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Actualités

2008

Spécial Birmanie

 

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Partie 4

 

17 mai 2008

Journal TF1 / 13h / L'aide étrangère peine toujours à entrer dans le pays

Alors que le cyclone Nargis a fait plus de 133.000 morts, le porte-hélicoptères français, qui transporte 1000 tonnes d'aide humanitaire, n'a toujours pas eu l'autorisation d'appareiller. Le point sur place.

Vidéo : ICI

 

17 mai 2008 / 19h

Le Point  / Source Web

Le Mistral toujours bloqué au large de la Birmanie

Une réunion de crise s'est terminée en début d'après-midi au quai d'Orsay, pour déterminer les suites à donner au refus de la junte birmane de laisser entrer dans les eaux territoriales du pays le navire militaire français Mistral , chargé de fret humanitaire. Dans un communiqué diffusé samedi matin, le ministère de la Défense a précisé que le Mistral provenant du port indien de Chennaï (ex-Madras) est arrivé en limite des eaux birmanes samedi matin à quatre heures locales, au large de la zone la plus touchée par le cyclone Nargis.

Le navire est chargé de 1.000 tonnes de fret, soit des quantités de nourriture et d'équipements suffisantes pour "nourrir 100.000 personnes pendant 15 jours et de fournir un abri à 60.000 sinistrés". Dans un magnifique exercice de langue de bois militaro-politique, la Défense conclut : "Les modalités de délivrance de cette aide ne sont pas encore définies. Elles font l'objet de négociations avec les autorités birmanes." En réalité, les Français sont furieux.

Vendredi à New York, le représentant de la France à l'Onu Jean-Maurice Ripert s'est quelque peu échauffé, en déclarant : "J'ai dit que ce qui se passait est inacceptable, que l'aide n'arrivait pas et qu'aujourd'hui les gens mouraient, plus uniquement du fait du cyclone mais aussi du fait du refus par les autorités du Myanmar d'autoriser l'aide internationale. Des dizaines de milliers de vie ont été perdues, des centaines de milliers pourraient l'être." Il a réclamé "que les Nations unies réagissent enfin, fort, très fortement, au Conseil de sécurité si on peut, hors du Conseil de sécurité si on peut, les débats académiques ne nous intéressent pas beaucoup".

Les discussions avec les Birmans suggèrent plusieurs issues

À ce jour, l'Onu ne veut pas engager avec la junte le bras de fer, qui consisterait à appliquer les réactions prévues en cas de défaillance d'un régime à exercer sa "responsabilité de protéger" ses populations. L'organisation internationale peut dans ce cas organiser elle-même la distribution des secours. Le représentant birman à l'Onu s'est pour sa part offusqué de ce que la France prétende envoyer dans ses eaux un "navire de guerre".


Cet après-midi, le quai d'Orsay a adouci le ton, et Le Point a recueilli ce commentaire dans l'entourage du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, peu après la réunion : "Le refus des Birmans ne nous semble pas définitif. Un certain nombre de solutions se présentent, et il n'est pas impossible que la situation se débloque dans les deux, trois jours." Combien de victimes du cyclone seront mortes d'ici là ?


Les discussions avec les Birmans, tenues aussi bien par l'ambassade de France à Rangoun que par la représentation permanente de la France à l'Onu , évoquent plusieurs hypothèses. La meilleure d'entre elles serait l'entrée du Mistral dans les bouches de l'Irrawaddy, et la distribution directe des secours aux populations touchées. Pour l'instant, c'est exclu. Une autre éventualité consisterait à livrer les secours à l'Onu, qui les distribuerait. Autre solution : une remise de ces aides aux ONG agréées par le régime militaire. Enfin, Paris envisage en dernière option un débarquement de l'aide dans un port birman, par exemple Rangoun, sous contrôle de la junte, et très loin des populations à secourir. Pas terrible... Quant à un échec de cette mission, il n'est pas envisagé à Paris, à cette heure.

 

18 mai 2008 / Le Télégramme de Brest

Birmanie. Le Mistral attend l’autorisation d’accoster

Le navire de la Marine française, le Mistral, attendait toujours, hier, l’autorisation de la junte militaire birmane pour accoster et décharger sa cargaison d’aide aux rescapés du cyclone Nargis.

La France tentait d’obtenir, hier, l’autorisation de la Birmanie, afin que le bâtiment de la Marine nationale, le Mistral, puisse décharger son fret humanitaire à destination des sinistrés du cyclone Nargis.

1.000 tonnes de fret

Le Bâtiment de projection et de commandement (BCP) est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi au large des côtes birmanes, au sud du delta de l’Irrawaddy, à l’extérieur des eaux territoriales, mais sans accord de Rangoun pour acheminer sa cargaison. Il avait quitté Chennaï, en Inde, dans la nuit de mercredi à jeudi, chargé de 1.000 tonnes de fret humanitaire permettant de nourrir 100.000 personnes pendant 15 jours et de fournir un abri à 60.000 sinistrés, victimes du cyclone Nargis.

360 personnes à bord

Comme son « sistership » Tonnerre, le Mistral, long de 199 m pour 32 m de large et déplaçant 21.

600 tonnes, peut recevoir quatre chalands de débarquement ou deux hydroglisseurs de l’US Navy et leurs hangars, 13 chars Leclerc et une centaine de véhicules. Leurs hôpitaux comptent 69 lits, 900 m² de locaux sont à la disposition d’états-majors et 450 fantassins peuvent y loger. L’équipage est composé d’environ 360 personnes, dont cinq médecins, a expliqué le contre-amiral Alain Hinden, commandant du Mistral. Selon lui, le navire peut rester des jours ou des semaines dans les eaux birmanes en attendant le feu vert de la junte militaire. « On est en train de patrouiller sur place en attendant l’autorisation », a-t-il ajouté.

