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   2007

 

Var Matin - 3 décembre 2007

Remerciements Jean-Louis Venne

Photo du BPC Sur affiche Colloque

Mer et Marine / 29 novembre 2007

Un Bâtiment de Projection et de Commandement, un transport de chalands de débarquement, une frégate, deux avisos, un bâtiment atelier, un pétrolier ravitailleur et deux engins de débarquement achèvent, aujourd'hui, une série de manoeuvres au large de Toulon. Depuis lundi, ces unités ont profité de l'exercice Gabian pour se remettre à niveau. Le Mistral, la Foudre, l'Aconit, le Cdt Birot, l'EV Jacoubet, le Jules Verne, la Meuse, le Sabre et la Rapière participent à cet entrainement, pour lequel l'armée de l'Air apportera son concours. Organisé régulièrement, Gabian permet, en rassemblant un nombre conséquent d'unités, de mutualiser les moyens d'entrainement, par exemple en matière d'opérations amphibies, de lutte antiaérienne ou encore de chasse aux sous-marins.

Source

Cols Bleus / 1er décembre 2007

 

 

Remerciements Dominique Duriez

Mer et Marine / 13 novembre 2007

Le bâtiment de projection et de commandement Mistral, ainsi que le transport de chalands de débarquement Siroco, s'entraînent actuellement au large de Toulon. Indisponibles plusieurs mois suite à des travaux de réparation des planchers pour le BPC et une période d'entretien pour le TCD, les deux unités suivent une période de Mise En Condition Opérationnelle (MECO) et de Remise A Niveau Opérationnel (RANO) depuis le 5 novembre. Pour mener à bien ces entraînements, la batellerie de la Marine nationale apporte son concours. Les Engins de Débarquement d'Infanterie et de Chars (EDIC) Sabre et Rapière sont notamment mobilisés cette semaine.
D'une longueur de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, le Mistral a été livré en 2006 par DCNS. Tout comme son sistership, le Tonnerre, il peut embarquer 70 véhicules, dont 15 chars Leclerc, 16 hélicoptères, 450 soldats et quatre chalands de débarquement du type CTM.
Deuxième unité du type Foudre, entré en service en 1998, le TCD Siroco mesure quant à lui 168 mètres de long et affiche un déplacement de 12.000 tonnes à pleine charge. Il peut transporter 10 CTM ou 2 EDIC, ainsi que 4 hélicoptères lourds et le tiers des moyens d'un régiment.

Source Web

26 novembre 2007 - Var matin

Exercice Gabian

 

17 octobre 2007 / Télégramme de Brest

Source / Forum Cols Bleus

Var Matin / 27 octobre 2007

Retour du Mistral à Toulon

A noter l'erreur de légende

C'est le Tonnerre qui était en Croatie

1er octobre : Le BPC Mistral, l'arme anti-gaspi de la marine

A BORD DU MISTRAL 2007 (AFP) - Véritable couteau suisse de la marine nationale, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, qui reprend du service, est aussi une réponse à la coûteuse "hypertechnologie" des programmes militaires, dénoncée par le ministre de la Défense Hervé Morin.

Le Mistral, admis au service actif le 15 décembre 2006, effectuait ces derniers jours d'ultimes essais au large de Brest après quatre mois d'immobilisation forcée, le temps de changer un revêtement de sol défectueux.

Il devait être de nouveau déclaré opérationnel samedi. Pour le chef d'état-major de la marine, l'amiral Alain Oudot de Dainville, ce navire et son sistership, le Tonnerre, représentent, au-delà de cette anicroche, un "programme exemplaire" alors que le budget de la Défense s'annonce de plus en plus contraint.

"Ils ont été volontairement conçus aux normes civiles pour lutter contre l'hypertechnologie", fait-il valoir, parlant de navires "deux fois moins chers à la tonne" que leurs homologues.

Coût de l'ensemble du programme: 600 millions d'euros. Longs de 200 mètres pour 32 de large, Mistral et Tonnerre sont des navires à tout faire, construits à l'identique. Leur pont est assez vaste pour accueillir simultanément six hélicoptères.

