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   2008 / Partie 1

 

 

9 janvier / Meretmarine

La marine va déployer le Mistral en océan Indien et en Asie

Vu l'importance stratégique croissante de l'océan Indien, la France avait pris l'habitude, en 2004, 2006 et 2007, de déployer son groupe aéronaval durant plusieurs mois dans la région. Ne disposant pas encore d'un second porte-avions et le Charles de Gaulle étant indisponible jusqu'en 2009 pour cause de grand carénage, la marine a choisi d'envoyer à sa place le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral. Le BPC doit appareiller de Toulon autour du 12 février, accompagné de la frégate anti-sous-marine Dupleix. Une frégate antiaérienne, le Cassard ou le Jean Bart, pourrait également se joindre à l'escorte. Pendant quatre mois, cette force croisera en mer Rouge et océan Indien, mais aussi en Asie. Des escales sont notamment prévues à Singapour, Yokosuka, Shanghai et Port Kelang. Avant cela, le Mistral débutera sa mission au Proche et Moyen-Orient avec une visite à Aqaba, en Jordanie, du 19 au 22 février, puis une escale à Djeddah, en Arabie Saoudite. La force française participera aux exercices dans lesquels est habituellement impliqué le Charles de Gaulle au cours des missions Agapanthe. Ce sera le cas de « Red Shark », avec les forces armées saoudiennes, ou encore de « Varuna », avec la marine indienne.
La force navale française devrait être de retour à Toulon fin juin.
Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le Mistral est un navire impressionnant. C'est, d'ailleurs, le plus gros bâtiment de la flotte française après le Charles de Gaulle. Porte-hélicoptères capable d'embarquer 16 appareils, le BPC est aussi un vaste de plateforme de commandement et un transport d'engins de débarquement. Son radier peut abriter quatre chalands et ses garages contenir 70 véhicules, dont 13 chars Leclerc. Les logements permettent, dans le même temps, d'accueillir 450 soldats et un état-major de 150 à 200 personnes, venant s'ajouter aux 160 membres d'équipage. Le Mistral et son sistership, le Tonnerre, disposent en outre d'un vaste hôpital embarqué, avec blocs chirurgicaux et salles de soins.

Un palliatif faute de porte-avions

Ces capacités ne doivent, toutefois, pas faire illusion. Bien que présentant, avec leur îlot sur tribord, une silhouette de porte-aéronefs, les BPC sont loin d'offrir le même potentiel qu'un porte-avions. Navires de transport construits aux normes civiles par DCNS et Aker Yards (ex-Chantiers de l'Atlantique), les Mistral et Tonnerre ne sont que faiblement armés. Ils ne disposent, en tout et pour tout, que de deux lanceurs Simbad (missiles antiaériens Mistral) et d'une artillerie légère composée de mitrailleuses de 12.7mm (un programme d'amélioration de leur autodéfense est actuellement à l'étude). Ces équipements sont à comparer aux 32 missiles Aster 15 embarqués par le Charles de Gaulle et, surtout, à la puissance de feu de son aviation embarquée (30 à 40 aéronefs). Missiles nucléaires, bombes à guidage laser, missiles antinavire, sans oublier les capacités de défense aérienne... Le porte-avions, grâce à ses Rafale et Super Etendard, dispose d'une force de frappe sans commune mesure avec les BPC. Ses appareils sont, par exemple, capables de détruire une cible à plus de 1000 kilomètres de distance. Ces capacités seront, de plus, renforcées avec l'arrivée du Rafale au standard F3, doté du missile de croisière Scalp EG. L'« allonge » du porte-avions dépassera alors les 2000 kilomètres. Outil de puissance majeur grâce à sa capacité de frappe en profondeur, le porte-avions, lorsqu'il est déployé, est porteur d'un message politique et diplomatique, surtout lorsque ses missions le conduisent dans une région aussi sensible que celle de l'océan Indien. Le BPC, malgré sa taille, ne pourra envoyer le même signal mais permettra, faute de mieux, d'assurer cette année une présence « visible » dans cette zone, où l'essentiel des approvisionnements français et européens transitent (pétrole, conteneurs, vracs diverses...). Le Mistral et le Dupleix complèteront le dispositif maritime déployé en permanence par la France en océan Indien. En plus des unités basées à la Réunion, la marine opère un bâtiment de commandement et un avion de patrouille maritime à Djibouti, ainsi qu'une frégate et un aviso au sein de la TF150, la force navale internationale chargée de la lutte contre le terrorisme au large de la corne d'Afrique. A ces moyens, s'ajoute actuellement un aviso, le Premier Maître l'Her, chargé au travers de la mission Alcyon d'assurer la protection des convois humanitaires à destination de la Somalie.

