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2008 - Spécial Mission en Océan Indien

 

Tokyo

Du 9 au 13 avril

Wakasu, Quai No 5

 

 

Partie 1   -   Partie 2

 

 

Partie 1

 

Communiqué Presse / Site Web / Premier Ministre

Mr Fillon est prévu d'être à bord du BPC Mistral, le 12 avril, en milieu d'après-midi

 

2 vidéos / Arrivée BP Mistral au Japon

 

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Autre vidéo

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral , accompagné par la frégate anti-sous-marine Dupleix , qui ont quitté Toulon mi-février pour une mission en Asie, en escale au Japon.

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Source WEB

 

Situation à quai

Source Web

 

Mr Fillon, Premier Ministre Français, à bord / 12 avril 2008

Remerciements François P.

 

Autres photos

     

       

       

Remerciements François P.

 

 

Vidéo / Discours Mr Fillon sur le Mistral

 

François Fillon était en visite au Japon les 11 et 12 avril. Son séjour s’est terminé par une réception donnée à bord du bâtiment de la Marine Nationale le “Mistral” (site à voir!) à laquelle étaient conviés les Français résidant au Japon. Nous vous présentons ci-dessous, dans son intégralité, l’allocution prononcée par le Premier Ministre au cours de la réception.
Il s’agit d’un film d’amateur, pris sans trépied et nous vous prions de nous excuser pour les bougés fréquents. La qualité du son devrait compenser, nous l’espérons, cet inconvénient.
L’accueil et la réception étaient parfaitement organisés par le personnel de l’Ambassade et du Mistral. Arrivés à la gare de Shin-Kiba, nous avons été pris en charge par un personnel nombreux et très accueillant. Des cars-navettes nous attendaient et nous ont amenés à bon port en quelques minutes.
Le bateau étant prévu pour transporter plusieurs hélicoptères, nous avons pu monter sur le pont et apprécier ce superbe bâtiment. Une petite ombre au tableau: le nombre d’invités avait été limité à 800 mais il semble que beaucoup de personnes inscrites ne soient pas venues. C’est bien regrettable car d’autres ont été privées de la possibilité de rencontrer le premier ministre et d’assister à la réception.

Source Web

ADSL Nécessaire (150 Mo)

VIDEO : ICI

 

Format MP3 / 20 minutes / 20 Mo

 

Contenu du discours : ICI

 

 

Autres photos

   

Source Site Web 1er Ministre

 

 

Autre source

 

Web

 

Journal de Bord - Suite

 

Mercredi  9 avril 2008

Vous le savez bien, il est de ces journées où l’on regrette de s’être levé… Les marins du Mistral ont en effet été pris à la gorge par une tornade sitôt la coupée posée sur le quai.

Vous le savez bien, il est de ces journées où l’on regrette de s’être levé… Les marins du Mistral ont en effet été pris à la gorge par une tornade sitôt la coupée posée sur le quai. Sans doute fallait-il rattraper ce qui n’avait pu être conduit hier, monter la zone PC en salle de congrès, installer les stands industriels, ranger le bord pour accueillir les autorités, prendre un café avec le commandant du bâtiment hôte, j’en passe et des meilleures…

Le bord, d’ordinaire presque calme, s’est brutalement transformé en ruche vibrionnante ; les tâches à accomplir dépassaient la capacité des responsables à maîtriser le tempo, et pourtant tout a paru presque fluide à nos hôtes… C’est la magie du BPC !

Parmi les très nombreuses visites du Mistral (une bonne douzaine cet après-midi), celle de monsieur Ishiba, ministre de la défense nippon, a pris une importance particulière compte tenu de la qualité de l’intéressé, de sa connaissance des dossiers militaires, mais surtout de l’aréopage de conseillers et d’adjoints qu’il a drainés sur ses traces. Il en arrivait de partout, prévus ou non, qui se retrouvaient parfois autour d’un verre de Perrier ou d’un café au carré commandant. Au cœur d’un programme minuté, les généraux à 4 étoiles paraissaient bien communs et devaient être pris en charge par les commandants adjoints. L’attaché de défense, d’ordinaire très « zen » semblait lui-même dépassé par la popularité de notre bon Mistral…

Les coursives, véritables artères du bâtiment, se gonflaient de groupes de visiteurs aux appareils photos crépitants puis se vidaient dans les cages d’escaliers, et la pulsation entretenue donnait la mesure aux exposés commerciaux de nos industriels cantonnés en zone PC. Ce cœur des opérations maritimes était devenu en un clin d’œil le lieu de toutes les rencontres, des discussions les plus animées en français, anglais ou japonais, mais aussi le temple des sourires polis, comme il sied au pays du Soleil Levant. Les plus chanceux ont pu le découvrir ce soir grâce au métro très développé de l’agglomération. Nous sommes en effet dans le port de commerce, très près du centre ville, mais toutefois à une bonne demi-heure de Ginza, le centre ville du commerce luxueux.