Leur "radier" peut recevoir quatre chalands de débarquement ou deux hydroglisseurs de l'US Navy et leurs hangars, 13 chars Leclerc et une centaine de véhicules. Leurs hôpitaux comptent 69 lits, 900 m2 de locaux sont à la disposition d'états-majors et 450 fantassins peuvent y loger. A l'été 2006 et avant même son admission officielle au service actif, le Mistral avait démontré ses capacités opérationnelles, évacuant sur Chypre plusieurs milliers de civils de Beyrouth, pris au piège du conflit entre Israël et le Hezbollah libanais.

Mistral et Tonnerre sont cependant d'étranges hybrides. La partie arrière, la plus militarisée, est l'oeuvre de DCNS, chantier naval militaire. L'avant a été confié aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, constructeurs du Queen Mary 2.

Et l'ensemble a été assemblé chez DCNS à Brest, une première. "La construction aux normes de la navigation commerciale présente de nombreux avantages en termes de réduction des prix", explique Gilles Humeau, le commandant du Mistral.

"Les équipements sont standards, ils sont moins chers que s'ils étaient développés spécifiquement". "C'est le meilleur de la construction navale civile au service du monde militaire", assure-t-il, un oeil sur la houle qui chahute son navire lancé à 17 noeuds.

Il n'y a plus de gouvernails sur ces BPC de dernière génération. Les moteurs, électriques, sont logés dans deux nacelles orientables sur 360°. Signées Rolls-Royce et gages de manoeuvrabilité, elles sont empruntées aux paquebots de croisière.

Idem pour le pilote automatique ou le système anti-incendies. Leur sophistication a permis de réduire à 170 le nombre de marins à bord, soit 50% de moins que sur un bâtiment équivalent classique, autre source d'économie majeure.

L'entretien des bateaux fera l'objet d'un contrat avec obligation de résultat pour l'industriel, à savoir 350 jours de disponibilité par an, un record.

Veritas contrôlera le tout chaque année, comme sur un porte-conteneurs. La médaille a cependant son revers. Avec leurs coques de navires de commerce, Mistral et Tonnerre sont plus vulnérables.

"Il faudra réfléchir à deux fois avant de les engager dans des zones minées", concède le capitaine de vaisseau Humeau.

Et les trésors de rationalisation budgétaire déployés sur ces navires n'ont pas suffi à convaincre la marine australienne qui leur a préféré, en juin, des BPC espagnols.

(Copyright AFP) Source Web

 

Supplément d'octobre

Revue mensuelle municipale

Ville du Havre

 

Format PDF /   1,25 Mo

 

Remerciements Breizh76 - Source web

 

Autres articles

Remerciements C. Louarn

 

 

La Marseillaise / Octobre

 

 

Le Télégramme de Brest / 27 septembre

 

 

 

Le Télégramme de Brest / 27 septembre

 

Remerciements Lionel Cheronnet

 

 

 

Terre Information Magazine

Septembre 2007

Format PDF

 

Les derniers essais à la mer du Mistral

La dernière fois que j’avais embarqué à bord du BPC Mistral de la Marine Nationale au printemps, j’étais arrivé en compagnie d’un régiment de la Légion Étrangère, en haut d’un de leurs véhicules blindés à bord d’un engin de débarquement. Il avait été facile de débarquer sur la rampe dans le radier du bâtiment. Hier, peu après l’aube, l’arrivée a été plus sportive, surfant sur la houle de l’Atlantique à bord d’une embarcation rapide puis montant une échelle de corde, luttant pour monter les échelons avec des chaussures de sécurité aux pieds et un casque en plastique sur la tête.

L’explication pour cette deuxième visite et cette étrange montée à bord était d’assister aux derniers essais à la mer avant que le bâtiment ne soit déclaré opérationnel au début de la semaine prochaine. En attendant, le navire est toujours officiellement un chantier après un arrêt inattendu de 4 mois pour changer les sols qui se désagrégeaient.

Étant donné que le bâtiment est presque neuf — il est entré en service en mars 2006 — ni la Marine Nationale, ni le constructeur DCNS n’étaient très heureux de devoir changer 9.000 m² de sols.