Source Web

 

Var matin / Janvier 2008 / Voeux VAE Sautter

 

16 janvier / Meretmarine

Selon nos informations, la Marine nationale a décidé de renforcer le nombre de personnels affectés à ses Bâtiments de Projection et de Commandement. De 160 marins, l'équipage de chaque BPC va passer à 177 hommes. De plus, une unité complémentaire de 70 militaires est en cours de constitution pour appuyer, si besoin, l'équipage de base. L'Etat-major de la marine a pris cette décision en raison de l'important volume d'activité des Mistral et Tonnerre. « Un équipage à 160 personnes est suffisant pour faire fonctionner le bateau mais, dès qu'il y a une activité intense à bord ou que l'un ou l'autre des BPC participe à une mission de longue durée, cela devient délicat », explique une source militaire. Très polyvalents, les BPC sont à la fois porte-hélicoptères, transports de troupes, de matériel et de chalands de débarquement ; hôpitaux flottants, navires de commandement et, éventuellement, de base pour une opérations humanitaire. A bord, les effectifs peuvent donc considérablement varier d'une mission à l'autre. En plus de son équipage, le BPC peut, par exemple, transporter un état-major de 200 personnes, ainsi que 450 soldats de l'armée de Terre.

Des marins supplémentaires pour le service général et la partie opérationnelle

Mais, dans le cas d'opérations d'évacuation comme ce fut le cas au Liban, à l'été 2006, le navire peut aussi embarquer jusqu'à 3000 ou 4000 civils sur une courte période. « Avec des effectifs qui doublent ou qui triplent, le soutien du personnel doit être renforcé car le service général et vie courante doit tout de suite faire face à une activité très intense, notamment au niveau de la restauration, de la buanderie ou de l'entretien ». Ainsi, au Liban, les cuisines du Mistral ont du fournir trois à quatre fois plus de repas chaque jour, sans pour autant être renforcées en personnels. Profitant du retour d'expérience de l'opération Baliste, l'EMM a donc calculé, au plus juste, les besoins supplémentaires en fonction des situations. Appelée « BPC Comp », l'unité complémentaire sera déployée, en cas de besoin, pour appuyer l'équipage. Composée de Quartier-maitres et de matelots, elle rassemble non seulement des cuisiniers, des maîtres d'hôtel et des commis, mais aussi des marins dédiés aux fonctions opérationnelles. L'équipe aéronautique des BPC pourra, ainsi, être renforcée en personnels de manutention et de gestion du pont d'envol si le navire embarque un parc aérien complet, soit 16 hélicoptères lourds. « Cette unité, avec des spécialités très particulières, est adaptable en fonction des missions. Elle permettra également d'assurer des relèves lors des déploiements de longue durée », précise-t-on rue Royale.
Enfin, lorsque les Mistral et Tonnerre seront à quai, l'unité de complément travaillera sur les bateaux afin d'assurer la maintenance et de permettre la relève des marins en permission.

