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9 janvier /
Meretmarine
La marine va déployer le Mistral
en océan Indien et en Asie
Vu l'importance stratégique croissante de l'océan
Indien, la France avait pris l'habitude, en 2004, 2006
et 2007, de déployer son groupe aéronaval durant
plusieurs mois dans la région. Ne disposant pas encore
d'un second porte-avions et le Charles de Gaulle étant
indisponible jusqu'en 2009 pour cause de grand carénage,
la marine a choisi d'envoyer à sa place le Bâtiment de
Projection et de Commandement Mistral. Le BPC doit
appareiller de Toulon autour du 12 février, accompagné
de la frégate anti-sous-marine Dupleix. Une frégate
antiaérienne, le Cassard ou le Jean Bart, pourrait
également se joindre à l'escorte. Pendant quatre mois,
cette force croisera en mer Rouge et océan Indien, mais
aussi en Asie. Des escales sont notamment prévues à
Singapour, Yokosuka, Shanghai et Port Kelang. Avant
cela, le Mistral débutera sa mission au Proche et
Moyen-Orient avec une visite à Aqaba, en Jordanie, du 19
au 22 février, puis une escale à Djeddah, en Arabie
Saoudite. La force française participera aux exercices
dans lesquels est habituellement impliqué le Charles de
Gaulle au cours des missions Agapanthe. Ce sera le cas
de « Red Shark », avec les forces armées saoudiennes, ou
encore de « Varuna », avec la marine indienne.
La force navale française devrait être de retour à
Toulon fin juin.
Long de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes
en charge, le Mistral est un navire impressionnant.
C'est, d'ailleurs, le plus gros bâtiment de la flotte
française après le Charles de Gaulle. Porte-hélicoptères
capable d'embarquer 16 appareils, le BPC est aussi un
vaste de plateforme de commandement et un transport
d'engins de débarquement. Son radier peut abriter quatre
chalands et ses garages contenir 70 véhicules, dont 13
chars Leclerc. Les logements permettent, dans le même
temps, d'accueillir 450 soldats et un état-major de 150
à 200 personnes, venant s'ajouter aux 160 membres
d'équipage. Le Mistral et son sistership, le Tonnerre,
disposent en outre d'un vaste hôpital embarqué, avec
blocs chirurgicaux et salles de soins.
Un palliatif faute de porte-avions
Ces capacités ne doivent, toutefois, pas faire
illusion. Bien que présentant, avec leur îlot sur
tribord, une silhouette de porte-aéronefs, les BPC sont
loin d'offrir le même potentiel qu'un porte-avions.
Navires de transport construits aux normes civiles par
DCNS et Aker Yards (ex-Chantiers de l'Atlantique), les
Mistral et Tonnerre ne sont que faiblement armés. Ils ne
disposent, en tout et pour tout, que de deux lanceurs
Simbad (missiles antiaériens Mistral) et d'une
artillerie légère composée de mitrailleuses de 12.7mm
(un programme d'amélioration de leur autodéfense est
actuellement à l'étude). Ces équipements sont à comparer
aux 32 missiles Aster 15 embarqués par le Charles de
Gaulle et, surtout, à la puissance de feu de son
aviation embarquée (30 à 40 aéronefs). Missiles
nucléaires, bombes à guidage laser, missiles antinavire,
sans oublier les capacités de défense aérienne... Le
porte-avions, grâce à ses Rafale et Super Etendard,
dispose d'une force de frappe sans commune mesure avec
les BPC. Ses appareils sont, par exemple, capables de
détruire une cible à plus de 1000 kilomètres de
distance. Ces capacités seront, de plus, renforcées avec
l'arrivée du Rafale au standard F3, doté du missile de
croisière Scalp EG. L'« allonge » du porte-avions
dépassera alors les 2000 kilomètres. Outil de puissance
majeur grâce à sa capacité de frappe en profondeur, le
porte-avions, lorsqu'il est déployé, est porteur d'un
message politique et diplomatique, surtout lorsque ses
missions le conduisent dans une région aussi sensible
que celle de l'océan Indien. Le BPC, malgré sa taille,
ne pourra envoyer le même signal mais permettra, faute
de mieux, d'assurer cette année une présence « visible »
dans cette zone, où l'essentiel des approvisionnements
français et européens transitent (pétrole, conteneurs,
vracs diverses...). Le Mistral et le Dupleix
complèteront le dispositif maritime déployé en
permanence par la France en océan Indien. En plus des
unités basées à la Réunion, la marine opère un bâtiment
de commandement et un avion de patrouille maritime à
Djibouti, ainsi qu'une frégate et un aviso au sein de la
TF150, la force navale internationale chargée de la
lutte contre le terrorisme au large de la corne
d'Afrique. A ces moyens, s'ajoute actuellement un aviso,
le Premier Maître l'Her, chargé au travers de la mission
Alcyon d'assurer la protection des convois humanitaires
à destination de la Somalie.