Le problème, a expliqué Christophe Dovignac, chef de projet de DCNS pour les essais à la mer du BPC, venait de la qualité du ciment sous le linoleum, une complication qui est aussi apparue sur le Tonnerre, le plus récent sister-ship du Mistral. Le ciment se désagrégeait, permettant à l’humidité de s’infiltrer et de corroder la structure métallique du navire.

Inutile de le dire, DCNS s’est retourné contre le sous-traitant responsable des sols pour récupérer les coûts de la réparation puisque le navire est encore sous garantie. “Afin de pouvoir travailler plus vite, nous avons enlevé le mobilier d’une partie des cabines,” a expliqué Dovignac, ajoutant que DCNS avait aussi repris une partie des peintures extérieures du navires, entretenu l’incinérateur à ordures et vérifié tout le système de propulsion. “Cela n’était pas prévu mais nous avons profité de cet arrêt forcé pour le faire,” a-t-il indiqué.

Des finitions ont aussi été effectuées par une armée d’environ 150 civils que nous devions contourner alors qu’ils étaient allongés ici et là, collant le revêtement de sol autour des tuyaux, ajustant les portes et passant des câbles pendant que la marine et DCNS effectuaient les essais à la mer.

Leur travail n’était pas rendu facile par les essais de gite du bâtiment. Nous avertissant par le système de haut-parleurs que “Attention, nous allons giter”, le Mistral se penchait brusquement, envoyant la vaisselle se briser sur le sol de la cuisine, renversant les grandes plantes ornementales du carré des officiers, inclinant les tableaux sur les murs et envoyant un ballet de mains essayant d’empêcher des bouteilles et des verres de vin et d’eau de défier la gravité à la fin de notre repas.

Heureusement, les stabilisateurs du navire ont rapidement accompli leur travail sans quoi l’excellent repas (c’est un navire Français, après tout) qu’on nous a servi aurait été gaspillé !

Le Mistral a aussi effectué des essais de vitesse et de virages brusques. Propulsé par 2 pods de prolpulsion électrique Rolls Royce qui peuvent être orientés dans n’importe quelle direction horizontale et un propulseur à l’avant, le bâtiment a une manoeuvrabilité sur 360°, et peut effectuer des virages brusques à 18 noeuds sans pencher. Le système permet au navire d’accoster seul, sans l’assistance de remorqueurs.

Christina Mackenzie

Source : Week and Space Technology (Etats-Unis)

Traduction : Portail des Sous-marins

27 septembre / Ouest-France

En arrêt technique depuis mai à Brest, le navire vient d'effectuer une série d'essais à la mer.

« La barre à 15 à gauche... 350, 340... » En passerelle du Mistral, la concentration se lit sur les visages. Il est aux environs de 14 h 30, mardi. Le bâtiment de projection et de commandement, BPC pour les intimes, navigue en vue de la pointe Saint-Mathieu.

Lancé à 17 noeuds, quasiment sa vitesse maximum, le gros navire gris vire sur bâbord. Il entame un virage à angle droit qui va le faire changer complètement de route quasiment sur place. Ça tangue.

Chef de projet « essais » pour DCNS, Christophe Dorignac décrypte la manoeuvre et les contraintes qu'elles entraînent. « Nous testons la capacité du navire à virer à plat à haute vitesse en lui imprimant de gros angles de barre. Dans le cas présent, les pods électriques de propulsion ont été braqués à 35°. Cela représente un effort hydraulique très important sur l'hélice et la propulsion. L'usine électrique du bord est fortement sollicitée. On regarde les alarmes qui tombent. »

 

Le Mistral a appareillé de Brest voici près de vingt-quatre heures. Cette sortie d'essais en mer intervient à l'issue des quatre mois d'arrêt technique nécessités par la réfection des revêtement de sols de la partie avant du navire, victimes d'une malfaçon.

DCNS a profité de cet arrêt technique forcé pour procéder à une révision complète du navire. Et vérifier le bon état de marche de chaque composant. « depuis la moindre prise de courant jusqu'aux moteurs Diesel ». Les essais à la mer permettent de contrôler que les performances attendues sont bien atteintes. C'est la première fois que l'industriel assure la maîtrise d'oeuvre de ces essais.