Source Web

 

Var matin - 22 janvier 2008

Remerciements Jean-Louis Venne

 

Var Matin - 30 janvier 2008

 

Var Matin - 4 février 2008

Var Matin - 5 février 2008

Exercice en cours : "Écume éternelle"

6 février 2008 - Meretmarine

Equipement plus courant sur les paquebots que sur les navires militaires, l'écran géant a fait son apparition sur le pont d'envol du bâtiment de projection et de commandement Mistral. Il ne s'agit pas de permettre à l'équipage de suivre un quelconque match de football mais de préparer le navire à être au coeur de la plus importante démonstration annuelle de la flotte française. Demain, le Mistral participera en effet aux Journées de Présentation de la Marine. Cet évènement permet chaque année à des centaines de représentants de la société civile et militaire de découvrir les principales unités de la marine et les missions qu'elle mène au quotidien sur tous les océans. Plus qu'une simple visite, il s'agit d'une véritable reconstitution d'une opération de grande ampleur. Ainsi, « Ecume Eternelle », le scénario retenu pour les JPM 2008, permettra aux 400 invités de s'immerger dans un mission d'évacuation, du type de celle qui s'est déroulée au Liban il y a un an et demi. « Le scénario est similaire à la chronologie des événements qui se sont passés à l'été 2006 au Liban, alors que tout le monde en Europe profitait d'un été agréable. Les forces françaises ont commencé l'opération Baliste en évacuant plus de 14.000 ressortissants ; puis les éléments de la force Baliste ont apporté leur soutien aux populations meurtries par les événements et en soutenant la Finul. Le Mistral a été impliqué dans cette opération. Il n'était pas encore admis au service actif mais il a démontré ses capacités opérationnelles », rappelle l'état-major de la Force d'Action Navale.
Pour mieux comprendre les enjeux et les moyens nécessaires pour mener une telle mission, les invités joueront le rôle d'expatriés français qu'il faudra évacuer d'un territoire hostile. BPC, frégates, sous-marin, commandos marine et aviation embarquée opèreront dans la grande rade de Toulon. Outre l'aspect purement maritime, une large partie des démonstrations sera consacrée aux opérations interarmées à partir de la mer, avec une importante participation d'unités des Armées de l'Air et de Terre.

Source Web

8 février - Var Matin

Scénario de guerre à Toulon : la marine a sorti l'artillerie lourde

Depuis la mer, une force interarmées a joué, hier, les libérateurs

Quatre cents ressortissants français menacés par des forces rebelles. À « Terre Brune », l'armée régulière est totalement dépassée. Nos expatriés vivent dans un climat d'insécurité permanent. Ils sont en danger de mort. D'autant que les milices ont pris le contrôle de force aériennes, sous-marines et de surface. La France doit intervenir.

Le scénario est ficelé. Le décor est planté. Et le film qui s'est joué, hier au large de Toulon, n'est malheureusement pas inconnu. Il a été vécu en tout ou partie au Liban ou dans le golfe de Guinée.

En moins d'une journée, la marine a déployé des moyens impressionnants. Objectif : infiltrer et exfiltrer de manière à mettre en sécurité nos compatriotes. Faire face à la menace à l'aide d'une force d'interposition interarmées depuis la mer. « La marine toute seule ne sert à rien », a insisté le nouveau chef d'état-major, l'amiral François Forissier.

Réglée comme une horloge, l'opération « Écume éternelle » a démontré les capacités de la marine à gérer d'une manière cohérente une situation de crise. Elle a prouvé son savoir-faire aux 400 invités triés sur le volet.

Ils ont été les acteurs de cette journée et témoins de l'aptitude de la Royale à impliquer des forces terrestres, aériennes et maritimes complémentaires dans un exercice de haut vol : infiltration par des commandos Hubert, débarquement d'éléments du 21e RIMa à Port-Pothuau depuis des chalands et moyens amphibies, évacuation appuyée par des hélicoptères... le tout en gérant des attaques aériennes à basse altitude, sous-marines et de surface.

Toutes les phases ont été abordées (ravitaillement en mer et en vol, par exemple) jusqu'à la lutte contre les narcotrafiquants, la pollution en mer et le sauvetage. Une palette de compétences dans laquelle les trois armes s'illustrent chaque jour dans le monde.