Source Web |
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Var matin / Janvier 2008
/ Voeux VAE Sautter
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16 janvier
/ Meretmarine
Selon nos
informations, la Marine nationale a décidé de renforcer
le nombre de personnels affectés à ses Bâtiments de
Projection et de Commandement. De 160 marins, l'équipage
de chaque BPC va passer à 177 hommes. De plus, une unité
complémentaire de 70 militaires est en cours de
constitution pour appuyer, si besoin, l'équipage de
base. L'Etat-major de la marine a pris cette décision en
raison de l'important volume d'activité des Mistral et
Tonnerre. « Un équipage à 160 personnes est suffisant
pour faire fonctionner le bateau mais, dès qu'il y a une
activité intense à bord ou que l'un ou l'autre des BPC
participe à une mission de longue durée, cela devient
délicat », explique une source militaire. Très
polyvalents, les BPC sont à la fois porte-hélicoptères,
transports de troupes, de matériel et de chalands de
débarquement ; hôpitaux flottants, navires de
commandement et, éventuellement, de base pour une
opérations humanitaire. A bord, les effectifs peuvent
donc considérablement varier d'une mission à l'autre. En
plus de son équipage, le BPC peut, par exemple,
transporter un état-major de 200 personnes, ainsi que
450 soldats de l'armée de Terre.
Des marins supplémentaires pour le service général et
la partie opérationnelle
Mais, dans le cas d'opérations d'évacuation comme ce
fut le cas au Liban, à l'été 2006, le navire peut aussi
embarquer jusqu'à 3000 ou 4000 civils sur une courte
période. « Avec des effectifs qui doublent ou qui
triplent, le soutien du personnel doit être renforcé car
le service général et vie courante doit tout de suite
faire face à une activité très intense, notamment au
niveau de la restauration, de la buanderie ou de
l'entretien ». Ainsi, au Liban, les cuisines du Mistral
ont du fournir trois à quatre fois plus de repas chaque
jour, sans pour autant être renforcées en personnels.
Profitant du retour d'expérience de l'opération Baliste,
l'EMM a donc calculé, au plus juste, les besoins
supplémentaires en fonction des situations. Appelée «
BPC Comp », l'unité complémentaire sera déployée, en cas
de besoin, pour appuyer l'équipage. Composée de
Quartier-maitres et de matelots, elle rassemble non
seulement des cuisiniers, des maîtres d'hôtel et des
commis, mais aussi des marins dédiés aux fonctions
opérationnelles. L'équipe aéronautique des BPC pourra,
ainsi, être renforcée en personnels de manutention et de
gestion du pont d'envol si le navire embarque un parc
aérien complet, soit 16 hélicoptères lourds. « Cette
unité, avec des spécialités très particulières, est
adaptable en fonction des missions. Elle permettra
également d'assurer des relèves lors des déploiements de
longue durée », précise-t-on rue Royale.
Enfin, lorsque les Mistral et Tonnerre seront à quai,
l'unité de complément travaillera sur les bateaux afin
d'assurer la maintenance et de permettre la relève des
marins en permission.