(Suite à droite)

(Suite)

Soixante personnes venues de DCNS ont embarqué pour cette sortie. Elles travaillent main dans la main avec l'équipage du Mistral. « C'est un équipage mixte, on oublie un peu nos casquettes », affirme Christophe Dorignac. Le programme comporte des essais de manoeuvrabilité, de ballastage et de mise en oeuvre des ascenseurs pour hélicoptères.

Voilà, c'est fait. Le Mistral a complètement viré sur bâbord. A la surface de la mer d'Iroise, soulevée par une bonne houle, le sillage du navire dessine une courbe parfaite de couleur vert émeraude. « Ça se passe normalementl, constate Christophe Dorignac. Il n'y a pas eu d'alarme critique, tout est conforme au cahier des charges. »

Les essuie-glace de la passerelle se mettent en route. Le Mistral est entré dans un grain. Les pods électriques lui donne une capacité de manoeuvre hors du commun pour un navire de cette taille. Son sillage en zigzags en témoigne.

15 h 20. L'alerte est donnée en passerelle. « Une embarcation retournée avec deux brassières à la mer », signale un veilleur. Le BPC se rapproche de la zone où se trouvent peut-être des naufragés à secourir. Un canot pneumatique est mis à la mer avec des plongeurs.

En fait de coque retournée, il s'agit de cageots qui dérivent à la surface de l'eau. Et les brassières de sauvetage ne sont que des cartons de couleur orange. Fausse alerte, donc. Mais un bon exercice de recherche d'homme à la mer pour l'équipage du Mistral.

Il est 17 h 30 quand le navire s'amarre au quai oblique dans le port militaire. Plus de deux cents personnes en débarquent. Parmi elles, des employés d'Aker Yards. Jusqu'au dernier moment, ils ont travaillé à bord du Mistral sur les finitions des revêtements de sols de la partie avant.

Olivier MÉLENNEC.

Source Web

Le « Mistral » entame un essai de manoeuvrabilité sous l'oeil attentif de son commandant, le capitaine de vaisseau Gilles Humeau (au centre). Derrière lui, Christophe Dorignac, responsable des essais pour DCNS.

  Copyright Ouest-France

Article Presse / Le Havre / 11 septembre 2007

12 septembre 2007 / Meretmarine.com

Arrivé à Brest le 28 mai, le bâtiment de projection et de commandement Mistral devrait quitter la base navale fin septembre, début octobre. Le navire, livré à la marine en 2006 par DCNS, y a subi quatre mois de travaux portant sur la réparation des planchers de la partie avant, qui abrite les locaux vie. Comme son sistership, le Tonnerre, le Mistral souffrait d'un décollement des sols sur cette section réalisée par les Chantiers de l'Atlantique, détenus à l'époque de la construction par le groupe Alstom. Profitant du retour d'expérience des travaux menés sur le second BPC (et premier réparé), DCNS est parvenu à réduire le temps d'immobilisation du Mistral. Réalisé à quai, le chantier de reprise des sols a, notamment, vu la découpe de brèches à bâbord, ouvertures permettant un meilleur accès aux zones touchées.
Longs de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge, les BPC peuvent embarquer 16 hélicoptères, quatre chalands de débarquement, 70 véhicules et 450 hommes de troupe.

Source Web / Meretmarine.com

5 septembre 2007

Source Web : Meretmarine.com

 