Les commandos débarquent au petit matin sur la zone, appuyés par un hélicoptère Tigre. L'opération « Écume éternelle » est déclenchée. Depuis le BPC Mistral, une force d'interposition est déployée. À terre, en mer et dans les airs. : Richard Barsotti
 

Ph. H. - Var Matin

 

9 février - Le Télégramme de Brest

Reportage. 400 civils évacués

Comment évacuer nos ressortissants depuis un pays assailli par des rebelles ? L’Armée vient d’organiser à Toulon un exercice censé représenter ces conditions d’urgence. 400 civils ont joué le « jeu ». Le Télégramme était présent, en immersion.

Mer bleue. Temps calme... Et pourtant, rien ne l’est ! A Terrebrune, troisième producteur mondial de maïs, rien ne va plus. Troubles politiques, milices rebelles : la situation dégénère. C’est dans un climat d’insécurité totale que vivent 400 ressortissants français et occidentaux, devenus des cibles de choix. Le président de la République décide : il faut les évacuer. Le salut viendra de la mer. Jeudi 7 février. Au petit matin, des bus réquisitionnés nous acheminent, nous les ressortissants menacés sur une plage de Terrebrune. 8 heures. L’angoisse monte. Personne ne sait que la force française amphibie, sans faire de bruit, s’est rapprochée des côtes pendant la nuit.

Ils émergent des eaux

8 h 15. « Regardez ! Là-haut ! », crie l’un des employés de l’ambassade. Nous levons tous les yeux. Largués depuis un hélico, des petits points qui prennent forme humaine. Les forces spéciales ! Et puis, plus rien. Mais où sont-ils ? Subitement, les nageurs de combat du commando Hubert émergent des eaux. Sans faire de vagues, ils rejoignent le rivage. Tout va vite. Tout près de nous, des hommes noirs, palmes accrochées sur le côté ; fusil d’assaut à la main, ils avancent. Coup d’œil à droite. A gauche... Ils sont là pour repérer, « baliser » comme on dit dans le jargon. Ils rassurent et ils inquiètent ces hommes dont on ne verra jamais les visages. Tout paraît OK. Silence dans les rangs des ressortissants. 8 h 30. Des commandos débarquent de drôles de navires, des Etraco. Ils « infiltrent » la plage.

Place au bal des hélicos

Les nageurs transmettent toutes les infos au Mistral, le BPC que l’on devine maintenant à l’horizon. L’assaut peut être donné ! Place au bal des hélicos ! Un Tigre tourne. Des Puma larguent sur la plage des fantassins. La tension monte : les rebelles de Terrebrune se rapprochent ! Deux hélicoptères Gazelle de l’Armée de terre s’approchent afin de protéger les forces au sol. Coup de projecteur sur la mer. Ils débarquent ! La Rapière, un chaland de débarquement d’infanterie et de chars et un LARC, un véhicule amphibie chargé de fantassins vont « plager ». Ils crachent par vagues sur la plage hommes et matériels pour tenir tête aux rebelles.

Même scénario au Liban

Deux Super Etendard et deux Mirage déchirent les airs. Le danger est pour l’instant écarté ! 9 h. Ordre nous est donné d’embarquer. 400 personnes qui s’engouffrent dans les chalands en rangs serrés... Nous avons été exfiltrés ! 9 h 30. Les chalands entrent dans le radier, le ventre du Mistral. Soulagement... Attention : tout cela est loin d’être du cinéma. C’est exactement ce scénario qui s’est déroulé à l’été 2006 au large du Liban lors de l’opération baptisée « Baliste ». Les forces françaises, avec au cœur, le Mistral, avaient alors évacué plus de 14.000 ressortissants avant d’apporter leur soutien à la Finul.