Source Web |
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Var matin - 22 janvier 2008

Remerciements Jean-Louis Venne |
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Var Matin - 30 janvier 2008
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Var Matin - 4 février 2008
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Var Matin - 5 février 2008
Exercice en cours : "Écume
éternelle"
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6 février
2008 - Meretmarine
Equipement plus
courant sur les paquebots que sur les navires
militaires, l'écran géant a fait son apparition sur le
pont d'envol du bâtiment de projection et de
commandement Mistral. Il ne s'agit pas de permettre à
l'équipage de suivre un quelconque match de football
mais de préparer le navire à être au coeur de la plus
importante démonstration annuelle de la flotte
française. Demain, le Mistral participera en effet aux
Journées de Présentation de la Marine. Cet évènement
permet chaque année à des centaines de représentants de
la société civile et militaire de découvrir les
principales unités de la marine et les missions qu'elle
mène au quotidien sur tous les océans. Plus qu'une
simple visite, il s'agit d'une véritable reconstitution
d'une opération de grande ampleur. Ainsi, « Ecume
Eternelle », le scénario retenu pour les JPM 2008,
permettra aux 400 invités de s'immerger dans un mission
d'évacuation, du type de celle qui s'est déroulée au
Liban il y a un an et demi. « Le scénario est similaire
à la chronologie des événements qui se sont passés à
l'été 2006 au Liban, alors que tout le monde en Europe
profitait d'un été agréable. Les forces françaises ont
commencé l'opération Baliste en évacuant plus de 14.000
ressortissants ; puis les éléments de la force Baliste
ont apporté leur soutien aux populations meurtries par
les événements et en soutenant la Finul. Le Mistral a
été impliqué dans cette opération. Il n'était pas encore
admis au service actif mais il a démontré ses capacités
opérationnelles », rappelle l'état-major de la Force
d'Action Navale.
Pour mieux comprendre les enjeux et les moyens
nécessaires pour mener une telle mission, les invités
joueront le rôle d'expatriés français qu'il faudra
évacuer d'un territoire hostile. BPC, frégates,
sous-marin, commandos marine et aviation embarquée
opèreront dans la grande rade de Toulon. Outre l'aspect
purement maritime, une large partie des démonstrations
sera consacrée aux opérations interarmées à partir de la
mer, avec une importante participation d'unités des
Armées de l'Air et de Terre.
Source Web |
8 février - Var
Matin
Scénario de guerre à Toulon : la marine a sorti
l'artillerie lourde
Depuis la mer, une
force interarmées a joué, hier, les
libérateurs
Quatre cents ressortissants
français menacés par des forces
rebelles. À « Terre Brune »,
l'armée régulière est totalement
dépassée. Nos expatriés vivent
dans un climat d'insécurité
permanent. Ils sont en danger de
mort. D'autant que les milices
ont pris le contrôle de force
aériennes, sous-marines et de
surface. La France doit
intervenir.
Le scénario est ficelé. Le décor
est planté. Et le film qui s'est
joué, hier au large de Toulon,
n'est malheureusement pas
inconnu. Il a été vécu en tout
ou partie au Liban ou dans le
golfe de Guinée.
En moins d'une journée, la
marine a déployé des moyens
impressionnants. Objectif :
infiltrer et exfiltrer de
manière à mettre en sécurité nos
compatriotes. Faire face à la
menace à l'aide d'une force
d'interposition interarmées
depuis la mer. « La marine
toute seule ne sert à rien
», a insisté le nouveau chef
d'état-major, l'amiral François
Forissier.
Réglée comme une horloge,
l'opération « Écume éternelle »
a démontré les capacités de la
marine à gérer d'une manière
cohérente une situation de
crise. Elle a prouvé son
savoir-faire aux 400 invités
triés sur le volet.
Ils ont été les acteurs de cette
journée et témoins de l'aptitude
de la Royale à impliquer des
forces terrestres, aériennes et
maritimes complémentaires dans
un exercice de haut vol :
infiltration par des commandos
Hubert, débarquement d'éléments
du 21e RIMa à Port-Pothuau
depuis des chalands et moyens
amphibies, évacuation appuyée
par des hélicoptères... le tout
en gérant des attaques aériennes
à basse altitude, sous-marines
et de surface.
Toutes les phases ont été
abordées (ravitaillement en mer
et en vol, par exemple) jusqu'à
la lutte contre les
narcotrafiquants, la pollution
en mer et le sauvetage. Une
palette de compétences dans
laquelle les trois armes
s'illustrent chaque jour dans le
monde.