Marine marchande et Marine nationale veulent accentuer leur coopération
 

Et si la France devait déployer, demain, 20 ou 30.000 hommes, des milliers de véhicules, des chars, des pièces d'artillerie et toute la logistique nécessaire à une intervention militaire liée à une crise internationale de moyenne importance ? Le transport d'une telle force ne serait peut être pas sans poser problème. La Marine nationale ne dispose, en effet, que de quatre bâtiments de transport (BPC et TCD), soit une capacité d'environ 2000 soldats, 3 à 400 véhicules et 40 hélicoptères. Dans le même temps, il ne serait pas question de réquisitionner massivement les ferries des compagnies nationales, comme Brittany Ferries ou SeaFrance, sans déstabiliser économiquement ces entreprises. « La gestion de crise ne laisse que très peu de temps. Il faut pouvoir disposer très vite du personnel et du matériel », souligne l'amiral Gérard Valin, sous-chef d'état-major Plan Programmes. Avec la démultiplication des crises et des interventions outre-mer depuis la fin de la guerre froide, le ministère de la Défense prend cette problématique du transport très au sérieux et souhaite s'appuyer sur la flotte de commerce. Depuis des siècles, les flottes marchande et militaire sont étroitement liées. Les bâtiments de la Marine nationale protègent les navires civils, ces derniers assurant la remontée d'informations mais aussi le transport occasionnel des troupes, comme ce fut par exemple le cas lors de la guerre du Golfe, en 1990. Des contrats existent déjà pour l'acheminement, régulier, du matériel de l'armée française vers les théâtres extérieurs. Dans les années 80, des concepts particuliers ont été développés, comme la Force Auxiliaire Occasionnelle (FAO) ou la Force Maritime de Complément (FMC). « Toutefois, ces dernières années, les liens de coopération entre la marine marchande et la marine nationale se sont distendus et certaines incompréhensions voire malentendus ont pu naître », note le Cluster Maritime Français, qui a publié cet été un rapport sur cette problématique. Fort de ce constat, le CMF et ses membres souhaitent remettre au goût du jour une coopération solide : « Aujourd'hui, la montée en puissance du fait maritime et les nouveaux enjeux de défense et de sécurité constituent une opportunité pour resserrer à nouveau ces liens à travers une coopération renouvelée ».

Le transport maritime de défense

En cas de grave crise internationale, les armées françaises peuvent être amenées à intervenir à plusieurs milliers de kilomètres de leurs bases. Ainsi, durant la première guerre du Golfe, de nombreux navires marchands ont été nécessaires pour transporter les 10.000 hommes de la division Daguet et leur matériel. Plus récemment, le déploiement des troupes françaises au Liban (opération Baliste) a été en grande partie opéré de la même manière, via des bateaux rouliers. En 2006, le ministère de la Défense a affrété un total de 14 navires civils. Chars, véhicules, munitions, matériel divers... Cette flotte a assuré 60% des 113.000 tonnes de matériels envoyés à l'étranger. Si trois rouliers de la Compagnie Maritime Nantaise (CMN) sont désormais affrétés à l'année, « au regard d'expériences récentes, les armateurs nationaux considèrent qu'ils sont marginalisés et subissent une concurrence déloyale lors des appels d'offres pour affrètement du ministère de la Défense », explique le Cluster Maritime Français. Les armements sont prêts à opérer gracieusement quelques modifications sur les plans de leurs navires afin de satisfaire aux exigences de l'armée, mais demandent une adaptation du code des marchés publics : « Il faut définir des procédures plus en adéquation avec le commerce maritime, notamment au travers d'appels d'offres un peu plus longs. Nous sommes en effet face à des contrats de 3 ans alors que le financement des navires neufs s'étalent sur 15 ans », précise Patrick Le Scraigne, de Louis Dreyfus Armateurs.



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Suite .........

 