 

   

 

Catherine Magueur

11 février 2008 - Meretmarine

BPC, TCD, chalands de débarquement chargés d'hommes et de chars, frégates, avisos, sous-marin, avions de chasse et hélicoptères... La Marine nationale a sorti le grand jeu, la semaine dernière, pour démontrer l'intérêt des moyens navals dont sont dotées les armées françaises. Devant 400 représentants de la société civile et militaire, une reconstitution grandeur nature d'une opération d'évacuation, du type de celle menée à l'été 2006 au Liban, s'est déroulée en rade de Toulon. Baptisée « Ecume Eternelle », ces manoeuvres ont rassemblé de très importants moyens et ont permis de détailler toutes les facettes d'une telle action. Pour l'occasion, un scénario réaliste a été mis au point. Un pays fictif, « Terrebrune », est victimes de graves troubles. Des milices rebelles font régner un climat d'insécurité et déstabilise le pouvoir en place et l'armée régulière, d'autant qu'elles se sont emparées d'un escadron d'avions de chasse, d'un sous-marin, et de deux ou trois navires de surface. Dans ces conditions, la France décide d'évacuer les ressortissants occidentaux, victimes d'exactions.
Le décor planté, les différentes unités vont progressivement se déployer. Comme dans la réalité, l'action est interarmées et démontre la nécessité de disposer d'une panoplie complète de moyens pour faire face à toutes les situations.

Contrer les menaces à terre, dans le ciel, sur l'eau et sous la mer

Ainsi, les nageurs de combat du commando Hubert assurent d'abord le balisage et la reconnaissance du terrain ; les troupes d'infanterie se mettent en place, appuyées par les hélicoptères de l'armée de terre et de l'air ; le personnel et les matériels sont débarqués à terre grâce aux moyens amphibies de la Marine, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral étant au coeur du dispositif. Alors que les troupes françaises prennent d'assaut les plages de Terrebrune, l'exfiltration de 400 ressortissants, en l'occurrence les invités, peut débuter sous la protection des forces françaises. En l'air, la chasse de l'aéronautique navale (Rafale, Super Etendard) et de l'armée de l'Air (Mirage 2000) assure la maîtrise du ciel et appuie les troupes au sol. Alors que des avions de patrouille maritime surveillent le littoral, le danger est aussi en mer. Pour contrer le submersible détenu par les rebelles, les frégates anti-sous-marines montent la garde, alors qu'une frégate antiaérienne se prépare à repousser une attaque venue du ciel ou du ras des flots, si un missile surgit à l'horizon. Dans le même temps, une frégate furtive, embusquée au large, est prête à détruire tout navire ennemi qui tenterait de s'en prendre à la force d'exfiltration. Et puis, pour assurer le soutien indispensable de cette flotte, en arrière, un pétrolier ravitailleur fourni vivres, combustible et munitions aux bâtiments de combat.

Une chaîne où tous les maillons sont indispensables

En complément de ces démonstrations très guerrières mais parfaitement en phase avec des situations réelles, la thématique de la sauvegarde maritime a également été abordée. Les missions de sauvetage en mer ont été illustrées avec le largage d'un radeau et de matériel de survie par un Falcon 50. Une démonstration de lutte contre la pollution a vu l'intervention du navire spécialisé Ailette, qui a déployé barrages flottants et pompes d'aspiration. Enfin, la lutte contre les trafics illicites et le narcotrafic n'a pas été oubliée, d'autant que la marine s'est illustrée dans ce domaine en interceptant près de 7 tonnes de drogue depuis le 29 janvier. La démonstration a porté sur l'identification d'une embarcation de trafiquants par un hélicoptère Panther, qui embarquait un tireur d'élite, puis son interception par les commandos marine.
Organisée dans le cadre des Journées de Présentation de la Marine, qui se déroulent tous les ans, Ecume Eternelle démontre qu'une intervention d'ampleur nécessite une somme de moyens spécifiques. Ainsi, sans chasse embarquée, pas de maîtrise du ciel, sans frégate anti-sous-marine, pas de défense contre les submersibles et sans flotte logistique, pas de déploiement durable envisageable. De la même manière, l'aspect interarmées apparaît aujourd'hui fondamental. Ainsi, il ne servirait par exemple à rien de disposer de BPC flambant neufs, si les forces terrestres ne pouvaient y embarquer des matériels performants, chars comme hélicoptères. Pour reprendre les propos d'un officier de l'armée de Terre : « Les armées sont un ensemble de moyens étroitement imbriqués, comme les maillons d'une chaîne. Si l'un manque, c'est l'ensemble qui est fragilisé et mis en danger ». A quelques semaines de la publication du Livre Blanc sur la Défense, il était peut être bon de le rappeler.
Source web

