Partie 3
17 mai 2008 /
Communiqué officiel / Ministère de la Défense
Depuis
samedi 17 Mai à 4 heures locales (23h30 heure de
Paris), le Mistral navigue au sud du delta de l’Irrawady,
à l’extérieur des eaux territoriales birmanes d’une
largeur de douze nautiques (22 kilomètres).
Il avait quitté Chennaï en Inde dans la nuit du 14
au 15 mai, chargé de 1 000 tonnes de fret
humanitaire permettant de nourrir 100 000 personnes
pendant 15 jours et de fournir un abri à 60 000
sinistrés.
Le Mistral navigue à proximité de la région la plus
touchée par le cyclone Nargis, où les besoins sont
les plus importants et les accès les plus
difficiles.
Les modalités de délivrance de cette aide ne sont
pas encore définies. Elles font l’objet de
négociations avec les autorités birmanes.
Vidéo / Commandant du Mistral
Le Mistral a appareillé le 15 mai à
00h30 (heures locales) de CHENNAI en Inde vers la Birmanie
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5 Mo (ADSL Souhaité)
Source Web
17 mai 2008
Article Presse / Meretmarine
Le bâtiment de commandement
et de ravitaillement Mistral est arrivé la nuit dernière devant les
côtes birmanes. Mais l'imposant navire de la Marine nationale,
chargé d'aide humanitaire pour les sinistrés du cyclone Nargis,
reste bloqué au large. Dénonçant une invasion militaire française,
la junte au pouvoir en Birmanie refuse l'entrée du BPC dans les eaux
territoriales du pays. En attendant que les négociations aboutissent
entre les autorités françaises et les militaires birmans, le
Mistral, qui évolue à une douzaine de nautiques des côtes, prépare
les opérations de débarquement des vivres et du matériel chargé à
Chennaï, en Inde. « L'aide sera délivrée, reste maintenant, avec les
autorités birmanes, à trouver une solution », indiquait ce matin
l'amiral Alain Hinden sur France Inter.
Nourriture, tablettes de dépollution de l'eau, bâches de protection,
médicaments... Le bâtiment de quoi assurer la survie d'environ
100.000 personnes pendant deux semaines et offrir un abri à 60.000
sinistrés. Ces 1000 tonnes de fret humanitaire peuvent être
débarquées à quai ou par les chalands embarqués sur le Mistral.
Source Web
17 mai 2008 - Journal France Inter / 9h00
MP3 / 2 Mo / Interview Amiral Alain Hinden sur le
Mistral par France inter
17 mai 2008
La Birmanie accuse la France
d'envoyer "un navire de guerre"
L'ambassadeur
birman aux Nations unies a qualifié le
porte-hélicoptères de la marine française le
"Mistral" de "navire de guerre". Le
"Mistral" attend le feu vert des autorités
birmanes pour décharger 1.500 tonnes d'aide
alimentaire et de médicaments destinés aux
victimes du cyclone "Nargis".

Le Mistral (DR)
L'ambassadeur
birman aux Nations unies a accusé,
vendredi 16 mai, la France d'avoir
dépêché "un navire de guerre" au large
de ses côtes, ce qu'a catégoriquement
démenti le représentant permanent de
Paris à l'Onu, Jean-Maurice Ripert.
Selon Jean-Maurice Ripert, le bateau en
question - le porte-hélicoptères de la
marine française, le "Mistral", utilisé
de manière ponctuelle dans le cadre de
missions humanitaires - a appareillé du
port indien de Chennai (ex-Madras) avec,
à son bord, 1.500 tonnes d'aide
alimentaire et de médicaments destinés
aux victimes du cyclone "Nargis".
"J'ai été interrompu après la première
phrase de mon intervention par
l'ambassadeur du Myanmar (ndlr : nom
officiel de la Birmanie), qui dénonçait
l'envoi par la France d'un bâtiment de
guerre en Birmanie". " Ce n'est pas
vrai", a rapporté Jean-Maurice Ripert
En attente du feu vert
Le diplomate français a ajouté que le
navire devait normalement arriver au
large des côtes birmanes samedi mais
qu'il n'avait toujours pas reçu
d'autorisation d'accoster de la part des
autorités.
A Paris, des responsables des ministères
de la Défense et des Affaires étrangères
ont indiqué que le "Mistral" devait
atteindre la Birmanie dans la journée de
samedi, mais que le gouvernement
français était "toujours en
négociations" avec la junte militaire
pour accoster à Rangoon, dans le sud du
pays.
"Nous sommes toujours actuellement en
train de convaincre la Birmanie de nous
laisser pénétrer sur son territoire", a
dit le diplomate français.
"Le bâtiment croisera demain au large
des côtes du delta, dans les eaux
internationales. Nous espérons toujours
ne pas essuyer un refus de leur part".
Pour Ripert, Jean-Maurice Ripert la
catastrophe humanitaire actuelle
pourrait se transformer en "une
situation risquant de déboucher sur ce
qui pourrait s'apparenter à un véritable
crime contre l'humanité".
La télévision birmane a relevé jeudi le
bilan officiel du cyclone à 77.738 morts
et 55.917 disparus. Des experts
indépendants estiment qu'il est
probablement beaucoup plus lourd. Des
responsables britanniques évoquent
l'hypothèse de 200.000 morts ou
disparus.
Souce Web
17 mai 2008
Extrait Journal RTL :
Lien Web
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