Financements innovants

Les compagnies souhaitent donc une meilleure visibilité et une charte de gestion des appels d'offres auprès du Centre Multimodal des Transport (CMT). Ce centre interarmées, en cours de création, devra disposer des connaissances suffisantes afin de respecter, dans ses appels d'offres, les règles techniques et déontologiques en vigueur dans le secteur maritime. Les armateurs français désirent également mieux connaître les critères d'éligibilité, notamment techniques : « Dans beaucoup de cas, les navires ne sont pas adaptés aux missions de la Défense. Quelques petites modifications peuvent être réalisées sur les bateaux neufs pour les mettre à disposition très rapidement. C'est le cas par exemple des marchandises dangereuses dans un espace couvert. Au neuvage, cela ne coûte que 60 ou 70.000 euros mais ensuite, une telle modification peut facilement s'élever à 500.000 euros », note Patrick Le Scraigne. Afin de répondre aux souhaits du ministère de disposer d'une flotte de transport, les armateurs sont éventuellement prêts à s'engager dans des voies dites « innovantes », y compris « sur une possible participation à leur financement et leur gestion pouvant répondre aux préoccupations économiques et opérationnelles », affirme le rapport CMF. En fin d'année dernière, la Direction Centrale du Commissariat de l'Armée de Terre (DCCAT) a d'ailleurs lancé, auprès des industriels, une demande d'information dans le but d'étudier la réalisation d'un navire du type roll-on roll-off (RoRo). Spécialement conçu pour les besoins militaires, ce bateau, dérivé des rouliers en service dans les flottes de commerce, pourrait faire l'objet d'un financement innovant ou d'une acquisition patrimoniale. Techniquement, il disposerait de vastes garages, d'une imposante porte arrière capable d'accueillir des chars lourds et véhicules de grandes tailles, ainsi que d'une grue de très forte capacité, de l'ordre de 60 tonnes. Suivant la taille des navires, l'Etat-major des Armées (EMA) souhaiterait disposer de quatre à six unités, livrables à l'horizon 2010.

Le retour de pétroliers ravitailleurs civils ?

En dehors du transport maritime de défense, d'autres pistes sont à l'étude pour renforcer les liens entre Marine nationale et Marine marchande. L'une d'elle consiste à ré-envisager l'utilisation de pétroliers civils pour le ravitaillement des bâtiments de combat. Déjà, dans les années 80, un contrat avait été signé avec les compagnies Soflumar et Socatra. Dès leur construction aux Chantiers de l'Atlantique, les tankers Mascarin et Penhors avaient reçu des installations permettant le ravitaillement à couple. Un autre pétrolier, le Port-Vendres, avait été équipé en plus d'un tourret permettant les ravitaillements en flèche des bâtiments de combat. L'affrètement du Port Vendres au début des années 80, dont les services étaient particulièrement appréciés par la marine, avait pris fin avec la livraison, en 1990, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme. Or, avec la démultiplication des interventions à l'étranger et le désarmement de la Durance en 1999, la Marine nationale ne dispose plus que de quatre pétroliers, une capacité un peu « juste » en cas de pic d'activité. « Il faut envisager de faire les modifications nécessaires dès la construction des bateaux, sinon les adaptations coûteront beaucoup plus cher et nous n'aurons pas le temps si on attend d'en avoir besoin pour réagir », souligne l'amiral Valin.

Le partage de l'information

Le dernier domaine dans lequel les deux marines souhaitent renouer des liens est celui de l'information. A l'époque de la guerre froide, cette collaboration était naturelle. Sillonnant toutes les mers et tous les ports du globe, les unités de commerce étaient à même d'apporter à la flotte militaire des renseignements très précis sur la situation en haute mer, le long des côtes ou au niveau des infrastructures portuaires. « Il faut définir un seul point d'entrée pour envoyer nos informations et établir un guide du recueil d'informations pour savoir ce dont la marine a besoin et former les commandants et second capitaines. Il faut enfin une liste de contacts à l'étranger », précise Patrick Le Scraigne, de LDA. Qu'il s'agisse du renseignement conjoncturel, dit de situation, ou du renseignement de plus longue durée, dit de documentation, l'aide de la marine marchande peut être très précieuse. Elle sert aussi bien à la sécurisation de l'espace maritime qu'à la lutte contre les trafics ou encore la préparation d'opération d'évacuation des ressortissants. A l'inverse, les informations recueillies par les services de l'Etat servent directement aux navires de commerce. Ainsi, dans le cadre du Contrôle Naval Volontaire, les capitaines de bateaux français reçoivent un point hebdomadaire sur la situation des zones à risques qu'ils sont amenés à traverser. Le CNV est notamment appliqué pour les unités croisant dans les régions infestées par les pirates, en Asie comme au large de la corne d'Afrique. « Pour la marine marchande, il est crucial de pouvoir disposer d'informations réactualisables en temps réel sur les risques encourus par ses navires et ses agents. Par ailleurs, un soutien de la marine en cas d'agression ou d'accident serait particulièrement utile. Elle souhaite disposer de procédures simples et rapides à la disposition de ses Ship Security Officers (SSO), Company Security Officers (CSO) et commandants. Un guichet unique activé 24h/24 paraît être la solution optimale », estime le rapport du Cluster.