Les commandos débarquent
au petit matin sur la zone,
appuyés par un hélicoptère
Tigre. L'opération « Écume
éternelle » est déclenchée.
Depuis le BPC Mistral, une force
d'interposition est déployée. À
terre, en mer et dans les airs.
: Richard Barsotti
Ph. H. - Var Matin

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9 février - Le Télégramme
de Brest
Reportage.
400 civils évacués
Comment évacuer
nos ressortissants depuis un pays assailli par des
rebelles ? L’Armée vient d’organiser à Toulon un
exercice censé représenter ces conditions d’urgence.
400 civils ont joué le « jeu ». Le Télégramme était
présent, en immersion.
Mer bleue. Temps calme... Et pourtant, rien ne l’est
! A Terrebrune, troisième producteur mondial de
maïs, rien ne va plus. Troubles politiques, milices
rebelles : la situation dégénère. C’est dans un
climat d’insécurité totale que vivent 400
ressortissants français et occidentaux, devenus des
cibles de choix. Le président de la République
décide : il faut les évacuer. Le salut viendra de la
mer. Jeudi 7 février. Au petit matin, des bus
réquisitionnés nous acheminent, nous les
ressortissants menacés sur une plage de Terrebrune.
8 heures. L’angoisse monte. Personne ne sait que la
force française amphibie, sans faire de bruit, s’est
rapprochée des côtes pendant la nuit.
8 h 15. « Regardez ! Là-haut
! », crie l’un des employés de l’ambassade. Nous
levons tous les yeux. Largués depuis un hélico, des
petits points qui prennent forme humaine. Les forces
spéciales ! Et puis, plus rien. Mais où sont-ils ?
Subitement, les nageurs de combat du commando Hubert
émergent des eaux. Sans faire de vagues, ils
rejoignent le rivage. Tout va vite. Tout près de
nous, des hommes noirs, palmes accrochées sur le
côté ; fusil d’assaut à la main, ils avancent. Coup
d’œil à droite. A gauche... Ils sont là pour
repérer, « baliser » comme on dit dans le jargon.
Ils rassurent et ils inquiètent ces hommes dont on
ne verra jamais les visages. Tout paraît OK. Silence
dans les rangs des ressortissants. 8 h 30. Des
commandos débarquent de drôles de navires, des
Etraco. Ils « infiltrent » la plage.
Les nageurs transmettent
toutes les infos au Mistral, le BPC que l’on devine
maintenant à l’horizon. L’assaut peut être donné !
Place au bal des hélicos ! Un Tigre tourne. Des Puma
larguent sur la plage des fantassins. La tension
monte : les rebelles de Terrebrune se rapprochent !
Deux hélicoptères Gazelle de l’Armée de terre
s’approchent afin de protéger les forces au sol.
Coup de projecteur sur la mer. Ils débarquent ! La
Rapière, un chaland de débarquement d’infanterie et
de chars et un LARC, un véhicule amphibie chargé de
fantassins vont « plager ». Ils crachent par vagues
sur la plage hommes et matériels pour tenir tête aux
rebelles.
Deux Super Etendard et deux
Mirage déchirent les airs. Le danger est pour
l’instant écarté ! 9 h. Ordre nous est donné
d’embarquer. 400 personnes qui s’engouffrent dans
les chalands en rangs serrés... Nous avons été
exfiltrés ! 9 h 30. Les chalands entrent dans le
radier, le ventre du Mistral. Soulagement...
Attention : tout cela est loin d’être du cinéma.
C’est exactement ce scénario qui s’est déroulé à
l’été 2006 au large du Liban lors de l’opération
baptisée « Baliste ». Les forces françaises, avec au
cœur, le Mistral, avaient alors évacué plus de
14.000 ressortissants avant d’apporter leur soutien
à la Finul.

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11 février 2008
- Meretmarine
BPC, TCD,
chalands de débarquement chargés d'hommes et de chars,
frégates, avisos, sous-marin, avions de chasse et
hélicoptères... La Marine nationale a sorti le grand
jeu, la semaine dernière, pour démontrer l'intérêt des
moyens navals dont sont dotées les armées françaises.
Devant 400 représentants de la société civile et
militaire, une reconstitution grandeur nature d'une
opération d'évacuation, du type de celle menée à l'été
2006 au Liban, s'est déroulée en rade de Toulon.