Les autres attendront demain, puisque nous recevons ce soir la communauté japonaise et industrielle pour le coquetèle traditionnel, gentiment préparé et organisé par le Dupleix !

Source : Gilles Humeau

 

Jeudi 10 avril 2008

Comme les japonais sont très disciplinés, la soirée d’hier s’est terminée à une heure très raisonnable qui a permis aux courageux de se rendre en ville.

Comme les japonais sont très disciplinés, la soirée d’hier s’est terminée à une heure très raisonnable qui a permis aux courageux de se rendre en ville. Ce matin, les opérations de soutien à l’exportation des entreprises françaises (communément appelées « Soutex ») ont repris sur le Mistral. Dans le même temps, le Dupleix accueillait une équipe de la communauté d’Emmaüs pour une vente de mille et une merveilles hétéroclites. On y trouvait des poupées japonaises, des services à thé anciens pour une bouchée de pain, des estampes et autres boites laquées. Il fallait arriver tôt pour avoir du choix…

A midi, les marins japonais des bâtiments hôtes recevaient chez eux. Il est en effet de coutume qu’un bâtiment de guerre en escale en pays étranger soit chaperonné par une unité « hôtesse ». Un officier du bord sert de point de contact pour toutes les questions pratiques, les marins organisent souvent des matchs de football ou des visites croisées de leurs bâtiments. Et lorsque la langue devient un obstacle pénible, la charge devient encore plus vertueuse ! Au menu, un assortiment de sushi et de mets raffinés en avant goût d’une civilisation exquise à découvrir…

Il était en effet temps de sortir, d’aller se perdre dans les quartiers de Ginza, d’Asakusa ou de Ueno, d’aller découvrir ces petits restaurants ou le menu se commande sur la foi de maquettes et de flâner au gré des rues. Malheureusement, il pleuvait sans discontinuer et les marchands de parapluies à 2€ ont fait fortune ! Pauvre commissaire qui n’a pas pu en commander à Singapour !

Source : Gilles Humeau

 

Vendredi 11 avril 2008

Grâce aux trésors d’organisation du commandant adjoint équipage et du capitaine d’armes, la préparation du coquetèle de demain a pu être réalisée par une trentaine de marins sélectionnés pour leurs compétences particulières.

Grâce aux trésors d’organisation du commandant adjoint équipage et du capitaine d’armes, la préparation du coquetèle de demain a pu être réalisée par une trentaine de marins sélectionnés pour leurs compétences particulières. Les autres ont pu sortir en ville pour une journée de presque liberté. Ainsi, grâce à une organisation très souple validée par le commandant en second, tout marin devrait avoir la possibilité de profiter d’au moins trois demi-journées dans l’escale. N’en déplaise aux râleurs, c’est une jolie performance ! Les exceptions sont principalement à chercher parmi les cuisiniers et maîtres d’hôtel, mais aussi parmi les officiers pour lesquels la montée en grade est plutôt un inconvénient… Par chance, le soleil était revenu, comme pour encourager le Dupleix qui appareillait ce matin.

Cet après-midi, une petite délégation conduite par le commandant participait à l’ambassade de France à une réception en l’honneur du Premier Ministre pour le cent cinquantième anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Comme les élus n’étaient pas au rendez-vous, l’officier de garde a eu la bonne idée de désigner des membres de la faction de service pour l’occasion. Ainsi, le maître Poisson qui devait faire le quart à l’entrée du port fut-il heureux de troquer avec le retardataire… moins chanceux d’avoir tenté le diable ! Ce fut pour tous l’occasion de découvrir l’écrin de verdure autour de la résidence,tout près du centre de la ville. Mais au XIXème siècle, l’espace était peut-être moins luxueux !

Source Gilles Humeau

 

Samedi 12 avril 2008

Aujourd’hui, changement de décor, tout le monde était à bord ! Nous recevions en effet monsieur François Fillon en fin d’après-midi pour un coquetèle d’exception au profit de huit cents invités de la communauté française locale.

Aujourd’hui, changement de décor, tout le monde était à bord ! Nous recevions en effet monsieur François Fillon en fin d’après-midi pour un coquetèle d’exception au profit de huit cents invités de la communauté française locale. Si l’ensemble de la préparation a été conduit par le Mistral, il faut reconnaître aux organisateurs de l’hôtel Matignon la performance de leurs équipes rompues à ce genre de prestations. Depuis deux semaines en effet ils détaillent toutes les phases de la réception. Depuis deux jours ils sont présents à bord pour tout vérifier, parcourir le circuit du Premier Ministre, inspecter les chambres mises à la disposition des autorités, monter une estrade, vérifier que le lutrin personnel de monsieur Fillon est bien installé, que la sonorisation et l’éclairage sont adéquats, … Tout un tas de petits détails que vous n’imagineriez pas, avec le calme et le naturel qui traduisent une longue expérience et une connaissance intime du patron de Matignon.