« Situation intolérable »

Le régime birman continue de limiter sévèrement le déploiement de travailleurs humanitaires étrangers dans les zones méridionales les plus affectées par la catastrophe. Le cyclone a fait plus de 133.000 morts et disparus et quelque deux millions de sinistrés dont la majorité n’a pas reçu d’aide, selon l’Onu. Hier, l es Occidentaux ont fustig é le refus de la Birmanie d ’ accepter une aide massive pour les survivants du cyclone . Le Premier ministre britannique , Gordon Brown, a dénoncé « une situation intolérable ». Hier, la Birmanie a accueilli 77 médecins, infirmières et sauveteurs indiens et thaïlandais. Et, pour la première fois, la junte a emmené en hélicoptère des diplomates vers des zones du delta de l ’ Irrawaddy dévastées par le cyclone.

Source Web

 

 

Photos extraites vidéo AFP

Vidéo : ICI

   

Interview Vidéo M6 : Lien

 

Article Presse / RFI

Source Web

 

 

18 mai 2008

FR3 / 12-13 / Mistral et Tonnerre : Lien web

 

 

19 mai 2008  /  Meretmarine

D'un côté des dizaines de milliers de sinistrés menacés par les épidémies et la famine. De l'autre un navire pouvant permettre à 100.000 personnes de survivre pendant deux semaines. Entre les deux, les militaires au pouvoir en Birmanie. Hier soir, la junte refusait toujours de laisser le Mistral, de la Marine nationale, décharger son fret humanitaire. Le bâtiment français est arrivé dans la nuit de vendredi à dimanche au sud du delta de l'Irrawaddy, zone de la Birmanie la plus touchée par le cyclone Nargis. Avant cela, il avait chargé en Inde 1000 tonnes de fret humanitaire à destination des populations sinistrées. Mais, faute d'autorisation des Birmans, le Mistral est contraint de rester dans les eaux internationales. « On ne peut pas rester les bras ballants quand nous avons des moyens sur zone nous permettant de pouvoir apporter une aide à des peuples, des hommes et des femmes qui ont le droit de vivre », a expliqué hier Hervé Morin. Le ministre de la Défense a précisé que les discussions se poursuivaient avec les autorités locales afin de permettre au navire de délivrer son aide. « Nous sommes en discussion. Ce serait dommage que les autorités birmanes empêchent cet effort important que fait la France pour aider une population en grande détresse ».
Faute de mieux, les marins du Mistral continuent donc de peaufiner les opérations de débarquement des vivres, médicaments et bâches permettant aux sinistrés de se protéger de la pluie. Le bâtiment de projection et de commandement pourra délivrer cette aide au moyen de ses chalands de débarquement ou, si des infrastructures portuaires sont disponibles, via des rampes à quai. Il ne pourra en revanche pas, de lui-même, déposer du fret à terre via ses hélicoptères. S'il est conçu pour embarquer 16 hélicoptères lourds, le BPC ne dispose en effet, actuellement, que de deux Gazelle et une Alouette III

Source Web

 

Lundi 19 mai 2008

Reportage France Info / Stephane Lefort

Lien Web   ou sur ce site : Format MP3 / 1,75 Mo

 

Lundi 19 mai 2008 / Var Matin

Brignoles : La sécurité civile varoise en mission à bord du « Mistral »

 Cinq hommes de la sécurité civile brignolaise ont été dépêchés en Inde pour acheter et charger une cargaison humanitaire à bord du navire français le « Mistral ».  :  Photo D. R.

Cinq hommes de la sécurité civile brignolaise ont été dépêchés en Inde pour acheter et charger une cargaison humanitaire à bord du navire français le « Mistral ». : Photo D. R.

«Depuis le passage du cyclone Narjis,en Birmanie, l'unité brignolaise de la sécurité civile (UIISC7) est en alerte. Cent vingt sapeurs-sauveteurs se tiennent prêts à quitter la base en moins de trois heures, pour venir en aide aux populations sinistrées », expliquait hier, le lieutenant-colonel Pierre de Villeneuve

Sous son commandement, un premier « détachement logistique opérationnel » de cinq hommes a déjà été envoyé en Inde par le ministère des Affaires étrangères pour acheter et organiser le chargement de 10 000 tonnes de fret humanitaire sur le BPC (bâtiment de projection et de commandement) « Mistral » de la Marine nationale.

Sous les ordres du consul de Pondichéry, les militaires de l'UIISC7 se sont chargés de négocier les marchés auprès des fournisseurs indiens, de réceptionner les marchandises et de s'assurer qu'elles embarquaient bien sur le navire français. Neuf cents milles euros ont été débloqués par le quai d'Orsay pour mener à bien cette mission. Mercredi dernier, à 23 h 30, le « Mistral » a quitté le port de Chenaï (ex-Madras) en direction du delta de l'Irrawady, la région la plus durement touchée. Quarante-huit heures plus tard, il arrivait à vingt-deux kilomètres des côtes birmanes sans pouvoir pénétrer à l'intérieur des eaux territoriales.

Hier soir, le bâtiment attendait toujours le feu vert de la junte. A son bord, une cargaison de 400 tonnes de riz, 20 000 bâches, 10 000 bidons de vingt litres d'eau, 40 000 pastilles de purification, 10 000 gamelles, 10 000 moustiquaires et des médicaments.