Baptisée « Ecume Eternelle », ces manoeuvres ont
rassemblé de très importants moyens et ont permis de
détailler toutes les facettes d'une telle action. Pour
l'occasion, un scénario réaliste a été mis au point. Un
pays fictif, « Terrebrune », est victimes de graves
troubles. Des milices rebelles font régner un climat
d'insécurité et déstabilise le pouvoir en place et
l'armée régulière, d'autant qu'elles se sont emparées
d'un escadron d'avions de chasse, d'un sous-marin, et de
deux ou trois navires de surface. Dans ces conditions,
la France décide d'évacuer les ressortissants
occidentaux, victimes d'exactions.
Le décor planté, les différentes unités vont
progressivement se déployer. Comme dans la réalité,
l'action est interarmées et démontre la nécessité de
disposer d'une panoplie complète de moyens pour faire
face à toutes les situations.
Contrer les menaces à terre, dans le ciel, sur l'eau
et sous la mer
Ainsi, les nageurs de combat du commando Hubert assurent
d'abord le balisage et la reconnaissance du terrain ;
les troupes d'infanterie se mettent en place, appuyées
par les hélicoptères de l'armée de terre et de l'air ;
le personnel et les matériels sont débarqués à terre
grâce aux moyens amphibies de la Marine, le bâtiment de
projection et de commandement (BPC) Mistral étant au
coeur du dispositif. Alors que les troupes françaises
prennent d'assaut les plages de Terrebrune,
l'exfiltration de 400 ressortissants, en l'occurrence
les invités, peut débuter sous la protection des forces
françaises. En l'air, la chasse de l'aéronautique navale
(Rafale, Super Etendard) et de l'armée de l'Air (Mirage
2000) assure la maîtrise du ciel et appuie les troupes
au sol. Alors que des avions de patrouille maritime
surveillent le littoral, le danger est aussi en mer.
Pour contrer le submersible détenu par les rebelles, les
frégates anti-sous-marines montent la garde, alors
qu'une frégate antiaérienne se prépare à repousser une
attaque venue du ciel ou du ras des flots, si un missile
surgit à l'horizon. Dans le même temps, une frégate
furtive, embusquée au large, est prête à détruire tout
navire ennemi qui tenterait de s'en prendre à la force
d'exfiltration. Et puis, pour assurer le soutien
indispensable de cette flotte, en arrière, un pétrolier
ravitailleur fourni vivres, combustible et munitions aux
bâtiments de combat.
Une chaîne où tous les maillons sont indispensables
En complément de ces démonstrations très guerrières mais
parfaitement en phase avec des situations réelles, la
thématique de la sauvegarde maritime a également été
abordée. Les missions de sauvetage en mer ont été
illustrées avec le largage d'un radeau et de matériel de
survie par un Falcon 50. Une démonstration de lutte
contre la pollution a vu l'intervention du navire
spécialisé Ailette, qui a déployé barrages flottants et
pompes d'aspiration. Enfin, la lutte contre les trafics
illicites et le narcotrafic n'a pas été oubliée,
d'autant que la marine s'est illustrée dans ce domaine
en interceptant près de 7 tonnes de drogue depuis le 29
janvier. La démonstration a porté sur l'identification
d'une embarcation de trafiquants par un hélicoptère
Panther, qui embarquait un tireur d'élite, puis son
interception par les commandos marine.
Organisée dans le cadre des Journées de Présentation de
la Marine, qui se déroulent tous les ans, Ecume
Eternelle démontre qu'une intervention d'ampleur
nécessite une somme de moyens spécifiques. Ainsi, sans
chasse embarquée, pas de maîtrise du ciel, sans frégate
anti-sous-marine, pas de défense contre les submersibles
et sans flotte logistique, pas de déploiement durable
envisageable. De la même manière, l'aspect interarmées
apparaît aujourd'hui fondamental. Ainsi, il ne servirait
par exemple à rien de disposer de BPC flambant neufs, si
les forces terrestres ne pouvaient y embarquer des
matériels performants, chars comme hélicoptères. Pour
reprendre les propos d'un officier de l'armée de Terre :
« Les armées sont un ensemble de moyens étroitement
imbriqués, comme les maillons d'une chaîne. Si l'un
manque, c'est l'ensemble qui est fragilisé et mis en
danger ». A quelques semaines de la publication du Livre
Blanc sur la Défense, il était peut être bon de le
rappeler.