Émission France Inter / "Extremis" / 11h / 14 juillet 2007

Format MP3 / 37 Mo / 40 minutes

"Présentation du BPC, sur 3 minutes, durant cette émission"

En présence de

- l'Amiral Alain Oudot de Dainville, Chef d'État Major de la Marine Nationale,

- Yves Picart, Architecte,responsable de la filière Bâtiment de surface et responsable de la ligne "produits" auprès de la DCNS

- Vincent Groizeleau, Rédacteur en chef du site "mer et marine.com"

" La guerre sur mer "

Allons, enfants de la patrie, c’est le 14 juillet aujourd’hui ……donc «In Extremis » s’en va-t-en guerre. Ou plutôt parle de la guerre et plus précisément de notre marine nationale et de ses évolutions futures.

Les grands combats navals , façon deuxième guerre mondiale, est-ce totalement fini ?

Mais alors à quoi sert un bateau de guerre contemporain entre terrorisme, pirates, action sur des théâtres extérieurs comme on dit, humanitaire, et j’en passe.

c’est ce que nous allons voir, aujourd’hui.

Source / Web France Inter

 

Source : "Marine" / Mensuel

N° 216 / Juillet 2007

 

Toulon,

1er port de la Méditerranée

(avec mentions du BPC Mistral + Photos)

 

Format PDF / 1,75 Mo

 

Cols Bleus

2 juin 2007

Exercice SKREO

  617 Ko

 

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Reportage sur France Bleu / Poitou

 

Carnet de route : A bord du Mistral.

Mikaël Roparz / Jérôme Knockaert

 

20 juin 2007

Navires amphibies : L'heure des choix pour l'Australie

Le BPC français ou le BPE espagnol ? Le gouvernement australien pourrait annoncer, aujourd'hui, le design retenu pour ses deux futurs navires amphibies. Le sujet devait être évoqué hier lors d'un conseil des ministres à Canberra mais l'annonce de la décision pourrait être différée, afin de concorder avec une autre commande majeure, celle d'hélicoptères pour l'armée australienne.
Pour réaliser les deux bâtiments, un contrat de plus de 1 milliard de dollars, deux Européens sont en lice, chacun s'étant allié à un partenaire local. D'un côté, DCNS et Thales Australia (dont fait partie ADI) et de l'autre Navantia et Thenix. Le team franco-australien propose une version agrandie du Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral, un navire déjà en service et éprouvé au sein de la Marine nationale. Les Espagnols présentent de leur côté un dérivé du Buque de Proyeccion Estrategica Juan Carlos Primero, actuellement en construction pour l'Armada. D'un déplacement supérieur à 24.000 tonnes et capables de mettre en oeuvre simultanément 6 hélicoptères lourds, les HMAS Canberra et HMAS Adelaïde doivent être mis en service à l'horizon 2012/2015.
On notera que Navantia est également en lice avec le F100 pour décrocher le programme des trois futurs destroyers lance-missiles Hobart Brisbane et Sydney.

Source : Mer et marine.com

Article Presse / Avril

"Embarquement sur le Mistral"

Marines et Forces Navales N° 108

 

Source : ICI

N°1 - Revue Marine Infos Réserve

" Opération Baliste "

Format PDF - 3,44 Mo

Source : ICI

21 mai 2007 - Sud-Ouest - Source Web : ICI

6 heures à la dérive

ÎLE DE RÉ : Un retraité de 67 ans a dérivé en mer pendant six heures sur sa planche à voile cassée. D'importants moyens ont été mobilisés pour le secourir. Il est indemne. 

