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2008 - Spécial Mission en Océan Indien

 

Djibouti

7 au 12 mars 2008

 

Partie 1 (articles)    -   Partie 2 (articles et photos)

 

Agence de Presse Djibouti / 11 mars

Une initiative au service de la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive

 
La ministre déléguée à la Coopération Internationale, Mme Hawa Ahmed Youssouf, a présidé aujourd’hui la cérémonie d’ouverture, à bord du navire français de projection et de commandement "Le Mistral", de l’exercice de l'initiative de sécurité contre la prolifération (PSI-Prolifération Security Initiative) lancée en 2003 à Paris afin de lutter contre la prolifération des armes de destruction massive (ADM) et de matériels associés.

 



Baptisé "Guistir 08", cet exercice multinational a pour vocation de sensibiliser le maximum de pays de la région Mer Rouge, du Golfe d’Aden et du Maghreb à la problématique de la sécurité maritime.

Conduit en coopération avec la République de Djibouti, Guistir 08 répond notamment à l’engagement de la France de procéder à un partenariat avec les pays ayant demandé un accompagnement en matière de lutte contre les transferts des ADM.

D’une durée de deux jours (les 11 et 12 mars 2008), l’exercice Guistir 08 s’articulera sur deux phases et impliquera une soixantaine de participants de diverses nationalités.

Une équipe pluridisciplinaire issue de différents pays signataires de la "Déclaration de Paris" sera également mise pied dans le cadre de cet exercice conjoint.

Outre les patrouilleurs djiboutiens, lesquels auront pour mission d’accompagner le navire suspect lors de la phase démonstrative prévue demain, des bâtiments militaires français et américains seront également déployés au cours de cette manœuvre militaire.

Rappelons que le PSI, initiée par la France, intervient dans la mise en oeuvre de la Déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’ONU (janvier 1992), qui stipule que la prolifération de toutes les armes de destruction massive constitue une menace à la paix et à la sécurité internationale.

Axée sur la coopération concrète tels que le partage des renseignements, les exercices d’interdiction et les efforts inhérents visant à aborder la question de la menace de prolifération, elle constitue une réponse à l'accroissement de la menace pour la sécurité internationale causée par la prolifération des armes de destruction massive (ADM).

Comme l’a notamment précisé la ministre déléguée à la Coopération Internationale, "la dangerosité des menaces qui représente la circulation des armes de destruction massives exigent une réponse et une coopération globale".

"Cette réaction doit nous permettre d’améliorer nos décisions politiques par un élan de solidarité et de responsabilité partagée de tous nos pays respectifs pour faire face à cet ennemi commun susceptible de porter atteintes aux différentes possibilités d’entente cordiale et de compréhension mutuelle entre les peuples du monde entier", a-t-elle ajouté.

La ministre déléguée à la Coopération Internationale a rappelé, dans cette optique, que "la République de Djibouti, conformément à sa politique extérieur initiée par le chef de l’Etat, a sans hésitation fait un choix clair et décisif".

"Elle a opté pour la voie de la paix et de la sécurité internationale qui, a-t-elle insisté, passe par la guerre acharnée contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive".

L’ambassadeur de France à Djibouti, M.Dominique Decherf a, quant à lui, indiqué que "l’implication des autorités djiboutiennes dans l’organisation de cet exercice témoigne de la profondeur et de la sincérité de leur engagement dans la lutte contre la prolifération".

"Au moment où votre pays entend tirer profit de sa position nodale pour servir de point d’appui au développement de commerce international, il est important qu’il fasse valoir son souci de voir le développement des flux commerciaux respecter tous les impératifs de sécurité auxquels est attachée la communauté internationale", a-t-il souligné.

Estimant que "le fait que nos deux pays aient pu organiser ensemble Guister 08 est un immense sujet de satisfaction et un nouveau témoignage de la qualité des relations franco-djiboutiennes", M.Decherf s’est enfin réjoui de l’adhésion de Djibouti aux principes de Paris (sur la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive).

Le général Jean-Marc Laurent, commandant du bâtiment français "Le Mistral" et chef de la délégation interministériel de l’Initiative, a affirmé, pour sa part, que tous "nos pays sans exception sont vulnérables à ce fléau moderne qui menace la paix internationale".

C’est pourquoi, a-t-il indiqué, que "l’Initiative de sécurité contre la prolifération des ADM propose, pour la première fois de son histoire, par le biais de la République de Djibouti et de la France, une activité de sensibilisation dans cette merveilleuse région de la Mer Rouge dont chacun mesure la dimension stratégique sur les plans de la sécurité et de l’économie mondiale".

Il convient de préciser enfin que l’opération de sécurité Guistir 08 réunira des experts, des officiers supérieurs et des hauts responsables représentant une quinzaine de pays dont la Jordanie, la Mauritanie, l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite, le Yémen, les Etats-Unis, l’Angleterre, l’Italie, le Japon, l’Allemagne et l’Australie.

Source Web

 

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Agence de Presse / Djibouti / 12 mars 2008

Djibouti et la France ont organisé un exercice militaire baptisé « Guistir 08 ».

Ce dernier consiste un ensemble de techniques de contrôle de cargaisons dangereuses qui pourrait introduites sur le territoire national, par voie maritime, notamment au sein du Port de Djibouti.   

La phase pratique de cet exercice s’est déroulée sur un bâtiment de commandement de la marine française.

Des moyens militaires conséquents ont été mobilisés, à savoir des avions de la patrouille maritimes, des chasseurs Mirages, un hélicoptère et des équipes de commando.

L’exercice s’est inspiré à partir d’un scénario réaliste de prolifération qui a été étudié le 11 mars par les pays participants.

Pour cette opération 9 états de la Mer Rouge et du Maghreb sont épaulés par 6 puissances de l’OES (Operational Expert Group), une instance de coordination internationale l’ISP, l’initiative de sécurité contre la prolifération.

Le Mistral a été désigné comme bâtiment suspect, et supposé transporter des marchandises dangereuses (chimiques).

Ce dernier repéré par un avion de patrouille maritime d’interception, a d’abord procédé à son immobilisation.

Ensuite, des commandos héliportés sont descendus  à bord du bateau supposé coupable.

Ils ont fouillé la cargaison du navire, et ont effectivement découvert un container bourré de produits chimiques dangereux.

Sur autorisation des autorités du pays,  le navire est raccompagné au port de Djibouti par des patrouilleurs djiboutiens.

Des spécialistes sont intervenus pour procéder à l’ouverture et à la l’inspection du container incriminé, une opération menées conjointement par Djibouti et la France.

Finalement, l’exercice a été une réussite. L’objective pour Djibouti est de tester ses capacités,  et dans un cadre plus large, de sensibiliser les pays participants à ce genre de crise.

Source Web

 

 

 

Photos extraites du site Équipage

 

 

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