Source web |
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13 février 2008
- Meretmarine
Le BPC Mistral
et la frégate Dupleix ont appareillé hier, de Toulon,
cap sur l'Asie du sud-est. Pour cette longue mission,
qui durera jusqu'à fin juin, les deux navires gagneront
Singapour, le Japon, la Corée du sud et la Chine. Il
s'agit du plus important déploiement de la Marine
nationale dans cette région depuis de très longues
années, preuve de l'intérêt stratégique du secteur, par
où transite une grande partie des approvisionnements
européens. Porte-hélicoptères d'assaut et PC interarmées
flottant, le bâtiment de projection et de commandement
Mistral est, avec son sistership le Tonnerre, le plus
gros navire de guerre français après le porte-avions
Charles de Gaulle. Livré par DCNS en 2006, l'imposant
vaisseau, long de 199 mètres pour un déplacement de
21.500 tonnes, sera placé sous la protection du Dupleix,
une frégate spécialisée dans la lutte anti-sous-marine
mais disposant d'importants moyens antiaériens.
L'intégration d'une frégate de défense aérienne dans ce
groupe, un temps envisagée, a d'ailleurs été abandonnée.
Après avoir franchi le canal de Suez dans une semaine,
le Mistral et le Dupleix feront relâche en Jordanie, à
Aqaba, avant de descendre la mer Rouge pour gagner
l'océan Indien. En chemin, la force française mènera
différents exercices avec les marines jordanienne et
saoudienne, avant de faire escale, début mars, à
Djibouti. Les deux bâtiments traverseront ensuite
l'océan Indien pour arriver à Singapour, normalement le
26 mars. De là, ils se rendront au Japon, puis en Corée
du Sud et en Chine, avant d'amorcer leur retour vers la
métropole. Chemin faisant, le BPC et la frégate
participeront à l'exercice Varuna 08 avec la flotte
indienne, ainsi qu'à des manoeuvres avec l'US Navy, la
Royal Navy et les Emirats Arabes Unis.
Source Web |
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8 mars 2008 - Télégramme de
Brest
Un
exercice d’interception maritime aura lieu la semaine
prochaine à Djibouti ; il est destiné à étudier les
difficultés d’application de l’Initiative de sécurité
contre la prolifération, et en particulier la fouille
d’un conteneur suspect. Notre Mistral y simulera le
navire intercepté.
Un grand
destroyer américain et deux patrouilleurs
djiboutiens participeront à l’exercice.
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8 mars 2008 / Cols Bleus
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22 mars 2008 / Cols Bleus
Remerciements Dominique Duriez |
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5 avril 2008 / Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez |
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Mai 2008 / Cols Bleus
Remerciements Dominique Duriez |
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8 mai 2008
En route vers la Birmanie ?
Source :
20 minutes
La France ne compte pas se désintéresser
de la Birmanie. Le ministre de la
Défense, Hervé Morin, a donné l'ordre
mercredi à deux navires militaires
français de se tenir prêts à faire route
sans délai vers les côtes birmanes pour
délivrer une aide humanitaire d'urgence.
Les deux navires, le bâtiment de
projection et de commandement (BPC)
Mistral et la frégate Duplex,
participent actuellement à un exercice
humanitaire avec la marine indienne.
Un projet d'autant plus urgent que selon
la chargée d'affaires américaine en
Birmanie, Shari Villarosa, le bilan du
cyclone pourrait dépasser les 100.000
morts «dans la région du delta».
Echec de la proposition
française à l'ONU
Plus tôt, Bernard Kouchner avait déclaré
qu'il souhaitait que le Conseil de
sécurité des Nations unies adopte une
résolution qui «imposerait» au régime
birman de laisser passer l'aide
internationale destinée aux victimes du
cyclone Nargis.
En vain. L'ambassadeur de France à
l'ONU, Jean-Maurice Ripert, a indiqué
qu'il avait échoué à imposer ce projet
lors d'un compte-rendu de la situation
par le secrétaire général adjoint de
l'ONU pour les affaires humanitaires,
John Holmes.