La situation pourrait se débloquer dans les heures qui viennent. Selon le lieutenant-colonel de Villeneuve : « Plusieurs solutions sont envisagées. De petites embarcations pourraient permettre à l'équipage de décharger la marchandise vers les zones sinistrées. »

Autre hypothèse, l'approvisionnement des rescapés pourrait être assuré grâce à des hélicoptères embarqués sur le « Mistral » et des appareils prêtés par la société Total.

Les hommes de l'UIISC7 ont réintégré leurs quartiers ce week-end. Grâce à leur travail, toutes les conditions de la mise en marche d'une intervention humanitaire sont réunies.

L'avenir de cette aide est désormais entre les mains de la diplomatie.

Tanguy Cohen Var-Matin

Remerciements Jean-Louis Venne

Source Web

 

 

Lundi 19 mai 2008 / Libération

La junte birmane fait mariner l’aide française

Mille tonnes d’aide humanitaire attendent le bon vouloir de la junte birmane pour être débarquées. De quoi «nourrir 100 000 personnes pendant quinze jours et fournir un abri à 60 000 sinistrés», assure le ministère français de la Défense. Dans cette aide, un diplomate birman aux Nations unies ne veut voir qu’un «navire de guerre» dépêché par la France. Une déclaration qui a provoqué la colère de l’ambassadeur français à l’ONU, Jean-Maurice Ripert. Le Mistral, qui transporte ce «fret humanitaire» et abrite un hôpital de 70 lits, est un BPC, c’est-à-dire un gros bâtiment de commandement et de projection (20 000 tonnes) armé uniquement pour son autodéfense. Depuis samedi matin (vendredi 23 h 30, heure française), il croise à l’extérieur des eaux territoriales birmanes, en face de la région touchée par le cyclone Nargis. Le bâtiment, qui participait à des exercices dans l’Océan indien, a quitté Chennai (ex-Madras) dans la nuit de mercredi à jeudi. «Les modalités de délivrance de cette aide ne sont pas encore définies. Elles font l’objet de négociations avec les autorités birmanes», assure le ministère de la Défense. Le responsable des affaires humanitaires à l’ONU, John Holmes, est arrivé hier à Rangoun pour tenter d’élargir les opérations d’aide internationale.

Source Web

 

19 mai 2008 / Extrait journal de 13h / TF1

Lien Vidéo : ICI

 

19 mai 2008

Essais chargement d'un CTM / Source Marine Nationale

Lien Web

 

20 mai 2008

Reportage FR3 / 19-20 / 17 mai 2008 / 7 Mo

Lien Vidéo : ICI

 

20 mai 2008

Article Presse Meretmarine

Arrivé le week-end dernier au sud du delta de l'Irrawaddy, zone de la Birmanie la plus touchée par le cyclone Nargis, le Bâtiment de Projection et de Commandement Mistral attend toujours le feu vert de la junte militaire pour débarquer les 1000 tonnes d'aide humanitaire qu'il a chargées en Inde. « Nous restons en dehors des eaux territoriales birmanes, au-delà des 12 nautiques. Nous avons la chance de disposer sur zone d'un navire parfaitement adapté à cette situation mais le malheur de ne pas pouvoir l'utiliser », explique le contre-amiral Alain Hinden, joint hier par la rédaction de Mer et Marine. Vivres, bâches de protection, eau potable, médicaments... Le BPC embarque de quoi assurer la survie de 100.000 personnes durant deux semaines mais se heurte toujours au refus des militaires birmans d'accepter le débarquement de cette aide. Dans l'attente d'obtenir l'autorisation d'approcher des côtes (les discussions se poursuivant depuis Paris) les marins français ont commencé hier à s'entrainer au large avec leurs chalands de transport de matériel (CTM).
 

Un mystère : Dans quel état est la côte

Posté à une heure de navigation du rivage, le Mistral est idéalement situé, face à un delta dont l'accès par la route demeure très difficile. Positionné à proximité de la zone la plus sinistrée, on peut penser que le fret atteindra plus facilement les populations, bien qu'il reste à voir comment l'aide sera prise en charge sur les plages pour être ensuite distribuée.
Pour la Marine nationale, le principal problème réside dans l'état du littoral après le passage du cyclone. « Nous ne sommes pas entrés dans les eaux territoriales et on ne sait pas dans quel état est la côte, que nous connaissons par ailleurs très mal. Il est donc impératif, avant de décharger le fret, d'aller voir sur place pour savoir comment travailler avec nos CTM. Il faut trouver le bon endroit, à définir avec les ONG, et voir ce qu'accepteront les autorités birmanes. En tout état de cause, il faudra plusieurs jours pour débarquer la cargaison », souligne l'amiral Hinden. Pour permettre aux CTM de faire la navette entre les soutes du Mistral et la rive, les marins doivent notamment déterminer quel est l'ensablement et l'envasement des bras de mer. Il faudra aussi vérifier qu'il n'y a pas d'obstruction au débarquement. Troncs d'arbres, pieux ou rochers affleurant la surfaces sont autant d'éléments pouvant empêcher la progression des chalands, voire même les endommager, ce qui serait le pire des scénarios. Or, seule une observation in situ permettra de s'en assurer, les images satellites n'étant pas assez précises pour assurer la sécurité d'une opération amphibie.
 

