au poste de combat pour gratifier nos
hôtes d’un déjeuner exquis et finir les réductions
pour le coquetel du soir, les mécaniciens réparaient
les avaries sur les moteurs et les détecteurs
continuaient à creuser les dysfonctionnements
récents.
Dans la zone PC transformée en hall d’exposition et
de représentation, les industriels avaient retrouvé
cravates et prospectus pour convaincre les visiteurs
de l’après-midi.
Enfin, pour ceux qui ne préparaient pas le hangar
pour ce soir, il fallait encore encadrer la journée
d’appel et de préparation à la défense (JAPD)
profitant aux élèves de première du lycée français
de Singapour.
Alors le Mistral a résonné au son des sifflets, des
garde-à-vous et salué de nombreux officiers généraux
dont le chef d’état-major de la marine
singapourienne, âgé seulement de 39 ans !
Ce soir, la réception était assez réussie si l’on en
juge par le nombre d’invités ayant fait le
déplacement à l’autre bout de l’île. C’est un peu de
réconfort pour les marins qui ne sont pas sortis
pour tout préparer.
Signé Gilles Humeau
Jeudi 27 mars 2008
Enfin une journée de service du dimanche ! Dès ce matin, les permissionnaires ont filé en ville et investi les grands centres commerciaux de Singapour.
Les
limiers avaient confronté leurs
pistes avec les vieux routiers
et dégoté les places
privilégiées pour acquérir le
dernier cri de la HIFI, des
appareils photos ou des effets
de sport au meilleur prix.
Les fans de culture authentique
ont préféré déambuler dans les
rues de « China town » ou de «
little Inda » aux maisons
typiques de l’époque coloniale
britannique et tranchant
nettement avec l’asepsie des
magasins du centre.
Les plus bucoliques enfin se
sont retrouvés au jardin
botanique devant des orchidées,
ou au zoo, l’un des plus beaux
au monde. On dit même que le
commissaire a réussi à
photographier un Gavial…
Et presque en catimini, alors
que le COMAEQ planchait sur un
devoir de préparation à l’école
de guerre, Marie Babey a quitté
le Mistral après un mois et demi
à bord.
Chargée comme un baudet, elle
m’a confié réfléchir à un
ouvrage pour rassembler toutes
les belles photos prises à bord.
Signé Gilles Humeau
PHOTOS Escale : ICI