Il a vivement déploré que cette
proposition ait été repoussée «par
certains pays qui estiment que la
question n'est pas du ressort du Conseil
de sécurité». «Nous sommes très déçus»,
a-t-il dit sans préciser quels étaient
ces pays. De source diplomatique, on a
indiqué qu'au moins cinq pays sur les
quinze membres du Conseil s'étaient
opposés à la proposition française,
l'Afrique du Sud, la Chine, la Libye, la
Russie et le Vietnam.
«Un effet de manche»
Un refus qu'avait anticipé François
Raillon, spécialiste de l'Asie du
Sud-Est. «L'ONU peut intervenir au nom
du maintien de la paix en cas
d'agression d'un pays par un autre, mais
pas plus. L'ingérence est contraire à la
charte des Nations unies qui prône la
souveraineté des Etats», indique-t-il.
Selon lui, la Chine s'oppose parce
qu'elle pourrait être visé à son tour au
sujet du Tibet et la Russie parce
qu'elle soutient le régime birman et qu'elleil
lui vend des armes.
L'aide parvient au
compte-gouttes
L'aide internationale ne parvenait ce
mercredi qu'au compte-gouttes aux
millions de Birmans privés de
nourriture, d'eau, d'abri. Des
travailleurs humanitaires sont encore
bloqués aux portes du pays, aucun
nouveau visa n'ayant été accordé cinq
jours après le passage du cyclone. Des
experts ont mis en garde contre les
risques imminents de crise sanitaire.
Les militaires birmans, qui exercent un
pouvoir sans partage sur le pays depuis
1962, ont juste accepté le principe
d'une aide internationale et
donné leur feu vert à un avion
transportant du matériel d'aide
humanitaire et une première petite
équipe du Bureau de coordination des
affaires humanitaires de l'ONU. Mais les
Etats-Unis ont affirmé être toujours en
attente d'une réponse à leur offre
d'assistance.
Autre article /
Source Web
Birmanie: deux navires militaires
français prêts à délivrer une aide
d'urgence
PARIS - Le ministre de la Défense Hervé
Morin a donné l'ordre mercredi à deux
navires militaires français de se tenir
prêts à faire route sans délai vers les
côtes birmanes pour délivrer une aide
humanitaire d'urgence, a-t-on appris
auprès du ministère.
Les deux navires, le bâtiment de
projection et de commandement (BPC)
Mistral et la frégate Duplex,
participent à un exercice humanitaire
avec la marine indienne, précise-t-on de
même source.
Si les autorités birmanes, saisies par
la France, donnent leur feu vert, ils se
tiennent prêts à cesser à tout moment
cet exercice pour faire route vers la
Birmanie où ils pourraient délivrer
rapidement d'importantes quantités d'eau
potable, ajoute-t-on.
Les deux bâtiments, qui se trouvent
actuellement au large des côtés
indiennes, à 36 heures de mer de la
Birmanie, sont susceptibles d'embarquer
1,5 million de m3 d'eau potable en
bouteille dans un port indien.
Grâce à ses capacités amphibies, le
Mistral serait capable de délivrer cette
eau en tout point des côtes birmanes,
toujours selon le ministère de la
Défense.
Le bilan officiel et toujours provisoire
du passage du cyclone Nargis qui a
ravagé le sud de la Birmanie s'élève à
22.980 personnes décédées et 42.119
autres portées disparues.
La chargée d'affaires américaine en
Birmanie a cependant déclaré mercredi
que ce bilan pourrait dépasser les
100.000 morts.