BPC : Le « couteau suisse » de la marine française

Livré il y a seulement deux ans par DCNS, le Mistral et son sistership, le Tonnerre, se révèlent comme des unités aux capacités très précieuses. A l'été 2006, le Mistral s'était illustré en évacuant plusieurs milliers de ressortissants du Liban et, dans le même temps, en acheminant des moyens militaires sur place. Il y a quelques mois, le Tonnerre menait quant à lui un déploiement dans le golfe de Guinée, marqué par l'interception d'importantes quantités de drogue. « Ce sont de véritables couteaux suisses, des bâtiments multi-usages pour lesquels un commandant me disait qu'il découvrait pratiquement chaque jour de nouvelles capacités », note l'amiral Hinden. Longs de 199 mètres pour un déplacement de 21.500 tonnes, les BPC sont à la fois des porte-hélicoptères d'assaut, des navires de commandement et des hôpitaux flottants. Ils peuvent embarquer 16 hélicoptères lourds, 4 CTM, 450 soldats et 70 véhicules, dont des chars. Dotés d'installations hospitalières très développées, avec blocs opératoires, ils abritent également un PC interarmées pouvant accueillir 150 opérateurs. Ils ont en outre été conçus pour pouvoir être employés dans le cadre d'opérations humanitaires ou suite à des catastrophes naturelles. « C'est typiquement le bateau qu'il fallait au bon endroit et au bon moment ». Le bon navire et un équipage rôdé : Hasard du calendrier, le Mistral, juste avant d'être dérouté, participait à un exercice avec la Marine indienne dont le scénario portait, justement, sur une opération humanitaire après le passage d'un cyclone...
 

Source Web

 

20 mai 2008

Vidéo du Jour / Marine Nationale

Lien Web

 

21 mai 2008

Refus de la Birmanie / AFP

La Birmanie refuse une aide américaine envoyée "avec des conditions"

RANGOUN (AFP) — La Birmanie refusera l'aide américaine venant des bateaux qui attendent au large du pays car ces secours destinés aux rescapés du cyclone Nargis seraient envoyés "avec des conditions", a affirmé mercredi le journal gouvernemental.

"Les conditions posées à l'aide humanitaire transportées par des navires de guerre et des hélicoptères militaires sont inacceptables pour le peuple birman. Nous pouvons nous débrouiller seuls", a déclaré le quotidien New Light of Myanmar.

Depuis le début de la crise humanitaire consécutive au passage de Nargis les 2 et 3 mai, les Etats-Unis ont envoyé plus d'une dizaine d'avions d'assistanceà Rangoun et l'ambassadeur américain en Thaïlande, Eric John, avait assuré que cette aide était "sans conditions".

Des bâtiments de la marine américaine, ainsi que "Le Mistral" français, attendent au large des côtes birmanes sans qu'un accord n'ait été trouvé pour le déchargement de leurs cargaisons.

La junte est sous pression internationale pour ouvrir très largement la porte à une opération de secours de grande ampleur qui pourrait soulager 2,4 millions de sinistrés, dont la majorité sont désespérés et manquent de tout.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est attendu jeudi en Birmanie pour persuader le régime militaire, jaloux de sa souveraineté et méfiant à l'égard des Occidentaux, de laisser monter en puissance l'effort international.

Plus de deux semaines après l'une des catastrophes les plus meurtrières de l'histoire récente, qui a fait 133.600 morts et disparus, la junte a montré quelques signes d'ouverture à l'égard de la communauté internationale.

Elle a accepté que l'aide étrangère soit coordonnée par ses pairs de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) et accueillera dimanche une conférence internationale de donateurs.

La junte semble préférer l'aide des Asiatiques avec la présence de plus de cent personnels soignants chinois, indiens ou thaïlandais.

"La Birmanie a beaucoup de bons voisins. Les peuples restent unis dans l'urgence. Nous avons, dans une certaine mesure, remporté quelques succès dans nos opérations de secours et de reconstruction", a affirmé le New Light of Myanmar.

Source Web

 

21 mai 2008

Mise en ligne vidéo chargement aide à Chennai

 

21 mai 2008

Toujours pas d'accord

La Birmanie n'a toujours pas donné son accord pour le Mistral (Quai d'Orsay)

21/05/2008-[13:37] - AFP

PARIS, 21 mai 2008 (AFP) - La Birmanie n’a toujours pas donné son accord pour l’acheminement de l’aide transportée par le bâtiment de la marine nationale française Le Mistral, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.

"Nous n’avons toujours pas reçu l’accord des autorités birmanes pour que le Mistral accède à leurs eaux territoriales. Nous explorons toutes les options pour faire parvenir l’aide aux sinistrés", a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay, Pascale Andréani. Le Mistral est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi derniers au large des côtes birmanes, avec à son bord 1.000 tonnes de fret humanitaire permettant de nourrir 100.000 personnes pendant 15 jours et de fournir un abri à 60.000 sinistrés, victimes du cyclone Nargis. En revanche, un deuxième avion affrété par le ministère pour acheminer de l’aide humanitaire "vient de recevoir l’autorisation d’atterrir à Rangoun", a indiqué Mme Andréani. Un premier avion affrété par le Quai d’Orsay était parti la semaine dernière avec 40 tonnes de matériel humanitaire. Mme Andréani a confirmé que la France était prête à participer à la réunion de donateurs prévue dimanche à Rangoun, mais a ajouté que "le niveau de notre représentation n’est pas encore arrêté".