Robert Leibovitch est un rescapé et il le sait. Lorsque le véliplanchiste est sorti, vendredi soir, pour une petite balade en mer en compagnie d'un ami, le retraité ne s'imaginait pas qu'il allait passer six heures à dériver au large de la plage des Bûcherons, victime d'une avarie qui l'a empêché de rejoindre la rive par ses propres moyens. « Le mât de ma planche a cassé, explique Robert, et puis un brouillard à couper au couteau s'est abattu très rapidement. » Coincé à 1 mille nautique de la rive, l'expérimenté retraité n'a pas paniqué. « J'ai attendu que la nuit tombe pour apercevoir les lumières de la ville et avoir un repère visuel », ajoute-t-il. Sorti en mer à 18 heures, le véliplanchiste passe les trois premières heures à dériver, assis sur sa planche à voile. Robert Leibovitch aperçoit enfin les lumières de la commune des Portes-en-Ré mais ne tente même pas de les approcher. « Le vent n'arrêtait pas de tourner, je ne pouvais pas me diriger, explique-t-il. Je me suis alors posé sur ma planche pour attendre les secours. »

La nuit en mer. Commencent alors une attente de plusieurs heures et un combat pour sa survie. « Je ne me suis jamais démoralisé. » L'ancien photographe professionnel a des nerfs en acier trempé. Avec plusieurs années de régate, « quarante-sept ans de voile et vingt-sept de planche à voile », Robert gère l'attente. « Au pire, je savais que les pêcheurs seraient de sortie le lendemain matin. »

Hypothermie. Sur terre et sur mer, les sauveteurs s'organisent sous la houlette du Cross Etel. Trois navettes de la Société de secours maritime et une de la gendarmerie de La Rochelle balaient la zone. En man?uvre dans le secteur, deux navires militaires se déroutent vers le nord de l'île. Il est minuit quand le naufragé aperçoit les secours. « J'ai su que j'étais sauvé quand le faisceau du navire militaire m'a aveuglé », explique Robert. Récupéré par l'« Aviso », il est évacué vers le centre hospitalier de La Rochelle à 1 heure du matin. Robert Leibovitch est épuisé mais ne souffre que d'une légère hypothermie. Pas impressionné pour autant, le retraité parisien compte remonter sur sa planche dès qu'il l'aura récupérée. « Mais cette fois, promet-il, je vais demander à ma femme de m'offrir une montre boussole pour mon anniversaire. »

Les forces de l'ordre et les secouristes ont reçu le concours de deux bâtiments militaires pour les aider dans leurs recherches. L'« Aviso », qui patrouillait dans le secteur, est un vaisseau militaire de 80 mètres de long sur 10 mètres de large. Sa fonction principale est la surveillance et le soutien aux forces sous-marines. Le secours ainsi que des missions de police des mers font partie de ses attributions de service public. Le « Mistral » est le second bâtiment militaire à être venu prêter main-forte aux sauveteurs. En exercice dans le pertuis d'Antioche, le « Mistral » fut engagé pour assurer l'évacuation des ressortissants français lors du conflit israélo-libanais de 2006, alors qu'il n'était pas encore officiellement admis au service actif.

Journaliste : Sud-Ouest / 21 mai 2007

Exercice SKREO / Articles presse : ICI

TERRE Information magazine / Mai 2007

"L'interarmées comme mot d'ordre"

        

   

Télégramme de Brest / 28 mai 2007

 

Ouest-France / 28 mai 2007

Remerciements Gilbert Le Monnier

 

29 mai 2007 - Meretmarine.com

Comme nous l'écrivions le 15 mai, le bâtiment de projection et de commandement Mistral est arrivé à Brest samedi dernier. A l'issue de l'exercice amphibie Skreo, le BPC a rejoint son port de construction pour des travaux de réfection des sols de la partie avant. Présentant les mêmes malfaçons que son sistership, le Tonnerre, le navire sera immobilisé quatre mois, avant de réintégrer Toulon au plus tard en novembre. Le chantier débutera par une phase de mise en sécurité et de protection des installations, le bateau restant sous alerte opérationnelle. Le démontage interviendra après le transfert de responsabilités de la Marine vers DCNS le 11 juin. Le BPC Mistral sera alors libéré de toute contrainte opérationnelle. Entre 120 et 150 personnes seront nécessaire pour mener à bien la réfection des sols de la moitié avant, réalisée par les Chantiers de l'Atlantique (désormais Aker Yards), à Saint-Nazaire.

 

Article de Presse / Var matin

29 mai 2007

 

 

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