Le Premier Ministre est arrivé peu avant 16 heures, accompagné de mesdames Pécresse et Idrac. Rassurez-vous, le préavis était de taille et les journalistes couvrant l’événement se chargent du compte à rebours. Lorsqu’ils s’agitent, c’est qu’IL arrive ! Après les honneurs militaires, la délégation a suivi une visite éclair de la passerelle et du pont d’envol. Curieusement, il se dégageait du groupe une ambiance sympathique qui n’exclue certainement pas le travail assidu et performant. Peu après, tout le monde est allé se préparer, et monsieur Fillon a retravaillé son discours avec ses proches conseillers avant de rejoindre le hangar hélicoptères ou tout le monde l’attendait. En l’occurrence, le jeu le plus intéressant pour le profane se déroulait dans l’arène, c’est à dire au pied de l’estrade. Avec un professionnalisme certain, les habitués parviennent à se positionner au premier rang, à attirer l’attention de l’orateur par un sourire ou un balancement de chevelure, à coiffer le voisin vite relégué au milieu du troupeau. Du grand art vous dis-je !

Après le discours, beaucoup de marins ont pu voir et s’entretenir avec le Premier ministre. Le Premier Maître Dussol se targue d’avoir été pris en photo avec lui, mais les jeunes cuisiniers pourraient aussi vous raconter leur surprise lorsqu’il est venu les remercier avant de quitter la salle. Quelle surprise aussi pour les pilotes de l’armée de terre qui se sont fait interroger sur les machines utilisées pour la reddition du Ponant… Tous vous diront la gentillesse du chef du Gouvernement, l’attention qu’il a su témoigner à chacun et l’absence d’arrogance de son équipe d’accompagnateurs. Quelle récompense pour le travail accompli ! Après son départ vers 17h30, la tension du « staff » est retombée et nous avons vu apparaître un enseigne de vaisseau supplémentaire dans l’état-major… Il s’agit de monsieur Naudet, le conseiller de communication du Premier Ministre qui embarque avec nous jusqu’à Shanghaï pour une période de réserve… et sans doute pour un peu de repos !

Le coquetèle a continué, plus détendu, compte tenu du départ rapide des professionnels du jeu de jambes. La communauté française a ainsi pu profiter du bâtiment et de la profusion de très bonnes choses réalisées à bord ou directement apportées par l’avion dédié de l’équipe ministérielle. Un bon camembert vous savez… !

Source Gilles Humeau

 

Dimanche 13 avril 2008

Le branlebas était matinal aujourd’hui pour permettre l’appareillage de Tokyo de bon matin. Dès six heures et demie, la vie s’accélérait avec l’arrivée du Shipchandler venu chercher son dû, celle de l’attaché de défense, mon ami Jean-Marc Gerbier accompagnant 2 passagers supplémentaires pour Shanghaï et la visite charmante du commandant de la frégate « hôtesse » qui nous a précédé dans notre chenalage.

Sitôt la sortie de la baie de Tokyo, nous avons retrouvé une mer formée de trois quart arrière. Poussés par le vent, nous avons gagné quelques nautiques pour faire décroître le PIM, ce serpent de mer qui alimente toutes les conversations et fait l’objet de toutes les interprétations. A l’origine, l’acronyme signifie « position, intentions, mouvement » et traduit donc une route prévue, éventuellement quelques points tournants et dans le pire des cas des changements de vitesses. Comme le PIM intègre la notion du temps, il se caractérise donc par un route géographique et une vitesse moyennes de progression. Quoi de plus simple me direz-vous ? Et pourtant, ce fameux PIM fait l’objet de toutes les attentions. Augmente-t-il que l’alarme est donnée pour ne pas arriver en retard. S’il diminue, on doit le « consommer » et la discussion porte sur la meilleure recette.

Plus délicat, un point de rendez-vous induit un PIM intermédiaire pour rallier. Plus compliqué encore, pour un PIM moyen à 11nd, on peut avoir un PIM intermédiaire à 14nd pour rejoindre le Dupleix au prochain exercice alors que le PIM résiduel pour l’escale est de 10nd puisque nous avons 4heures d’avance sur le PIM… Au fait, lequel ? ...J’arrête ! Vous aurez compris que le concept est d’importance puisqu’il impose la vitesse de progression du moment ou conduit à modifier les routes, mais surtout qu’il alimente les conversations à l’infini et fait se poser des questions existentielles aux chefs de quart qui le recalculent souvent.

Dans l’immédiat, notre PIM décroît sensiblement au fil du temps, mais nous nous en satisfaisons. D’ailleurs, c’est dimanche à la mer et les informations du Dupleix sur l’avant ne nous incitent guère à l’optimisme. La mer est formée et le courant contraire.

Source Gilles Humeau

 

Source Web Journal de Bord

 

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