 

21 mai 2008 / Extrait MP3 - RFI

RFI / Stéphane Fort / MP3

 

22 mai 2008 / EXtrait MP3 - Europe 1

Source Web  /  Ecoutez : ICI MP3 - 1,5 Mo

 

Article Presse / 22 mai 2008 / Europe 1

Sauver des vies" en Birmanie : c'est l'objectif du secrétaire général de l'ONU. Ban Ki-moon a entamé jeudi une visite exceptionnelle dans le pays, la première d'un secrétaire général de l'ONU depuis 1964. Avec une mission difficile : convaincre le régime militaire d'accepter des opérations massives de secours au profit des 2,4 millions de sinistrés du cyclone Nargis. Car les généraux au pouvoir, méfiants à l'égard des Occidentaux et jaloux de leur souveraineté, ont ralenti l'arrivée de l'aide internationale après la catastrophe qui a fait 133.600 morts et disparus.

Alors que dans le même temps, Le Mistral, le bâtiment de la marine nationale française qui transporte 1.000 tonnes de fret humanitaire, attend toujours l'accord de la junte militaire pour débarquer pour l'aide. "Le moment est critique pour la Birmanie" où l'ONU n'a "pu atteindre qu'environ 25% des personnes qui en ont besoin", a averti Ban Ki-moon.

Ban Ki-moon doit s'entretenir avec diverses organisations humanitaires avant de se rendre jeudi après-midi dans des zones très affectées de la région du delta de l'Irrawadd, dévastée par le cyclone des 2 et 3 mai. Dimanche, il participera à une conférence internationale d'appels de fonds, organisée sous l'égide de l'ONU et de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est qui doit, en principe, s'impliquer dans la coordination de l'aide internationale.

 

 

22 mai 2008

FR3 - 12/113 - Lien ICI

 

 

23 mai 2008

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en visite exceptionnelle et délicate en Birmanie, a tenté de convaincre le régime militaire d'accepter une aide humanitaire massive pour soulager les 2,4 millions de rescapés du cyclone Nargis. Les généraux ont « montré récemment certains signes de souplesse », a-t-il estimé. Le chef de l'ONU a pu, en tout cas, prendre la mesure des destructions en survolant en hélicoptère, pendant près de trois heures, la région du delta de l'Irrawaddy (sud-ouest) dévastée par un cyclone qui a fait 133.600 morts et disparus. Là, il s'est arrêté dans des camps de sinistrés. « Le monde entier tente de venir en aide à la Birmanie », a-t-il lancé à une rescapée. Ban Ki-moon s'est entretenu pendant vingt minutes à peine avec le Premier ministre, le général Thein Sein. Il est censé rencontrer aujourd'hui Than Shwe, le numéro un du régime. Sur le terrain, grâce au feu vert du régime, le premier des dix hélicoptères du Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU est arrivé en Birmanie. En revanche, la junte n'a toujours pas donné son accord pour l'acheminement de 1.000 tonnes de fret humanitaire du navire français « Le Mistral », qui attend au large de la Birmanie, tout comme quatre bâtiments américains.

Source Web / Les échos

 

 

23 mai 2008

Mistral: Sarkozy négocie avec la Birmanie

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré aujourd'hui à Luanda avoir engagé des discussions avec la junte birmane pour permettre le débarquement des 1.500 tonnes de matériel destiné aux victimes du cyclone Nargsi et actuellement à bord du navire français Mistral.

"Il semble que ce qui les gêne, c'est le statut militaire du bateau français. J'ai engagé des discussions avec eux", a déclaré M. Sarkozy à la presse, en marge d'une visite de quelques heures en Angola.

"Je trouve profondément lamentable cette attitude qui consiste, pour des raisons inexplicables, à empêcher une aide humanitaire de venir au secours des population qui ont tant souffert", a jugé le président français.

"Je n'en dirai pas plus pour ne pas compliquer les négociations que je suis en train de conduire. Je pense bien à la population birmane, qui ne méritait ni les catastrophes naturelles qu'elle a eu à subir, ni le comportement actuel de la junte", a conclu Nicolas Sarkozy.

Source : AFP

 

23 mai 2008

La Birmanie a enfin accepté de laisser entrer tous les travailleurs humanitaires pour venir en aide aux 2,4 millions de sinistrés du cyclone Nargis, a annoncé vendredi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après un face-à-face avec le numéro un birman Than Shwe.

Après deux heures et quart d'entretiens dans la nouvelle capitale Naypiydaw (centre de la Birmanie), Ban Ki-moon, le secrétaire générale de 'lONU, a annoncé que Than Shwe était "d'accord pour permettre l'entrée de tous les travailleurs humanitaires, quelle que soit la nationalité".

Le chef de la junte birmane a aussi accepté que l'aéroport de Rangoun soit utilisé comme plateforme internationale pour la distribution des secours.

133 000 morts au moins

Ban Ki-moon achève vendredi une mission exceptionnelle et délicate en Birmanie: il tentait depuis jeudi de persuader des généraux méfiants à l'égard des Occidentaux d'ouvrir très largement leur pays à une aide internationale, notamment américaine et européenne, après le cyclone des 2 et 3 mai qui a fait au moins 133.600 morts et disparus, selon un bilan officiel.

Jusqu'ici, malgré des tentatives répétées, le secrétaire général de l'ONU n'avait même pas pu parler au téléphone à Than Shwe depuis le début d'un drame humanitaire qui se joue quasiment à huis clos.

Ban Ki-moon est l'un des rares dignitaires internationaux à s'être rendu à Naypyidaw, "La Demeure des Rois", née des rêves de grandeur de Than Shwe qui voulait bâtir de toutes pièces un nouveau siège du pouvoir birman, à 400 km au nord de Rangoun, la grande ville méridionale proche de la mer.