 

13 février 2008 - Meretmarine

Le BPC Mistral et la frégate Dupleix ont appareillé hier, de Toulon, cap sur l'Asie du sud-est. Pour cette longue mission, qui durera jusqu'à fin juin, les deux navires gagneront Singapour, le Japon, la Corée du sud et la Chine. Il s'agit du plus important déploiement de la Marine nationale dans cette région depuis de très longues années, preuve de l'intérêt stratégique du secteur, par où transite une grande partie des approvisionnements européens. Porte-hélicoptères d'assaut et PC interarmées flottant, le bâtiment de projection et de commandement Mistral est, avec son sistership le Tonnerre, le plus gros navire de guerre français après le porte-avions Charles de Gaulle. Livré par DCNS en 2006, l'imposant vaisseau, long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes, sera placé sous la protection du Dupleix, une frégate spécialisée dans la lutte anti-sous-marine mais disposant d'importants moyens antiaériens. L'intégration d'une frégate de défense aérienne dans ce groupe, un temps envisagée, a d'ailleurs été abandonnée.
Après avoir franchi le canal de Suez dans une semaine, le Mistral et le Dupleix feront relâche en Jordanie, à Aqaba, avant de descendre la mer Rouge pour gagner l'océan Indien. En chemin, la force française mènera différents exercices avec les marines jordanienne et saoudienne, avant de faire escale, début mars, à Djibouti. Les deux bâtiments traverseront ensuite l'océan Indien pour arriver à Singapour, normalement le 26 mars. De là, ils se rendront au Japon, puis en Corée du Sud et en Chine, avant d'amorcer leur retour vers la métropole. Chemin faisant, le BPC et la frégate participeront à l'exercice Varuna 08 avec la flotte indienne, ainsi qu'à des manoeuvres avec l'US Navy, la Royal Navy et les Emirats Arabes Unis.

Source Web

 

8 mars 2008 - Télégramme de Brest

Un exercice d’interception maritime aura lieu la semaine prochaine à Djibouti ; il est destiné à étudier les difficultés d’application de l’Initiative de sécurité contre la prolifération, et en particulier la fouille d’un conteneur suspect. Notre Mistral y simulera le navire intercepté.

Un grand destroyer américain et deux patrouilleurs djiboutiens participeront à l’exercice.

 

8 mars 2008 / Cols Bleus

 

22 mars 2008 / Cols Bleus

 Remerciements Dominique Duriez

 

5 avril 2008 / Cols Bleus

 

Remerciements Dominique Duriez

 

Mai 2008 / Cols Bleus

 

Remerciements Dominique Duriez

 

8 mai 2008

En route vers la Birmanie ?

Source : 20 minutes

La France ne compte pas se désintéresser de la Birmanie. Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a donné l'ordre mercredi à deux navires militaires français de se tenir prêts à faire route sans délai vers les côtes birmanes pour délivrer une aide humanitaire d'urgence. Les deux navires, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate Duplex, participent actuellement à un exercice humanitaire avec la marine indienne.


Un projet d'autant plus urgent que selon la chargée d'affaires américaine en Birmanie, Shari Villarosa, le bilan du cyclone pourrait dépasser les 100.000 morts «dans la région du delta».

Echec de la proposition française à l'ONU
 

Plus tôt, Bernard Kouchner avait déclaré qu'il souhaitait que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution qui «imposerait» au régime birman de laisser passer l'aide internationale destinée aux victimes du cyclone Nargis.
 