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8 mai 2008 / Le Point /
Références au site consacré au BPC Mistral
Premiers détails sur la vente de quatre
FREMM à l'Algérie
par Jean GUISNEL
Comme la
lettre spécialisée
Maghreb Confidentiel l'avait
révélé voici quelques semaines, la
visite de Nicolas Sarkozy en Algérie
en novembre 2007 a ouvert la voie à
un énorme contrat d'armement :
l'achat par Alger de quatre
exemplaires de la frégate
ultramoderne FREMM. Le Point
peut ajouter qu'Alger est en outre
intéressée par plusieurs autres
achats en France, dont celui de deux
exemplaires du Bâtiment de
projection et de commandement de
type
Mistral . Pour faire bonne
mesure, les discussions portent sur
l'acquisition clés en main de deux
infrastructures navales
considérables : une base navale
complète et un chantier de
construction navale. Tout ce que
Paris compte de marchands d'armes
est mobilisé autour des ces
gigantesques et néanmoins toujours
hypothétiques contrats, dont les
négociations sont pilotées en
personne et en direct depuis
l'Élysée par les deux hommes qui ont
pris la haute main sur ce type de
dossier : le secrétaire général de
l'Élysée Claude Guéant, et le chef
de l'état-major particulier de la
présidence, l'amiral Édouard
Guillaud.
Concurrence exacerbée
À Paris, tout le monde fait profil
bas. Difficile d'arracher une
confidence où que ce soit et
l'Élysée est muet. Pourtant, les
choses avancent, apparemment hors
des procédures habituelles. Des
réseaux commerciaux français
informels, mais très actifs en
Algérie où la corruption des
décideurs est une règle de base ont
été écartés. On nous a affirmé de
plusieurs sources que d'autres
intermédiaires cherchent à se mettre
en place, mais dans un contexte
concurrentiel exacerbé. Chacun
pousse ses pions, tous les
industriels sont certains d'avoir
déniché la perle rare qui ouvre les
portes des "vrais" décideurs
algériens : les Russes, qui tiennent
jusqu'à présent d'une main ferme les
marchés militaires en Algérie, ont
déjà annoncé qu'ils avaient remporté
celui des frégates, comme
l'indiquait il y a peu la revue
Kommersant . Mais ni les
Britanniques, ni les Allemands, ni
les Français n'ont renoncé.
Les officiels comme les industriels
français sont certains qu'il est
possible de remporter ce marché à la
condition que certaines règles
soient respectées. Un homme bien
informé des négociations en cours
explique : "Nous ne paierons pas de
pots-de-vin. Les Algériens veulent
un contrat d'État à État. Ils ont la
garantie du gouvernement français
que les prix proposés par les
industriels seront dérivés de ceux
payés pour ses propres navires par
notre marine nationale. Augmentés de
3 % de frais généraux, des frais
financiers éventuels et des coûts
spécifiques des adaptations qu'ils
exigeraient." Mais quand il s'agit
de connaître les prix proposés,
c'est motus. Seule référence, le
prix non confirmé auquel une FREMM a
été récemment vendue au Maroc : 500
millions d'euros. On imagine ce que
représente le possible contrat
algérien : un pactole ! Quoique...
Pour les BPC de type Mistral, il
n'est plus tout à fait certain que
les Algériens soient toujours
intéressés. Quant à la base navale,
qui concernerait une extension de
Mers-el-Kebir, les contours du
projet sont encore vagues. Et pour
ce qui est du chantier naval, on est
encore loin d'un accord. Les
Algériens exigent enfin que ce soit
la marine nationale qui forme leurs
équipages (une part substantielle de
la facture), alors que Paris a monté
une structure spécialisée, la NAVFCO,
branche spécialisée du groupe
paraétatique
Défense Conseil International .
Mais on est là dans les infimes
détails...
La volonté algérienne de se doter
d'une marine moderne, tout en se
rapprochant de l'Otan, est une
véritable aubaine pour les vendeurs
d'armes français. Notamment parce
que le pays est riche, solvable et
dispose d'un cash considérable. Le
poids du passé semble ne plus entrer
en ligne de compte, dès lors qu'il
s'agit de parler business. Mais
attention aux embuscades. De source
bien informée sur ce dossier, mais
travaillant pour un industriel
européen, on se persuade que les
Algériens ont déjà pris la décision
de se fournir auprès de...
l'Allemagne ! Il faudra attendre
pour connaître la réponse, car rien
ne se décidera avant la fin de cette
année, au plus tôt...
Source Web
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Vendredi 16 mai 2008
Communiqué Marine Nationale / PDF |
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17 mai 2008 / Cols Bleus

Remerciements Dominique Duriez |
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20 mai 2008 / Var Matin

Remerciements Jean-Louis Venne |
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