2,4 millions de sinistrés

Sur 2,4 millions de personnes dans le besoin, l'aide étrangère n'a "pu en atteindre qu'environ 25%", selon l'ONU.

Ban Ki-moon doit quitter la Birmanie dans la soirée pour des entretiens samedi en Thaïlande.

Il repartira vers Rangoun dimanche pour une conférence internationale d'appels de fonds, organisée par l'ONU et l'Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean), dont la Birmanie est membre, qui doit coordonner l'aide internationale.

Le Mistral toujours en attente

Mais la junte n'a toujours pas donné son feu vert pour l'acheminement de 1.000 tonnes de fret humanitaire du navire français, Le Mistral, qui attend depuis des jours au large de la Birmanie, tout comme quatre bâtiments américains.

La France est prête à saisir le Conseil de sécurité si l'aide internationale ne parvient pas effectivement aux sinistrés, a averti son ambassadeur à l'ONU, Jean-Maurice Ripert.

Source Web - Ouest-France

 

23 mai 2008

Birmanie: Sarkozy s'indigne pour Le Mistral

En marge de sa visite en Angola, Nicolas Sarkozy a jugé vendredi "profondément lamentable", l'attitude de la junte birmane, laquelle refuse l'aide humanitaire apportée par Le Mistral, navire de la marine française. "Je regrette profondément cette décision. Une fois de plus la junte fait le mauvais choix", a ajouté le chef de l'Etat.

Source JDD

 

23 mai 2008

Le navire français n'est toujours pas autorisé à décharger les 1.500 tonnes de matériel destiné aux victimes du cyclone. Le chef de l'Etat explique que "c'est le statut militaire du bateau français" qui "gêne" les autorités birmanes.

Nicolas Sarkozy (Reuters)

 

Nicolas Sarkozy (Reuters)
 

 

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi à Luanda avoir engagé des discussions avec la junte birmane pour permettre le débarquement des 1.500 tonnes de matériel destiné aux victimes du cyclone Nargis et actuellement à bord du navire français Mistral.
"Il semble que ce qui les gêne, c'est le statut militaire du bateau français. J'ai engagé des discussions avec eux", a déclaré le chef de l'Etat à la presse, en marge d'une visite de quelques heures en Angola.
"Il y a deux solutions. Soit ils autorisent des hélicoptères à décharger, au plus près des sinistrés, des vivres que nous avons, soit j'enverrai le Mistral dans le port thaïlandais le plus proche et des barges civiles iront porter secours à environ 100.000 réfugiés que la France peut aider", a-t-il ajouté.
"Je trouve profondément lamentable cette attitude qui consiste, pour des raisons inexplicables, à empêcher une aide humanitaire de venir au secours des population qui ont tant souffert", a jugé le président français.

"Je pense bien à la population birmane"


"Je n'en dirai pas plus pour ne pas compliquer les négociations que je suis en train de conduire. Je pense bien à la population birmane, qui ne méritait ni les catastrophes naturelles qu'elle a eu à subir, ni le comportement actuel de la junte", a conclu Nicolas Sarkozy.
La Birmanie a accepté vendredi de laisser entrer tous les travailleurs humanitaires pour venir en aide aux 2,4 millions de sinistrés du cyclone Nargis, qui a frappé le pays les 2 et 3 mai, a annoncé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon après un entretien avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe.

Source Web

 

 

23 mai 2008

France Inter / MP3 / Journal de 8h00

Reportage Enradiage / Commandant en Second / Chef Bosco

Source Web

 

 

23 mai 2008

Europe 1 / Nicolas Sarkozy s'exprime sur l'aide à la Birmanie / 1 Mo - MP3

Source Web

 

 

25 mai 2008

Article Presse / AFP

Birmanie: Paris regrette que le navire français ne puisse décharger son fret humanitaire

RANGOUN (AFP) — La France a "regretté" dimanche que les autorités birmanes n'aient pas autorisé "jusqu'à présent" un bateau de la marine nationale, Le Mistral, croisant au large de la Birmanie à décharger son fret humanitaire pour les sinistrés du cyclone Nargis.

"Il est difficile de comprendre pourquoi cela n'a pas été encore possible", a déclaré Dominique Girard, directeur d'Asie au ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence internationale de pays donateurs à Rangoun.

Le Mistral attend depuis plus d'une semaine en dehors des eaux territoriales birmanes, avec à son bord 1.000 tonnes d'aide humanitaire, qui permettraient de de nourrir 100.000 personnes pendant 15 jours et de fournir des abris à 60.000 sinistrés.

"Tout en regrettant que, jusqu'à présent, nous n'ayons pas pu acheminer directement cette cargaison aux populations touchées, la France poursuit son dialogue avec les autorités birmanes pour trouver une solution pratique en vue d'une livraison rapide de cette aide", a ajouté M. Girard, selon un discours en anglais disponible à Rangoun.

Le président Nicolas Sarkozy avait déjà assuré négocier avec la junte birmane à ce sujet.

"Il semble que ce qui les gêne, c'est le statut militaire du bateau français. J'ai engagé des discussions avec eux", avait déclaré M. Sarkozy, qualifiant l'attitude de la Birmanie de "profondément lamentable".

Quatre bâtiments de la marine américaine chargés de secours attendent aussi depuis le 13 mai au large de la Birmanie un éventuel feu vert de la junte. Mais celle-ci refuse cette aide car elle considère qu'elle est envoyée par des "navires de guerre" et "avec des conditions", ce que les Etats-Unis ont nié.