En vain. L'ambassadeur de France à l'ONU, Jean-Maurice Ripert, a indiqué qu'il avait échoué à imposer ce projet lors d'un compte-rendu de la situation par le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, John Holmes.

Il a vivement déploré que cette proposition ait été repoussée «par certains pays qui estiment que la question n'est pas du ressort du Conseil de sécurité». «Nous sommes très déçus», a-t-il dit sans préciser quels étaient ces pays. De source diplomatique, on a indiqué qu'au moins cinq pays sur les quinze membres du Conseil s'étaient opposés à la proposition française, l'Afrique du Sud, la Chine, la Libye, la Russie et le Vietnam.
 

«Un effet de manche»

Un refus qu'avait anticipé François Raillon, spécialiste de l'Asie du Sud-Est. «L'ONU peut intervenir au nom du maintien de la paix en cas d'agression d'un pays par un autre, mais pas plus. L'ingérence est contraire à la charte des Nations unies qui prône la souveraineté des Etats», indique-t-il.

Selon lui, la Chine s'oppose parce qu'elle pourrait être visé à son tour au sujet du Tibet et la Russie parce qu'elle soutient le régime birman et qu'elleil lui vend des armes.

L'aide parvient au compte-gouttes

L'aide internationale ne parvenait ce mercredi qu'au compte-gouttes aux millions de Birmans privés de nourriture, d'eau, d'abri. Des travailleurs humanitaires sont encore bloqués aux portes du pays, aucun nouveau visa n'ayant été accordé cinq jours après le passage du cyclone. Des experts ont mis en garde contre les risques imminents de crise sanitaire.

Les militaires birmans, qui exercent un pouvoir sans partage sur le pays depuis 1962, ont juste accepté le principe d'une aide internationale et donné leur feu vert à un avion transportant du matériel d'aide humanitaire et une première petite équipe du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Mais les Etats-Unis ont affirmé être toujours en attente d'une réponse à leur offre d'assistance.

 

Autre article / Source Web

Birmanie: deux navires militaires français prêts à délivrer une aide d'urgence

PARIS - Le ministre de la Défense Hervé Morin a donné l'ordre mercredi à deux navires militaires français de se tenir prêts à faire route sans délai vers les côtes birmanes pour délivrer une aide humanitaire d'urgence, a-t-on appris auprès du ministère.

Les deux navires, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate Duplex, participent à un exercice humanitaire avec la marine indienne, précise-t-on de même source.

Si les autorités birmanes, saisies par la France, donnent leur feu vert, ils se tiennent prêts à cesser à tout moment cet exercice pour faire route vers la Birmanie où ils pourraient délivrer rapidement d'importantes quantités d'eau potable, ajoute-t-on.

Les deux bâtiments, qui se trouvent actuellement au large des côtés indiennes, à 36 heures de mer de la Birmanie, sont susceptibles d'embarquer 1,5 million de m3 d'eau potable en bouteille dans un port indien.

Grâce à ses capacités amphibies, le Mistral serait capable de délivrer cette eau en tout point des côtes birmanes, toujours selon le ministère de la Défense.

Le bilan officiel et toujours provisoire du passage du cyclone Nargis qui a ravagé le sud de la Birmanie s'élève à 22.980 personnes décédées et 42.119 autres portées disparues.

La chargée d'affaires américaine en Birmanie a cependant déclaré mercredi que ce bilan pourrait dépasser les 100.000 morts.