Une conférence internationale de donateurs s'est déroulée dimanche à Rangoun où la junte espérait recevoir des milliards de dollars pour la reconstruction après le cyclone, alors que la communauté internationale insistait sur les secours aux survivants et l'accès des humanitaires étrangers.

"La position de la France est qu'un accès libre d'experts et de travailleurs humanitaires internationaux dans la zone du delta (de l'Irrawaddy) reste indispensable", a dit M. Girard.

Source Web

 

 

25 mai 2008

L'aide française à la Birmanie sera déchargée en Thaïlande

L'aide humanitaire française à la Birmanie va être déchargée en Thaïlande en raison du refus des autorités birmanes de laisser le navire militaire Mistral accoster, ont annoncé dimanche les ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

"Nous sommes particulièrement choqués que les autorités birmanes n'aient pas accepté que les 1.000 tonnes d'aide humanitaires à bord du Mistral et disponibles en face du delta de l'Irrawady depuis le 17 mai puissent être directement débarquées et distribuées", lit-on dans un communiqué commun.

Devant ce refus, "nous avons décidé de procéder au déchargement du bateau à Phuket en Thaïlande; le Programme alimentaire mondial, au titre de ses responsabilités en matière logistique, en prendra réception et se chargera de l'acheminer en Birmanie dans les zones sinistrées, pour être distribué par les agences des Nations unies et les ONG", poursuit le communiqué.

Source / EXPRESS

 

 

26 mai 2008

Birmanie : Le Mistral contraint d'aller décharger sa cargaison en Thaïlande

La pression diplomatique n'y aura rien fait. Face à l'intransigeance des autorités birmanes, la France a décidé d'envoyer le Mistral décharger en Thaïlande l'aide humanitaire destinée aux populations sinistrée par le cyclone Nargis. Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) de la Marine nationale est resté bloqué pendant huit jours devant le delta de l'Irrawaddy, la zone la plus touchée par la catastrophe. Ses moyens amphibies lui permettaient d'atteindre directement les populations en détresse. Avant d'arriver au large de la Birmanie, le Mistral avait chargé en Inde 1000 tonnes de fret humanitaire permettant de nourrir et de fournir l'accès à l'eau potable pendant 15 jours à 100.000 personnes, d'offrir un abri à 60.000 sinistrés, ainsi qu'un soutien médical. « Nous sommes particulièrement choqués que les autorités birmanes n'aient pas accepté que les 1000 tonnes d'aide humanitaires à bord du Mistral et disponibles en face du delta de l'Irrawady depuis le 17 mai puissent être directement débarquées et distribuées. Il s'agit pourtant de la zone où se trouve le plus grand nombre de sinistrés et où le volume de cette cargaison représente l'équivalent du chargement d'une trentaine d'avions », ont indiqué hier soir les ministères des Affaires Etrangères et de la Défense.

A l'issue d'une ultime conférence, qui s'est déroulée hier à Rangoon, en présence du Secrétaire général de l'ONU, la junte militaire au pouvoir en Birmanie a de nouveau refusé l'accès à ses eaux territoriales de navires militaires. Par conséquent, la France a décidé d'envoyer le Mistral à Phuket, en Thaïlande, où le fret sera déchargé. Le Programme Alimentaire Mondial en prendra réception et se chargera de l'acheminer en Birmanie dans les zones sinistrées, pour être distribué par les agences des Nations Unies et les ONG. L'autisme des militaires birmans est vivement critiqué à Paris. « La France rappelle que rien à ses yeux ne saurait justifier que les victimes d'une catastrophe se voient dénier le droit élémentaire à bénéficier de l'aide nécessaire et souligne son attachement à la mise en oeuvre du principe de « responsabilité de protéger » en toutes circonstances », soulignent le Quai d'Orsay et l'Hôtel de Brienne.
A ce jour, le cyclone Nargis aurait fait 75.000 morts, auxquels il faut ajouter des dizaines de milliers de disparus. Selon les autorités françaises, qui appellent à une « réponse rapide et effective de la Birmanie » face au désastre, seul un tiers des 1.4 millions de personnes attendant une aide d'urgence auraient reçu une aide, et encore il ne s'agit apparemment que d'une « aide minimale ».

Source Web

 

Lundi 26 mai 2008

 Photos - Chennai / Opération Humanitaire

 

 

27 mai 2008

Communiqué Marine Nationale

Face à aux refus des autorités birmanes, la France a renoncé à décharger l’aide humanitaire en Birmanie. Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral acheminera ainsi sa cargaison à Phuket (Thaïlande), où le Programme Alimentaire Mondial (PAM) sera chargé de transporter cette aide, en Birmanie, dans les zones sinistrées, afin qu’elle soit distribuée, par les agences des Nations Unies et les ONG.

Cette aide doit permettre de fournir de l’eau potable et de la nourriture à 100 000 personnes pendant 15 jours, ainsi qu’un abri à 60 000 personnes. Elle comprend du riz, des jerricans d’eau potable, des tablettes de dépollution de l’eau, des tentes, des moustiquaires, des médicaments de premiers secours adaptés à l’urgence de la situation.

Dans un communiqué du dimanche 25 mai, les ministères français de la Défense et des Affaires étrangères se disent «particulièrement choqués que les autorités birmanes n'aient pas accepté que les 1000 tonnes d'aide humanitaire, à bord du Mistral, et disponibles en face du delta de l'Irrawady, depuis le 17 mai, puissent être directement débarquées et distribuées. Il s'agit pourtant de la zone où se trouve le plus grand nombre de sinistrés et où le volume de cette cargaison représente l'équivalent du chargement d'une trentaine d'avions ».

Au 26 mai, le cyclone Nargis aurait fait au moins 133 600 morts, auxquels il faut ajouter des dizaines de milliers de disparus.

Source Web

 

27 mai 2008

Refusé, le Mistral arrive vers la Thaïlande

Le Mistral, un navire militaire français, est arrivé aujourd'hui dans la baie de Makham, au large de Phuket (Thaïlande), après avoir renoncé à délivrer directement son aide humanitaire aux rescapés du cyclone en Birmanie suite au refus de la junte, selon des officiers thaïlandais.

"Le Mistral accostera à 02h00 heure de Paris demain pour décharger sa cargaison d'aide humanitaire qui sera gardée dans un entrepôt", a dit un responsable de la marine thaïlandaise.

La cargaison sera à nouveau embarquée à une date indéterminée sur un navire commercial qui la transportera vers la Birmanie.

Hier, on avait indiqué à l'état-major des armées à Paris que l'aide française devait être confiée au Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, qui doit se charger de l'acheminer jusqu'aux zones sinistrées en Birmanie.


Source : AFP

 

27 mai 2008

Reportage France Info / 1mn45 / Stéphane Fort / MP3

Source Web

 

28 mai 2008

Le navire militaire français est contraint de mouiller au large de la Thaïlande, suite au refus de la junte de décharger directement son aide humanitaire aux victimes du cyclone Nargis.

Photo d'archive du Mistral (Reuters).

 

Photo d'archive du Mistral (Reuters).
 

 

Le navire militaire français Le Mistral, destiné à acheminer l'aide humanitaire en Birmanie, est arrivé mardi 27 mai au large de la Thaïlande où sa cargaison, qui n'a pu être livrée directement en Birmanie, y sera déchargée pour être acheminée par le Programme alimentaire mondial de l'ONU (PAM), a-t-on confirmé à Paris.
Le navire est arrivé mardi au large de Phuket, après avoir renoncé à délivrer directement son aide humanitaire aux rescapés du cyclone Nargis suite au refus de la junte birmane.
"Il devrait être déchargé demain par le PAM", a indiqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani. "Nous avons envisagé toutes les possibilités pour permettre à ce fret humanitaire de parvenir aux sinistrés" après le refus de la junte, a-t-elle souligné.

Paris "particulièrement choqué"

Lundi, l'état-major des armées à Paris avait indiqué que l'aide française devait être confiée au PAM pour être acheminée jusqu'aux zones sinistrées en Birmanie.
Le gouvernement français avait annoncé dimanche qu'il renonçait à la délivrer directement, les ministères de la Défense et des Affaires étrangères se disant "particulièrement choqués" par l'attitude de la junte birmane.
Le Mistral se trouvait depuis le 17 mai en face du delta de l'Irrawaddy, la zone la plus touchée par le cyclone Nargis, avec à son bord une aide devant permettre de nourrir 100.000 personnes pendant 15 jours et de fournir un abri à 60.000 sinistrés.
Le cyclone a fait, selon un bilan officiel, au moins 133.600 morts et disparus les 2 et 3 mai derniers, ainsi que 2,4 millions de sinistrés.

Source Web

 

 

28 mai 2008

L’aide humanitaire du Mistral débarquée à Phuket

Le Mistral de la marine nationale a accosté mercredi dans l’île touristique de Phuket pour décharger des tonnes d’aide humanitaire destinée aux victimes du cyclone dans la Birmanie voisine, après avoir attendu pendant des semaines l’autorisation d’entrer dans les eaux birmanes.

L’ambassadeur de France en Thaïlande, Laurent Billie, a déclaré à The Nation qu’un accord avait été trouvé avec la junte birmane selon lequel Phuket serait le centre logistique pour l’aide française destinée aux victimes.

La junte birmane a refusé que des navires ou des avions militaires entrent dans ses eaux territoriales ou dans son espace aérien.

Le Mistral a attendu pendant 2 semaines en océan Indien avant de se diriger vers Phuket pour décharger.

L’aide humanitaire sera stockée dans un entrepôt jusqu’à ce qu’un navire commercial puisse transporter l’aide en Birmanie, a expliqué Billie.

Les militaires français ont indiqué lundi que l’aide serait donnée au Programme Alimentaire Mondial, qui la distribuerait ensuite aux victimes du cyclone dans les zones les plus touchées.

Le Mistral avait embarqué 3 hélicoptères et transporte suffisamment de nourriture pour alimenter 100.000 personnes pendant 2 semaines. Le bâtiment transporte aussi des tentes et des bâches pour abriter 60.000 personnes déplacées.

Le cyclone Nargis a fait 133.000 morts ou disparus lorsqu’il a dévasté le 2 et le 3 mai la Birmanie.

Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il trouvait "profondément lamentable" que le régime ait empêché la distribution de l’aide humanitaire, qui était arrivée il y a 10 jours au large des côtes birmanes.

Source Web  -  Traduction Portail des Sous-marins

 

 

28 mai 2008

France Inter / Arrivée à Phuket / MP3

Interview / Stéphane Fort

 

28 mai 2008

Communiqué officiel Ministère de la Défense et des Affaires étrangères / 25 mai 2008 / Word

Copyright Marine Nationale

         

       

 

 

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