 

8 mai 2008 / Le Point / Références au site consacré au BPC Mistral

Premiers détails sur la vente de quatre FREMM à l'Algérie

par Jean GUISNEL

 

Comme la lettre spécialisée Maghreb Confidentiel l'avait révélé voici quelques semaines, la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie en novembre 2007 a ouvert la voie à un énorme contrat d'armement : l'achat par Alger de quatre exemplaires de la frégate ultramoderne FREMM. Le Point peut ajouter qu'Alger est en outre intéressée par plusieurs autres achats en France, dont celui de deux exemplaires du Bâtiment de projection et de commandement de type Mistral . Pour faire bonne mesure, les discussions portent sur l'acquisition clés en main de deux infrastructures navales considérables : une base navale complète et un chantier de construction navale. Tout ce que Paris compte de marchands d'armes est mobilisé autour des ces gigantesques et néanmoins toujours hypothétiques contrats, dont les négociations sont pilotées en personne et en direct depuis l'Élysée par les deux hommes qui ont pris la haute main sur ce type de dossier : le secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, et le chef de l'état-major particulier de la présidence, l'amiral Édouard Guillaud.

Concurrence exacerbée

À Paris, tout le monde fait profil bas. Difficile d'arracher une confidence où que ce soit et l'Élysée est muet. Pourtant, les choses avancent, apparemment hors des procédures habituelles. Des réseaux commerciaux français informels, mais très actifs en Algérie où la corruption des décideurs est une règle de base ont été écartés. On nous a affirmé de plusieurs sources que d'autres intermédiaires cherchent à se mettre en place, mais dans un contexte concurrentiel exacerbé. Chacun pousse ses pions, tous les industriels sont certains d'avoir déniché la perle rare qui ouvre les portes des "vrais" décideurs algériens : les Russes, qui tiennent jusqu'à présent d'une main ferme les marchés militaires en Algérie, ont déjà annoncé qu'ils avaient remporté celui des frégates, comme l'indiquait il y a peu la revue Kommersant . Mais ni les Britanniques, ni les Allemands, ni les Français n'ont renoncé.

Les officiels comme les industriels français sont certains qu'il est possible de remporter ce marché à la condition que certaines règles soient respectées. Un homme bien informé des négociations en cours explique : "Nous ne paierons pas de pots-de-vin. Les Algériens veulent un contrat d'État à État. Ils ont la garantie du gouvernement français que les prix proposés par les industriels seront dérivés de ceux payés pour ses propres navires par notre marine nationale. Augmentés de 3 % de frais généraux, des frais financiers éventuels et des coûts spécifiques des adaptations qu'ils exigeraient." Mais quand il s'agit de connaître les prix proposés, c'est motus. Seule référence, le prix non confirmé auquel une FREMM a été récemment vendue au Maroc : 500 millions d'euros. On imagine ce que représente le possible contrat algérien : un pactole ! Quoique... Pour les BPC de type Mistral, il n'est plus tout à fait certain que les Algériens soient toujours intéressés. Quant à la base navale, qui concernerait une extension de Mers-el-Kebir, les contours du projet sont encore vagues. Et pour ce qui est du chantier naval, on est encore loin d'un accord. Les Algériens exigent enfin que ce soit la marine nationale qui forme leurs équipages (une part substantielle de la facture), alors que Paris a monté une structure spécialisée, la NAVFCO, branche spécialisée du groupe paraétatique Défense Conseil International . Mais on est là dans les infimes détails...

La volonté algérienne de se doter d'une marine moderne, tout en se rapprochant de l'Otan, est une véritable aubaine pour les vendeurs d'armes français. Notamment parce que le pays est riche, solvable et dispose d'un cash considérable. Le poids du passé semble ne plus entrer en ligne de compte, dès lors qu'il s'agit de parler business. Mais attention aux embuscades. De source bien informée sur ce dossier, mais travaillant pour un industriel européen, on se persuade que les Algériens ont déjà pris la décision de se fournir auprès de... l'Allemagne ! Il faudra attendre pour connaître la réponse, car rien ne se décidera avant la fin de cette année, au plus tôt...
 

Source Web

 

 

Vendredi 16 mai 2008

Communiqué Marine Nationale / PDF

 

17 mai 2008 / Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez

 

20 mai 2008 / Var Matin

Remerciements Jean-Louis Venne

 

Suite Partie 2

 

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